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Analyse poème La Beauté, Baudelaire

Fiche : Analyse poème La Beauté, Baudelaire. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  28 Avril 2018  •  Fiche  •  684 Mots (3 Pages)  •  9 648 Vues

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La Beauté, Baudelaire

Analyse du texte :

- Dans le premier quatrain, Le poète fait appel à l’allégorie représentant la beauté sous les traits telle une déesse apparaît implicitement tout d’abord par l’emploi du pronom personnel « je » tel une personnification : « je suis belle » V1 ; « et mon sein » V2 ; « je trône dans l’azur »..

-Oxymore « rêve de pierre » (v.1) : ce procédé oppose la pierre qui est un élément concret au rêve qui est abstrait.

-(v.2) « Et mon sein, où chacun s’est meurtri tour à tour » : Il est dangereux d’approcher cette femme, car elle est inaccessible d’où le rêve qui est inaccessible. Le poète insiste sur l’idée que la beauté est insaisissable et « muette » (v.4).

-(v.3) « Est fait pour inspirer au poète un amour » : Ce vers indique que le fait qu’elle soit belle a pour objectif de rendre les poètes amoureux et de les faire souffrir car le sentiment amoureux ne peut être satisfait.

-(v.10) « Que j’ai l’air d’emprunter aux plus fiers monuments » : La beauté serai accessible en étant concrète, comme si qu’elle s’inspirait du modèle des monuments pour sa beauté. Or c’est l’inverse puisqu’on s’inspire de quelque chose de beau pour concevoir des monuments.

-Le premier tercet explique que les poètes peuvent voir cette beauté en étant incapable de dire ce qui rend beau et perdrons leur temps à chercher condamnés alors jusqu’à la fin de leurs jours :  « Consumerons leurs jours en d’austères études » (v.11).

-Comparaison « Je trône dans l'azur comme un sphinx incompris » : Dans le deuxième quatrain la beauté se compare à un sphinx qui est un être mythologique qui a l’habitude de tuer ceux qui ne peuvent pas répondre à ses énigmes, d’où le caractère énigmatique « incompris » et apparait donc comme une déesse.

-Parallélisme « Et jamais je ne pleure et jamais je ne ris » (V.8) : La beauté nie ses sentiments. Le vers souligne l’insensibilité de la beauté qui n’éprouve donc aucun sentiment si ce n’est que la haine exprimé au vers 7 «  je hais ».

- champ lexical du mépris : Elle apparaît sous une forme fière et méprisante, que l’on constate grâce au champ lexical du mépris : « ô mortels » V1, ici le ô vocatif insiste sur ce mépris porté aux mortels ; « je hais les mouvements qui déplacent les lignes » Elle a un caractère hautain et une attitude solennelle « je trône » (v.5), « je suis belle » (v.1), « mes grandes attitudes » (v.9). De plus l’expression « dociles amants » (v.12) a un caractère péjoratif et rabaissant car on qualifie de « dociles » particulièrement les animaux. Ce sont ici des personnes qui vénèrent la beauté et représentent ses esclaves, ses sujets.

- Dans le deuxième quatrain, utilise des métaphores où la beauté est vue comme « un cœur de neige unit à la blancheur des cygnes (V6). Cette beauté est aussi austère, on peut le constater grâce au chiasme « Et jamais je ne pleure et jamais je ne ris ».

-Le deuxième tercet commence par une conjonction de coordination « car » : qui explique que le poète est fasciné et est tombé amoureux de la beauté comme le suggère le terme de « amants »(v.12).

- Ce poème est un sonnet composé de deux quatrains et de deux tercets, dans lequel la ponctuation est lié au rythme ce qui immobilise la beauté des manières les plus froides. Le poème compte deux quatrains de 12 syllabes (alexandrin) et deux tercets de 12 syllabes également. Les rimes sont du type ABBA dans les quatrains et du type ABA et ABB dans le premier et deuxième tercet. 

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