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Le Misanthrope, MOLIERE

Fiche : Le Misanthrope, MOLIERE. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  5 Mai 2019  •  Fiche  •  2 455 Mots (10 Pages)  •  718 Vues

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Le Misanthrope, MOLIERE

Chimérique et raisonneurs

I/ Alceste, la mélancolie et l’imaginaire

  1. La mélancolie, origines médicales et textuelles
  • Théorie des humeurs > venue des medecin grecs (Hypocrate et Galier) composée de la bile jaune /colère/, noire, le sang et le flegme

 (Flegme=lymphe)  flegmatique >calme    AIR         Bilieux (bile jaune) > colérique

                    EAU                                      FEU

 Atrabilaire (bilenoire) >mélancolie            TERRE        sanguin  (sang) > jovial

Le génie peut être attribuer à la mélancolie > caractéristique du génie pour Aristote

  1. La dévalorisation du mélancolique
  • 17e s’impose esthétique de la nature contre l’informe > régulé par ordre social et morale
  • St Francois de Sales : libérer l’ame et la réconcilier avec elle-même
  • L’ethique l‘honnête homme > mesure, modération et civilité donc comportement d’ Alceste n’est pas possible
  • Ethique de la tolérance > synthèse de modèle antique

_ HORACE l’aurea mediocritas  

_ARISTOTE, Ethique á Nicomaque  

La tempérance n’est pas absence de troubles mais pondération entre trop et trop peu.

  •  Epoque classique est désabusée par rapport valeur héroïque de Louis XIII, avec maitrise sur soi même ds la tempérance mais singularité ss excès
  1. MOLIERE « poétique du ridicule et égarement de l’imagination »
  • Patrick DANDREY, Molière ou l’esthétique du ridicule comédie classique recherche miroir du monde speculum mundi et mimesis en opposition á la farce et vis comica 
  • Corneille « comédie sans comique »

M cherche la réhabilitation du rire et cherche théoriser la poétique du ridicule. Ne se fixe pas caractéristique extérieure > au dela des apparences pr débusquer origine du ridicule et la trouve ds fascination ds image chimérique avec égarement de l’âme  > optique du ridicule

Alceste trouve joie á ne pas se trouver ds mœurs société et Phylinte qui lui sert de contre poids ( couple avec un perso illusionné et autre qui est lucide qui voit ce que les autres refusent de voir)

M y voit une maladie de l’âme. C’est la psuké (imaginaire) contre la phusis (nature) Mélancolie devient du côté de la psuké en l’écartant de la maladie et se détache de la phusis.  

II/ Alceste, personnage comique ?

La cohérence psycho n’a pas de but car pls perso avec pls pdv d’un seul

  1. La question du ridicule
  1. L’optique du ridicule > ridicule insérant á la personnalité une trace mentale et psycho et non plus comme les petits marquis avec trace basées sur extériorité et des perso interchangeables
  2. Alceste perçu par le public du XVIIe > incarne insociabilité et l’isolement face à l’idéal de honnête homme/ civilité + défend morale héroïque décalée pour 17e « un homme d’un autre temps » en rupture morale mondaine + extravagance de la mélancolie entre abattement et fureur => s’oppose aux sceptiques et libertins(Jassendi) + A a un langage hyperbolique qui devient manifestation de la mélancolie,+ représentation du monde veut faire triompher la justice morale (sc 5) Prétention être le seul sage ds monde de fous + hypertrophie du MOI avec image avantageuse du MOI = ce que dénonce le 17e avec l’amour propre comme puissance d’illusion ( Erasme) => A a figure de théâtre avec pls rôles donc allusion interne au th de M ( salon de Célimène devient rôle comique pr les rieurs)
  3. L’affaire du sonnet(acte 1 sc 2)  > ravive comique à ressort (bon á mettre au cabinet)
  1. Du « caractère » au personnage de « drame »      BERGSON
  1. Le « type » n’est pas hyperbolique mais ds la norme         B place la comédie entre l’art et la vie « ce que le drame va chercher et amène á la pleine lumière c’est une réalité profonde qui nous est voilé svt ds notre intérêt même ce que le dramaturge ns met ss nos yeux c’est le déroulement d une âme c’est une rame vivante de sentiment et d’événement qql chose enfin qui s’est présenté une fois pour ne plus se reproduire jamais »
  2. Ce qu’atténue ou contredit le ridicule d’Alceste > complexité du caractère car ténébreux, charme pas seulement chagrin mais reconquis par Célimène qui elle n’est pas type de la coquète = vit ds faculté de vivre ss lendemain et vivacité donc au dela de la coquète
  3. La verve satirique > la voie de auteur n’est plus audible Le M est écrit pdt attaque du TARTUFFE qui affecte M et on entend voix de M á travers Alceste qui attaque Diatribe d’A contre le monde et les hommes qui montre amertume de M satire oscille entre véhémence et ? A apparait comme chevalier du genre humain contre les mœurs du temps ( métaphore du temps héroïque)
  1. Ethique et philosophie de l’être
  1. Ethique d’Alceste > transparence   et adéquation avec ce qu’on dit et ce qu’on pense
  2. Esthétique moliéresque du naturel      BARON XVIIIe > aspect mondain où ethos galant et mondain de 1660
  3. Pas de psychologie de « plane »  demande compromis qui n’est pas fidèle à son éthique
  • Molière fait la parodie de genre mondain        Don Garcie (Molière ou Corneille ?)  avec rhétorique ENCOMIASTIQUE + pratique du rire sanction qui humilie + passage du rire ds la salle au rire sur scène                        ( G.DEFAUX) avec division du public qui s’interroge sur sa légitimité et perd de sa franchise et spontanéité = mauvaise conscience

III/ Le raisonneurs : fonctions dramatique, éthique, esthétique

« Ethique de la lucidité », « le truchement de l’évidence » (P.DANDREY)

  1. Fonction dramatique
  1. Extérieure aux enjeux et intérieure aux débats
  2. Repère pour le public > public interne de lector infabula ds l’action
  3. Structure dramatique, égarement chimérique vs raisonneur obsessionnel
  1. Fonction didactique
  1. Deux types de « vrai » > le bon sens et > sagesse mesurée et proportionnée entre objet et son principe (Phylinte qui tend á l’allégorie de la raison et de la vérité > ds regard Alceste P incarne l’ami du genre humain)
  2. Statut d’observateur narquois> P a un ton ironique ds ce qu’il observe not A, statut de conseiller, tente de réconcilier
  3. Survol critique des interprétations du perso > BRUNETIERE, FAGUET est représentant de la philosophie de la nature et du juste milieu bourgeois > Rene BRAY philo de contre poids face à déraison passionnel oú le th devient un but et non plus un moyen > GUTURIRTH sagesse mesuré teintée de ridicule > DEFAUX (les métamorphose du comique) évolution de la prod de Molière not les grd comédie censurée et met àtravers ses perso cette évolution où P est comme lucidité désabusé et lasse de l’espèce humaine
  4. Un palimpseste retravaillé de lectures > superposition
  • Ethique à Nicomaque, ARISTOTE> équilibre et non juste milieu arithmétique  / absence de trop peu ou de trop donc jamais basculement ds excès
  • HORACE, Epitre L.6 « le sage porterait le nom d’un censé, le juste celui d’injuste s’il rechercherai les vertus avec excès »
  • Somme des courant Aristotéliciens, stoïciens et sceptique > def de la vertu comme juste milieu avec un cote insuffisance et autre excès ARISTOTE « juste milieu entre peur et audace »  Ni de la complaisante ou flatterie ni de l’humeur querelleuse
  • MONTAIGNE, de la modération l.30 > s’ettone de la nature si modéré « j’aime les natures tempérées et moyennes, l’immodération s’il elle m’offance elle m’etonne et me met en peine de la baptiser »
  • L’honnete homme du XVIIe, morale mondaine de la civilité > idéal qui s’oppose aux petits marquis BALTAZAR CASTILIONE, Le courtisant l’homme de cour 2 tendances * optimiste, hédoniste * sceptique désabusé/ anatomistes de l’âme
  1. Pouvoir de la dramaturge et comédie problématique
  1. Le raisonneur/ le chœur antique > sagesse entre p et corps social car pour spectateur incarne équilibre naturel qui lui pousse à réfléchir sur les normes et ce qui aurait plus fonctionner, s’éloigner de la DOXA acquise
  2. La dynamique de l’écriture dramatique > synthèse système de pensée libre ds dramaturgie, P extrait des modèles avec citations s’incrivant ds modèle de pensèes , toute voix théâtrale est partiale et il faut la ramener à un réseau donc pas vecteur de vérité extérieure
  3. Mouvement pendulaire (MONTAIGNE) > bipolarité de discours raisonneur/chimérique couple indissociable qui reflète une conception duelle de la sagesse, mélange lucide
  4. La comédie/ problématique « critique de la raison comique » > P et A permettent emboitement ( 3 postures qui jettent lumière sur les autres et éclaire différentes pdv) Flegme de P, aucun perso n’incarnent vérité > désamination de la vérité et de la lucidité oú vérité tjrs mêlé d’ombre avec travaille sur le masque et métaphore, mécanisme du rire > le public rieur se trouve sur scène et dissociation du spectateur alors le couple n’est plus sérieux/ plaisant qui est dépassé ss pouvoir supprimer un élément > rien ne peut être tout l’un tout l’autre

Cours N·2 Le Misanthrope et la question de l’art de plaire

-une comédie miroir – une comédie qui outrepasse le temps -art de déplaire

Est il possible de lire la pièce en mettant en avant le misanthrope au premier plan au détrimant des autres ?

Michel Char “le texte est ce que l’on commente” unité du texte n’est jamais que la projection de la coérance de l’analyse→ la meilleure analyse n’est pas celle qui met le texte en serrure mais qui part un petit nb d’hypothèses va rendre compte d’un plus grand nombre de faits.

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