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CC : Marceline Valmore

Commentaire de texte : CC : Marceline Valmore. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  29 Octobre 2015  •  Commentaire de texte  •  1 393 Mots (6 Pages)  •  1 612 Vues

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Commentaire composé

Marceline Desbordes-Valmore, La voix, Poésies inédites, (1860)

Au 18ème siècle apparaît en Europe un nouveau courant littéraire et culturel nommé le romantisme. Ce mouvement, également présent dans la peinture, la musique et la politique, s'oppose aux règles du classicisme et à la pensée rationaliste des Lumières. Il met en avant des thèmes comme la nature, l'amour et l'expression des sentiments personnels et cherche à se libérer de certaines règles contraignantes.

Parmi les grands auteurs romantiques on retrouve Hugo, Musset, Lamartine et Marceline Desbordes Valmore. Cette dernière, connue pour son lyrisme et sa hardiesse dans ses poèmes intimistes, explore souvent des thèmes comme la passion, le désespoir et le souvenir.

Le poème de cette poétesse que nous allons analyser se nomme La voix et fait partie du recueil des Poésies inédites, publié en 1860. Dans cette œuvre, elle évoque la perte d'un être cher et le sentiment que le souvenir de sa voix lui procure.

Nous allons donc voir comment la poétesse exprime-t-elle les sentiments qu'elle éprouve encore envers son compagnon disparu, toujours présent dans son esprit.

Tout d'abord, nous étudierons la façon dont Marceline Desbordes-Valmore commémore la voix de son ami défunt. Puis nous verrons comment l'auteur exprime l'affection qu'elle éprouvait envers ce dernier, ce qui nous mènera à la mélancolie de la poétesse.

Pour commencer, nous pouvons voir que l'auteur considère la voix comme un élément très important. En effet, le mot « voix » est présent plusieurs fois dans le texte, soit aux vers 1, 4, 6, 8, 14 et 16.

Tout au long de ce poème, la poétesse commémore la voix perdue d'un être cher et exprime la tristesse que son absence lui procure. Ainsi, elle dit qu'elle lui manque et qu'elle voudrait l'entendre de nouveau. « Éveille un peu ta voix que je voudrais entendre » au vers 4 , et «  Elle manque à ma peine, elle aiderait mes jours » au vers 5. Ce dernier vers est répété au vers 13 pour renforcer la douleur éprouvée par la poétesse.

Marceline Desbordes-Valmore parle de son ami à travers les émotions qu'elle ressentait en écoutant sa voix. Cette dernière est décrite comme « grave» et « tendre » au vers 1, ce qui montre qu'elle lui faisait ressentir des émotions différentes car il s'agit d'adjectifs dont le sens est opposé. Le mot « tendre » renvoie à quelque chose de doux et d'affectif, alors que le mot « grave » arbore un sens négatif. De plus, la voix est personnifiée grâce à la métaphore « Qui promenait mon âme au chemin des éclairs » au vers 2.

On peut aussi remarquer que la voix est associée à la clarté et à la pureté. Ainsi, au vers 3, la voix est comparée à de l'eau cristalline qui s'écoule : « Ou s'écoulait limpide avec les ruisseaux clairs ». Des mots appartenant au champ lexical de la nature, comme « chemin » et « ruisseaux » sont également employés pour renforcer cette idée.

De plus, l'unicité et l'irremplaçabilité de cette voix sont mises en avant grâce à l'hyperbole présente dans les vers 6 et 14 « Dans leur cent mille voix je ne l'ai pas trouvée ». Par cette phrase, la poétesse fait référence à toutes les voix qu'elle entend pendant ses journées et au fait qu'aucune voix ne peut égaler, ni remplacer celle de son ami.

Nous pouvons également voir, que cette voix représente l’espoir pour la poétesse et que c'est aussi un moyen pour oublier sa souffrance et vivre mieux . Ceci est visible grâce à « Pareille à l'espérance en d'autres temps rêvée » au vers 7 et 15, ainsi que grâce au parallélisme « Elle manque à ma peine, elle aiderait mes jours » aux vers 5 et 13.

Par ailleurs, la poétesse montre l'intensité et la chaleur de la voix grâce à la périphrase « cette flamme sonore » au vers 9, ce qui lui confère un certain caractère apaisant. Elle demande à son ami de la souffler vers son corps. « Souffle vers ma maison cette flamme sonore » au vers 9. Elle montre le côté réconfortant de cette dernière grâce à la phrase « Qui seule a su répondre aux larmes de mes yeux » au vers 10. Ceci montre que la personne était la seule à pouvoir la consoler lors des moments difficiles et tristes.

Nous

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