Argumentation Le homard et la boite de corned-beef que portait le docteur Faustroll en sautoir.

J’ai lu quelques poèmes de « L’anthologie de la poésie française du XXe siècle » et mon choix s’est arrêté sur une fable qui m’a semblé très originale.

Elle a été écrite par Alfred Jarry en 1898. Elle est tirée du recueil « Gestes et opinions du docteur Faustroll, pataphysicien ».

Elle s’intitule Le homard et la boite de corned-beef que portait le docteur Faustroll en sautoir. J’ai choisi cette fable parce que le titre est très long et assez original ce qui m’a interpellé.

La fable est courte donc très facile à lire. D’autant plus que le sujet est rigolo.

Il consiste à décrire une comparaison improbable entre une boite de corned-beef et un homard. Par exemple, l’auteur met en avant que tous les deux ont une carapace. Le homard avec sa carapace naturelle et le corned-beef avec la boîte métallique de sa conserve.

Il insiste ensuite sur le fait qu’ils n’ont pas d’arrêtes. C’est vrai mais cela est inattendu. Je trouve ça plutôt drôle.

A la fin, il va même jusqu’à dire que le corned-beef pourrait tomber amoureux du homard si celui-ci était d’accord. Il existe un tel décalage entre ce qu’il écrit et la réalité qu’on a du mal à rester insensible.

J’ai beaucoup apprécié cette fable car elle change de l’ordinaire. Ce n’est pas une fable avec un grand message ou une structure compliquée comme on pourrait avoir l’habitude.

L’auteur se contente de raconter une histoire courte et rigolote qui est limite absurde. Cette fable se démarque donc des autres poèmes présents dans l’Anthologie de la poésie française du XXe siècle car elle enfreint les règles du style classique.

De plus, la personnification d’objet du quotidien est intéressante car elle est imprévue. On aurait pu s’attendre à une description mais cette façon de faire est plus intéressante et interpelle plus le lecteur.

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