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Analyse linéaire "La Beauté"

Fiche : Analyse linéaire "La Beauté". Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  10 Décembre 2019  •  Fiche  •  578 Mots (3 Pages)  •  8 379 Vues

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Lecture analytique : XVII – La Beauté

Introduction : 

« La Beauté » est un sonnet qui fait partie du recueil « Les Fleurs du Mal » de Charles Baudelaire, dans la section « Spleen et Idéal ». Il porte le numéro XVII. Dans « La Beauté » Charles Baudelaire propose une allégorie de celle-ci, mais aussi en révélant un monde intelligible. Dans un second temps, on y trouve une réflexion sur la poésie de type parnassienne, recherche de la perfection formelle, et enfin une présentation de la situation du poète.

Problématique : Comment Charles Baudelaire définit-il sa conception de la beauté ?

Plan :

Mouvement du texte :

2 quatrains 🡪 allégorie de la beauté

2 tercets 🡪 idéal à atteindre

Synthèse du premier quatrain :

  • Comparaisons 🡪 « comme un rêve de pierre » v.1 insensibilité, froideur / « ainsi que la matière » v.4
  • Hyperbole 🡪 « s’est meurtri » v.2
  • Majuscule à « Beauté » 🡪 allégorie
  • V.1 🡪 « je suis belle », incarnation de la beauté dans le corps d’une belle femme qui représente l’idéal de la beauté
  • Allégorie sous forme de personnification de la beauté : signifie que la beauté est une pétrification d’une idée, le semblable d’une statue, elle définit elle-même ses qualités

En se vantant et en se comparant à une pièce sculptée dont la beauté inspire tous les auteurs, cette femme adresse une interpellation aux mortels. La beauté s’oppose à la vie.

Synthèse du second quatrain :

  • Comparaison 🡪 « comme un sphinx incompris » v.5 mystérieux, symbole de la force et de la beauté, déesse inaccessible
  • Métaphore 🡪 « J’unis un cœur de neige à la blancheur des cygnes » v.6
  • Antithèse 🡪 « jamais je ne » v.8

Elle semble être un idéal que l’on poursuit, ce serait une idée fugitive qu’on essayerait de faire durer dans le temps, quelque chose d’éternel. La beauté est éternelle contrairement aux hommes. Ce personnage est hautain, méprisant pour la majeure partie des mortels. La beauté est une muse impassible qui inspire les artistes et les poètes.

Synthèse du premier tercet :

  • Métaphores 🡪 v.9-10-11 beauté suprême / « dociles amants » v.12 relation de conflit avec la beauté
  • Personnification 🡪 « aux plus fiers monuments » v.10 

La relation qui s’établie entre les poètes et la beauté est de nature amoureuse. Elle exerce sur eux une fascination, cet envoûtement est dû à l’impassibilité, et l’incompréhension qu’elle procure. La beauté est un idéal, synonyme d’illusion, de rêve et d’utopie.

Synthèse du second tercet :

  • Métaphores 🡪 « ces dociles amants » v.12 / « de purs miroirs » v.13 la poésie reflète le monde, embellit la réalité/ « mes larges yeux aux clartés éternelles » v.14
  • Gradation 🡪 « clartés éternelles » v.14

Les poètes sont fascinés par cette idée qui se matérialise dans la puissance du regard, dans une forme de soumission acceptée. Baudelaire dit clairement que chaque personne qui veut approcher la beauté, va souffrir. La beauté permet aux hommes d’échapper à la mort et au temps qui passe, d’être éternel finalement.

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