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Sommes-nous propriétaires de nous-mêmes ?

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Par   •  28 Février 2020  •  Compte rendu  •  1 130 Mots (5 Pages)  •  667 Vues

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Texte 7 : Sommes-nous propriétaires de nous-mêmes ?

Benjamin Franklin nous dis que : « Un peuple prêt à sacrifier un peu de liberté pour un peu de sécurité ne mérite ni l'une ni l'autre, et finit par perdre les deux".

Dans l'ouvrage Justice, écrit par Sandel et publié en 2009, le chapitre « Sommes-nous propriétaires de nous-mêmes ? », l'intervention de l'Etat pose problème car cela veut dire que l'on n'est pas à 100% propriétaire de nous mêmes. Ainsi dans l'extrait nous voyons   l’Etat est un frein dans l'exercice de notre liberté. L’intervention de l’Etat biaise les principes de liberté. Le libertarisme qu'il défend est une philosophie politique pour laquelle une société juste est une société dont les institutions respectent et protègent la liberté de chaque individu d'exercer son plein droit de propriété sur lui-même. 

Toutefois nous pouvons nous demander s'il est souhaitable de vivre dans un Etat libertarien ?  L’intervention de l’Etat favorise-t-il la propriété de soi ? Devons nous supprimer l’Etat pour favoriser la propriété de soi ?

Dans un premier temps nous voyons que la propriété de soi implique l’attrait pour le libertarisme puis dans un second temps nous nous demandons si nous sommes propriétaire de nous même selon les principes de justice.

I- La propriété de soi implique un attrait pour le libertarisme

La propriété de soi est montrée tout d’abord comme étant une idée intéressante. La propriété de soi  chez Sandel implique la non présence de L’Etat. L’Etat intervient dans la société ce qui met à défaut la propriété de soi. L’Homme souhaite être propriétaire de soi c’est pour cela qu’il trouve immoral l’idée de sacrifier des droits individuels pour le bien être d’autrui. Michael J.Sandel explique pourquoi nous somme attirer par le libertarisme. Il  met  en évidence le poids du droit individuel sur le droit collectif. D’après cette théorie, l’individu montre que personne ne peut disposer de sa vie pour le bonheur d’autrui.

Sandel évoque certain cas notamment où lorsque certaines circonstances semble justifier l’idée de disposer de notre liberté de choix. Il prend l’exemple du sacrifice, on pourrait sacrifier une personne pour garantir le bien être du plus grand nombre .Cette  idée est immorale car nous n’avons pas son consentement et nous renions à notre  droit de propriété. Sandel montre que si nous sommes propriétaires de nous même alors nous pouvons exercer certains choix qui vont aller à l’égard de l’Etat. Différents exemple peuvent affirmer cette idée. Sandel nous dit que l’Etat ne doit pas  intervenir et ne doit pas iterdire certain choix individuels notamment la prostitution, la contraception ou l’avortement car les femmes devraient être libres de choisir ce qu’elle font de leur propre corps ( ligne 19). Les Adultes consentants doivent pouvoir exercer leurs choix d’une façon libre sans être contraint par les lois imposé par l’Etat qui repousse ces idées vu comme étant mauvaise pour la société.

Sandel nous expose les enjeux politiques que l’idée de propriété de soi provoque. Il nous interroge sur le rôle de l’Etat. En effet l’Etat dicte notre manière de vivre d'après une conception de justice en nous assurant nos  droits mais aussi en nous imposant  des contraintes. Elle nous restreint donc dans notre liberté d’action. Les propositions de lois sont ainsi souvent controversé et sujet à des débats. Nous avons des opinions divergentes et une loi votée ne pourra avoir le consentement de chacun des citoyens.

 La propriété de soi implique donc une liberté de choix. Cette idée  semble être au cœur du raisonnement moral. Elle rencontre néanmoins  de nombreux  obstacles ; et elle peut être confrontée à différents types de raisonnements.

II. Somme-nous propriétaire de nous même selon les conceptions de justice ? 

 Nous voyons différents types de conception de la justice notamment le libertarisme, utilitarisme (une doctrine en philosophie, politique ou en éthique sociale qui prescrit d'agir (ou de ne pas agir) de manière à maximiser le bien-être collectif, entendu comme la somme ou la moyenne de bien-être (bien-être agrégé) de l'ensemble des êtres sensibles et affectés.),  L’Etat de nature ( Un Etat anarchique où les individus ne dépendent de personnes) , la liberté transcendantale (c'est la faculté par laquelle l'individu peut disposer de lui-même et déterminer sa volonté en l'absence de toute contrainte physique, c'est-à-dire indépendamment de la causalité naturelle (chez Kant par exemple). Est dit libre l'homme qui se gouverne selon sa raison.)

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