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Acide sulfurique cas

Cours : Acide sulfurique cas. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  17 Avril 2016  •  Cours  •  740 Mots (3 Pages)  •  1 061 Vues

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Le livre que je vais vous présenter s’appelle Acide Sulfurique. Il a été écrit en 2005 par Amélie Nothomb qui est une femme de lettre belge francophone du XXIeme siècle. Pour résumer l’histoire, l’action se passe dans un décor particulier utilisé pour une émission de télé-réalité : un camp de concentration. L’émission en question se nomme ‘’Concentration’’, on y filme des prisonniers qui sont choisis au hasard qui sont surveillés par des gardes appelés ‘’kapos’’. Chaque jour, deux prisonniers sont choisis et tués sous le regard des caméras. Zedna, une des kapos, tombe éperdument amoureuse de Pannonique, une prisonnière connue sous le nom de ‘’CKZ 114’’. La kapo qui ne connait pas son vrai nom va tout faire pour le savoir, allant même jusqu’à tuer. Mais heureusement l’humanité de la kapo sera retrouvée grâce à la révolution qu’elle mènera par amour pour la prisonnière.

Ce livre est un peu spécial car il se sert des camps de concentrations nazis de la deuxième guerre mondiale pour dénoncer un sujet un peu plus d’actualité qui est la télé-réalité et ce qu’elle pourrait devenir si cela continue.

Pour dénoncer ce sujet, l’auteur utilise une dystopie très dérangeante car elle déshumanise chaque personnages, autant les prisonniers, les kapos que les spectateurs. Cela, on le comprend dès le début car on voit que les prisonniers ne sont même plus désigner par leurs prénoms mais par un matricule, comme on l’aurait fait pour une marchandise quelconque. Ignorer leurs prénoms permet aux kapos d’agir avec eux avec plus de violence, sans plus aucune compassion ce qui les rend bestial car <>, cela participe à leur déshumanisation qui a déjà commencé lorsqu’ils ont accepté d’entrer dans l’émission. Et les spectateurs, même si certains se disent être dégoutés de l’émission et être content de ne pas avoir de télévisons chez eux quand ils vont chez leurs voisins pour regarder l’émission, ils participent tout de même à l’audimat et ils votent même pour les prochains condamnés. On trouve donc une déshumanisation collective.

La figure de Dieu est aussi présente, et elle est totalement impuissante, Pannonique, d’abord insulte cette être qui laisse toutes ces choses horribles se passer puis essaie de se prendre pour lui mais sans grand succès. Car elle se rend compte d’une chose importante : Dieu doit aimer tout le monde. Cette partie du livre est une réflexion sur l’autre car il y a dans ce camp une vieille femme aigrie et méchante qui ne fait que persécuter les prisonniers alors qu’elle en est elle-même une, et Pannonique essaie, se force à l’aimer, mais n’y arrive pas, et elle abandonne son costume de Dieu pour revenir à celui de prisonnière révolutionnaire.

Zedna est sans doute une des figures qui représentent le plus la télé-réalité car elle essaie de toutes ces forces de plaire au public, de se faire aimer, tout ce qu’elle veut c’est de la sympathie, chose qu’elle n’a pas vraiment connu dans sa vie. Mais malheureusement pour elle, la seule chose qu’elle récolte des spectateurs c’est des moqueries, ils la voient comme une brute sans cerveau, et le pire c’est que même ses collègues kapos pensent comme ça. Elle est la risée de l’émission mais sa relation avec Pannonique fascine, car les spectateurs et même les kapos voient bien qu’ils se passent quelque chose entre les deux et cela fait vendre. Et toutes ces caractéristiques rappellent étrangement celle des télé-réalités de nos jours, où les candidats sont moqués mais suivis en direct pour être d’autant plus moqués.

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