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Analyse du texte Tartuffe

Commentaire d'oeuvre : Analyse du texte Tartuffe. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  29 Janvier 2019  •  Commentaire d'oeuvre  •  3 470 Mots (14 Pages)  •  2 241 Vues

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Analyse du texte Tartuffe

Abstract: Tartuffe est un des chef-d ‘œuvres de Molière qui occupe une place unique dans l'histoire littéraire de la France. Dans Tartuffe, en respectant les règles du théâtre classique, Molière applique des procédés artistiques remarquables pour y intègre les sentiments personnels et ses valeurs. Dans ce travail, nous allons analyser le texte de Tartuffe et surtout deux personnages principaux d'une façon globale pour apprécier l'art du dessin, qui est marqué d'un caractère original.

Mots clés: Molière, règles du théâtre classique, Tartuffe, Orgon

1 Les règles du théâtre classique

        Les règles du théâtre classique sont connues sous le nom de règles des trois unités, qui définissent les trois principes à respecter pour la création des théâtres, c'est-à-dire: en un jour (unité de temps), en un lieu (unité de lieu) et un seul fait (unité d'action). Elles permettent de présenter des intrigues serrées et concentrées, et aussi de donner la mesure de son talent aux auteurs.

1.1 L'unité de temps

        Cette règle est la plus difficile à respecter, mais en général Molière a réussi à présenter les intrigues de Tartuffe en un jour. Tous les actes et les scènes se raccrochent habilement sans perturber la transition de temps et d'espace. Aux yeux des spectateurs, les intrigues se roulement en temps réel. De cette manière, l'auteur a bien respecté l'unité de temps et en plus il arrive à étendre le temps nécessaire pour développer des intrigues. Par exemple dans le premier acte scène Ⅲ, quand tout le monde converse, Dorine coupe la parole à Damis et dit « Il entre ». Et puis c'est la rentrée en scène d'Orgon. Ce raccrochement a parfaitement atténué la perte de temps à la vue des spectateurs.

        En même temps, Molière cherche à étendre la portée de temps au travers des paroles des personnages au lieu de la présentation en scène. Dans la Scène 4, Acte 1, quand Orgon est rentré, il demande à Dorine l'état de chose de la famille, Dorine répond:

                Le soir, elle eut un grand dégout,

                Et ne put, au souper, toucher à rien du tout,

                Tant sa douleur de tête était encore cruelle!

                ......

                La nuit se passa toute entière

                Sans qu'elle pût fermer un la paupière;

                Des chaleurs l'empêchaient de pouvoir sommeiller,

                Et jusqu'au jour près d'elle il nous fallut veiller.

        À travers des paroles de Dorine, Molière réussi à étirer la portée de temps, ce qui apporte l'haleine de la vie quotidienne et rend la comédie d'intrigues plus réelle.

1.2 L'unité de lieu

        Dès que la comédie lève le rideau, l'auteur nous informe le lieu: la maison d'Orgon, Paris, où se développent tous les intrigues de la comédie. À partir de ce point, cette règle est bien respectée.

        Vu l'espace limitée en scène, Molière s'aide aussi les paroles des personnages pour maximiser l'espace de la comédie pour que les intrigues soient enracinées dans l'environnement social et conformes aux circonstances de la vie réelle sans être vagues:

                (Orgon à Cléante)

                Je sortais, et j'ai joie à vous voir de retour.

                La campagne à présent n'est pas beaucoup fleurie.

                                                                                                (Acte I, Scène IV)

        Seul une phrase étend deux espaces: un lieu où Orgon allait aller et la campagne où Orgon venait de rentrer. Bien que les intrigues se passent dans la maison d'Orgon, elles s'intègrent dans l'environnement social.

        En face d'espace restreinte, Molière cherche à superposes l'espace pour créer implicitement les lieux:

                (Elmire à Cléante)

                Mais j'ai vu mon mari: comme il ne m'a point vue,

                Je veux aller là-haut attendre sa venue.

                                                                                                (Acte I, Scène III)

                (Dorine à Tartuffe)

                Madame va venir dans cette salle basse,

                Et d'un mot d'entretien vous demande la grâce.

                                                                                                (Acte III, Scène II)

        Ces informations mettent la maison dans un espace empilé. Par conséquence, les spectateurs savent qu'Orgon habite dans la pièce de l'étage supérieur. Les personnages ont leurs lieux. Sinon, il semble que tous les personnages attendent au même endroit pour entrer en scène.

1.3 L'unité d'action

        La pièce ne met en scène qu'une seule action principale. Il peut y avoir des intrigues secondaires mais ces dernières doivent trouver leur résolution au plus tard en même temps que l'action principale. Par exemple dans l'Acte II Scène IV, Valère et Marianne, les deux amoureux se querellent parce qu'Orgon force sa fille à épouser Tartuffe. À côté d'eux, Dorine essai de séparer les querelleurs. Évidemment c'est une intrigue secondaire mais elle ne s'écarte pas d'action principale. Elle serve à révéler l'hypocrisie de Tartuffe. En plus, la querelle rend la pièce plus dramatique. Donc cet intrigue secondaire est nécessaire et elle conforme à l'unité d'action.

2 L'art de description des personnages

        2.1 Tartuffe: Une entrée en scène unique

        Dès le début de la comédie, se révèle l'inquiet et le désordre chez Orgon. La famille se divise en deux camps. Un côté représenté par Madame Pernelle et Orgon, l'autre côté représenté par Dorine et Damis. Chaque camp a sa version sur le sujet de Tartuffe et ils se lancent des coups de bec. Madame Pernelle, qui est coiffée de Tartuffe, dit: « C'est un homme de bien, qu'il faut que l'on écoute », « C'est au chemin du Ciel qu'il prétend vous conduire ». Son fils, Orgon le considère comme un homme « qui suit bien ses leçons goûte une paix profonde, et comme du fumier regarde tout le monde ».

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