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Une larme m'a sauvée, Gouineau Céline

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Par   •  6 Avril 2019  •  Commentaire d'oeuvre  •  1 933 Mots (8 Pages)  •  1 854 Vues

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FICHE DE LECTURE

Une Larme m’a sauvée

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"Gouineau Céline "

ASS 2  le Vendredi 15 février


                         

FICHE DE LECTURE

  1. Présentation du livre :

Titre : Une larme m’a sauvée
Auteur : Angèle LIEBY avec Hervé de CHALENDAR Année (de parution) : 2012

Éditeur : Les Arènes Collection : Editions des Arènes Paris 2012 Collection : Pocket

Nombre de pages (annexes comprises) : 190 Genre littéraire : témoignage

Ce témoignage contient 35 chapitres, ils sont courts, vont à l'essentiel et se dévorent en quelques heures.

  1. Biographie des auteurs : 

Angèle LIEBY
Date de naissance : 1952

Adèle travaille dans une usine qui fabrique des monnayeurs pour chariots.

Elle aime son travail, les horaires, le rythme soutenu... C'est une femme qui s'investit dans son boulot et en qui on peut avoir confiance.

Le 13 juillet 2009, Angèle Lieby, 57 ans, est hospitalisée d'urgence à Strasbourg pour une migraine persistante. Elle a voulu raconter, trois ans après ce terrible jour, dans « Une larme m’a sauvée ». 

Hervé de CHALENDAR
Date de naissance : Né à Lyon en 1965
Fonction : Journaliste reporter au quotidien en Alsace
Angèle a rencontré Hervé de Chalendar en Alsace où elle vit.

Ému par l'histoire d'Angèle, il en a fait le récit dans le quotidien où il travaille et a obtenu le prix Hachette. Ensemble, ils ont décidé d’écrire un livre.

  1. Résumé :

Ce livre est le témoignage d’Angèle Lieby ; écrit par Hervé de Chalendar ; qui était à ce moment là une quinquagénaire très active. Cependant, depuis quelque temps, elle ressent des maux de tête et le 13 juillet 2009 ceux-ci sont plus douloureux et deviennent insupportables. Sur les conseils de son mari Angèle se rend alors à l’hôpital de Strasbourg. Les médecins ne trouvent pas de diagnostic, il plonge Angèle dans un coma thérapeutique mais l’histoire bascule quand elle ne se réveille pas, de quoi souffre-t-elle ? Ce coma n’est pas un coma comme les autres, en effet à l’extérieur elle semble complètement inconsciente comme prisonnière de son propre corps, son corps ne répond pas, elle ne voit pas, ne bouge pas. Pourtant elle entend et ressent tout, elle a toute sa conscience, sauf que, personne ne le sait.
Ainsi, le corps médical elle va très vite considérée Angèle en mort cérébral. Certaines personnes du personnel soignant vont parfois se montrer maltraitant, d’autre moins nombreux, montrer de l’empathie.  « Elle va bientôt clamser ! » (Page 43) C’est la phrase que prononce un soignant dans sa chambre, elle va être choquée et blessée. Angèle souffre intérieurement sans pouvoir exprimer et partager sa douleur. Elle passe ses journées à réfléchir, à penser et à se dire que sa famille et ses amis ne la laisseront jamais tomber. Mais ?

  1. Commentaires personnels sur l’ouvrage tout de suite après lecture :

Ce livre m’a beaucoup touché. Il a été déclencheur d’une remise en question de convictions personnelles, d’idées reçus.

Le témoignage d’Angèle est poignant et instructif qui ne peut laisser indifférent. J’avais l’impression d’être en conversation avec elle, de l’écouter raconter son récit de vie.  La lecture en est simple et fluide. Les mots sont parfois crus, mais nécessaires à la compréhension de son état d’esprit au moment de cette épreuve. Ce témoignage nous met face à notre représentation du corps médical et également au choix quant à notre fin de vie.

A titre personnel et à plusieurs reprises, je me suis demandée et si c’était moi ? Comment réagirait ma famille face à cette maladie ? Comment je réagirais au réveille après avoir vécu de telles choses ? Que faire face à la question[1] ? Est-ce les bonnes décisions ?

A titre professionnel, comment accompagner la famille, le personnel soignant dans de telles circonstances ?  Le respect et la dignité d’un l’individu ne doit-il pas être une priorité ? Le rire peut dédramatiser une situation mais jusqu’ou peut-on aller pour ne pas porter atteinte à l’autre ?

Ce livre pourrait être lu par les personnes qui approchent de près ou de loin les patients dans les hôpitaux afin de comprendre que la communication est essentielle. En effet, certaines choses seraient probablement vues différemment et permettrait une remise en question de tout un chacun tant sur ses choix personnels que sur leurs pratiques professionnelles.

L’amour, la volonté et l’espoir sont des forces dans lesquelles nous devons tous puiser à un moment de la vie.  

Ce livre m’a fait penser à de nombreuses autres lectures et sur différentes thématiques :

  • Patient : de Grand Corps Calade édité le 15/05/2014 chez Points est une leçon de vie, et d’optimisme, pour chacun d’entre nous. Où un jeune homme recouvre l’usage de la marche grâce à l’amour de sa famille, des amitiés profondes et une volonté à toutes épreuves, et l’accompagnement de professionnel à l’écoute.
  • Un hiver avec Baudelaire : de Harold Cobert édité le 07/05/2009 par Eloïse d’Ormesson. C’est l’histoire d’un homme qui perd tout. Et pour l’amour de sa fille et d’un compagnon d’infortune et avec l’aide de personnes et de professionnels bienveillant trouvera la force de s’en sortir et de recouvrer une vie social tel que l’entende nos codes.
  • Vivre et mourir comme un homme : de Cécile B. Loupan  (Auteur), Laetitia Dosne  (Auteur), Jean Leonetti (Préface) Guide pratique des soins palliatifs et de l'accompagnement de la fin de vie édité  le 16 septembre 2010 chez Broché

" C'est un guide précieux pour vivre et mourir comme un homme dans une dignité qui se définit plus par le respect de l'autre que par l'estime de soi et qui donne du sens à nos existences. Ce livre sera d'une grande utilité à tous les professionnels engagés dans leur mission mais aussi à tous nos concitoyens qui doivent être sensibilisés aux problèmes posés par la fin de vie. " Jean Leonetti[2]

  • Faut-il légaliser l’Euthanasie ? de Michel Hautecouverture paru le 26/09/2002 chez les éditions Le Pommier. Michel Hautecouverture tente de nous éclairer, par cet ouvrage, sur cette question délicate. Il se demande notamment si, dans les conditions de nos sociétés occidentales, il est légitime de légaliser une pratique illégale, comme l'ont fait nos voisins belges et hollandais. Ou bien s'il ne serait pas préférable de développer les soins palliatifs, alternative plus humaine à l'acharnement thérapeutique ?

Je suis un peu restée frustrée ! J’aurais aimé avoir également le ressenti de sa famille face à ce drame. Le mari, la fille d’Angèle, ils n’ont en effet pas subi la douleur physique comme Angèle mais n’ont-ils pas souffert moralement ? Comment aurait-on pu les aider, les accompagner. Qu’auraient-ils attendus ou voulu du corps médical ou social de l’établissement où se trouvait leur femme et maman ?

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