Explications Magritte Magie noire et Matisse la danse

Histoire des Arts

Matisse, La danse, 1910

La simplicité et l’impact visuel de cette peinture sont saisissants : les cinq silhouettes à la nudité ocre rouge découpent des arabesques sur un fond vert et bleu. L’énergie des contours, la radicalité et la liberté des aplats (=teinte plate unie) vibrants sont à la mesure du rythme endiablé de la danse. En lien avec : La courbe de tes yeux, car il y a une composition circulaire, dominance des lignes courbes, le cercle qui crée des formes rondes.

• Vivacité des couleurs 

• Simplification des formes des corps jusqu’à la silhouette  

• Dominance des lignes courbes  

• Cernes renforcent la limite nette des contours

• Contraste : chaque figure se détache en silhouette sur le fond         

• Composition circulaire 

• Dynamique de la ronde 

• Mouvement

• Lumière[pic 1]

Magritte, Magie noire, 1945

Description et interprétation de l’huile sur toile :

La Magie noire est un tableau de René Magritte, peint à l’huile sur toile en 1945. Il appartient au mouvement surréaliste.

La magie noire représente une femme nue, sexe dévoilé, touffu et puissant sur un ventre parfait, la moitié inférieure de son corps étant laissée intacte. La moitié supérieure est peinte d’un bleu ciel qui se confond avec l’arrière plan, lui donnant l’aspect figée d’une statue grecque (mais bleue), comme si cette femme était dotée de capacités mimétiques d’un caméléon.

La femme ainsi peinte et dépeinte s’appelait Georgette Berger, elle posa pour la « Magie Noire », ainsi que pour de nombreux autres tableaux de Magritte.

Dans ce tableau où il représente sa femme nue, il essaie de transposer la dichotomie (=division) de la femme, de sa femme en tout cas. Il y a plusieurs interprétations :

- Une moitié appartenant au monde terrestre, l’autre moitié déjà dans les cieux.

- Ou bien une moitié sexuelle, terre à terre et passionnée, l’autre spirituelle, visant à l’accomplissement et à la transcendance (=dépasse le monde sensible).

- Ou une moitié crue et accrochée au plaisir du corps, l’autre s’élevant vers dieu et la sainteté.

Peut être avait-il tout simplement peint sa femme à moitié en bleu avant de l’immortaliser et de nous en laisser la meilleure partie ?

En lien avec :

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