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Anthologie poèmes de Du Bellay

Compte rendu : Anthologie poèmes de Du Bellay. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  30 Décembre 2021  •  Compte rendu  •  1 737 Mots (7 Pages)  •  1 291 Vues

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Français – Anthologie poèmes Du Bellay

Introduction : Joachim Du Bellay est un poète du XVIème siècle. Il a écrit durant la période de la Renaissance, le courant de cette époque était l’humanisme, celui-ci se caractérisant par une réflexion centrée sur l’homme (l’homme exprime désormais sa confiance et en sa capacité à progresser, il ose parler de lui-même), une volonté de développer ses connaissances intellectuelles, artistiques, morales, amoureuse, et, un retour aux sources, notamment aux œuvres fondatrices de la culture européenne. Le recueil Les Regrets a été écrit dans une période difficiles de l’auteur, celui-ci se trouvait loin de chez lui et sa terre natale lui manquait. Il était partit en voyage à Rome avec son oncle, le cardinal Du Bellay, en tant que secrétaire. Le recueil est composé de 191 sonnets et peut être découpé en plusieurs sections :

Section 1 : développement des principes d’écriture

Poème 9 :

Dans la première strophe, Du Bellay nous montre une France mère des arts, des lois et armes. Dans

la deuxième strophe, la France est cruelle. Dans la troisième strophe, Du Bellay se prend pour un loup.

 Dans la quatrième strophe, Du Bellay se prend pour le pire des loups.

J’ai choisi ce poème car j’ai apprécié la place à laquelle la France a été mise.

« Tu m’as nourri longtemps du lait de ta mamelle »(vers 2) On peut voir grâce à ce vers que pour le poète, la France s’est vraiment comporté comme une mère qui nourrit ses enfants.

PL : dans ce poème, la France est apostrophée (V1) et est allégorifiée (la France qui n’est pas quelque chose de matériel, mais une idée abstraite, à le rôle d’une mère).

Poème 13 :

Dans la première strophe, Du Bellay pardonne sa folie qu’il a eu durant sa jeunesse, cette folie dont il n’a rien tiré de bon Il se pardonne dans la deuxième strophe d’avoir travaillé pour oublier ses tourments, il regrette d’avoir fait cela. Dans la troisième strophe de ce sonnet, Du Bellay déclare que la poésie sera désormais sa raison et plus sa folie. Dans la quatrième strophe, la poésie devient la force du poète.

J’ai choisi ce vers car il montre bien les regrets que le poète éprouve envers lui-même.

« S’ils furent ma blessure, ils seront mon Achille » (vers 12) Ce vers est marquant car il montre très clairement que Du Bellay a décidé de faire de ses faiblesses ses forces.

Section 2 : expression du regret de la tristesse et de la désillusion romaine

Poème 25 :

Dans ce sonnet Du Bellay nous montre à quel point il regrette d’être partit d’Anjou. Il dit qu’il n’aurait pas dû venir à Rome. On voit qu’il n’a pas voulu écouté les mauvais présages qui lui étaient apparût.

J’ai fait le choix de prendre ce poème car il montre que Du Bellay a fait un mauvais choix en partant à Rome.

« Mais toujours le destin me tirait au contraire » (vers 10). Ce passage montre que le destin essayait de dissuader le poète de partir.

Poème 29 :

Je hais plus que la mort un jeune casanier,

Qui ne sort jamais hors, sinon aux jours de fête,

Et craignant plus le jour qu'une sauvage bête,

Se fait en sa maison lui-même prisonnier.

Mais je ne puis aimer un vieillard voyager,

Qui court deçà delà, et jamais ne s'arrête,

Ainsi des pieds moins léger que léger de la tête,

Ne séjourne jamais non plus qu'un messager,

L'un sans se travailler en sûreté demeure,

L'autre, qui n'a repos jusques à tant qu'il meurt,

Traverse nuit et jour mille lieux dangereux :

L'un passe riche et sot heureusement sa vie,

L'autre, plus souffreteux qu'un pauvre qui mendie,

S'acquiert en voyageant un savoir malheureux.

Ce sonnet montre l’avis de Du Bellay sur deux types de personnes : les jeunes casaniers et les vieux voyageurs. Il n’aime ni l’un ni l’autre car l’un ne travaille pas mais est en sécurité et l’autre se tue à la tâche en vain.

« L'un passe riche et sot heureusement sa vie,[pic 1]

L'autre, plus souffreteux qu'un pauvre qui mendie,

S'acquiert en voyageant un savoir malheureux. »

J’ai choisi ce poème car il montre très bien les différences entre les riches qui ne travaillent pas et les très pauvres faisant tout pour avoir du savoir. On peut supposer que les riches sont les romains et les pauvres, les habitants d’Anjou.

Poème 39 :

Dans la première strophe, Du Bellay nous montre qu’il doit faire tout ce qu’il n’aime pas. Il en fait de même dans le deuxième quatrain mais cette fois ci, on a plutôt l’impression qu’il n’a pas le choix (il dit qu’il « faut »). Dans le premier tercet, il nous donne l’impression qu’il n’arrive pas à se défaire des choses qui ne lui sont pas souhaitables, il se sent forcé de faire des choses. Dans le deuxième tercet, on sent que le destin de Du Bellay ne lui appartient pas, il n’est pas libre.

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