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LA MUSIQUE CULTURE GENERALE

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Par   •  7 Mai 2021  •  Cours  •  2 052 Mots (9 Pages)  •  1 977 Vues

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Virginie Godé

BTS Tourisme

Groupe Alternant

Le 24/11/2020

Examen BTS blanc

Culture Générale

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Synthèse documents :

                Dans notre société actuelle la musique fait partie intégrante de notre culture. Elle est en effet un véritable mode de communication et un langage à part entière. Elle peut être a foi source de bonheur et d’apaisement, mais également source de tristesse et de souvenir passés.

                Le corpus est constitué de cinq documents. Le premier est un extrait du livre de Francis Wolff, Pourquoi la musique ? « La musique est-elle quelque chose ? », sortie en 2015. L’auteur cherche ici à définir ce qu’est la musique et à quelle définition celle-ci répond. Pouchkine, dans son extrait de pièce de théâtre « Mozart et Salieri » paru en 1830, parle quant à lui de la façon dont la musique prend place dans la vie d’un Homme, de son impact et de sa façon dont elle a de pouvoir de rester dans l’esprit de quelqu’un. Le troisième document du corpus est un extrait de l’essai de Pascal Quignard « La haine de la musique », publié en 1996. Celui-ci évoque sa haine pour la musique et la capacité de celle-ci à devenir un véritable fardeau. Le quatrième document est un extrait du livre « Les bienfaits de la musique sur le cerveau », d’Emmanuel Bigand en 2018. Il nous explique l’importance que peut avoir la musique sur notre cerveau et les bienfaits de celle-ci sur nos peurs et notre stress. Pour finir le dernier document du corpus est un extrait du livre « Dans les rapides », de Maylis de Kerangal, sorti en 2007. L’auteur analyse ici les sentiments que l’on peu éprouver lorsque l’on entend une chanson, une voix ou une vocalise. A la suite de la lecture de ses différents documents, il est intéressant de se demander,

Si la musique n’est vraiment que source de bonheur ?

Nous verrons dans un premier temps que la musique est partout autour de nous et depuis toujours, qu’elle nous permet de libérer en nous diverses émotions. Qu’elle nous éveille et nous apaise. Puis nous verrons qu’elle n’est pas seulement bénéfique et que parfois elle peut être source de tristesse jusqu’à devenir un véritable calvaire pour celui qui l’écoute.

La musique accompagne souvent nos moments festifs, nos moments de joie et nos moments de partages. Un son, une mélodie, une vocalise peut à elle seule provoquer en nous de nombreuses émotions de plaisirs et de bonheurs. Elle éveille nos sens et fait ressortir nos émotions. Dans le livre de Maylis de Kerangal, on peut apercevoir la capacité de la musique à faire ressortir en nous toutes une multitude d’émotions. Il semble d’ailleurs évident pour cet auteur que la musique rend vivant, qu’elle est capable de nous bouleverser et de s’accaparer de notre corps tout entier et de prendre tout l’espace autour de nous. Et pénètre dans nos cœurs, parfois même quand on ne s’y attend pas. Francis Wolff dans son extrait de livre de « Musilangage », cherche-lui à déterminer ce qu’est la musique et à quel moment pouvons-nous la caractériser en ce nom. Selon lui la musique est un rythme, une sonorité, une vocalisation. La musique est un son. Pour Francis Wolff la musique se retrouve partout, dans la danse, dans la poésie. La musique est un art, l’art de composer la musique. C’est d’ailleurs dans l’extrait de la pièce de théâtre de Pouchkine que celui-ci met en situation un artiste qui doit composer un Requiem. L’art est un métier, un travail. Tout le monde n’est pas capable de composer la musique.

   Dès le plus jeune âge, avant même la naissance, l'être humain est sensible au son, au rythme, à l'harmonie et au silence. La musique contribue au développement du cerveau. Elle peut même en effet, être bénéfique pour la réussite scolaire, car elle permet d’apaiser nos peurs dans des moments de stress, même intense. Emmanuel Bigand nous explique que la musique à une certaine vertu thérapeutique, qu’elle apporte sérénité et bien-être et qu’elle a la capacité activer une partie du cerveau, de le stimuler et ainsi de le rendre plus efficace. La musique stimule nos neurones, afin de la rendre plus à même de comprendre et de mémoriser certaines choses. Elle canalise les pensées. Cependant celui-ci évoque le fait que toutes les musiques ne sont pas capables d’apaiser.

On retrouve de la musique dans toutes les sociétés et partout autour de nous. Celle-ci à la capacité de nous envouter et certains airs restent dans notre tête contre notre gré. C’est à ce moment-là que la musique peut devenir un véritable calvaire. A force d’entendre une chanson, une mélodie ou même seulement une note, celui-ci peut nous rester en tête un peu trop longtemps. Pascal Quignard nous dit que la musique peut être une véritable tentatrice qui nous amène tout droit vers la mort. Qu’elle nous attire et ne nous lâche plus. Il la compare aux sirènes dans le comte d’Homère qui attire les marins perdus au fond de l’océan grâce à leurs mélodies et leurs chants. Puis à un hameçon qui saisit les âmes. Il semble évident que la musique ne serait alors pas seulement bénéfique pour celui qui l’écoute. Et qu’elle serait même un fardeau. Pouchkine dans sa pièce de théâtre met d’ailleurs en évidence la musique qui hante, qui tourmente et qui reste dans la tête.

Emmanuel Bigand s’exprime quant-à-lui sur le fait qu’il est important de bien choisir sa musique, car le cerveau est capable de déterminer si une musique est stressante ou apaisante. Il arrive à reconnaitre une tonalité par rapport à une autre. Malgré tous ses aspects positifs, la musique semble avoir également certains aspects négatifs. En effet, elle peut aussi nous rendre tristes mélancolique, ou faire rejaillir en nous de mauvais souvenirs. Nous ne sommes pas tous égaux face au sons et aux tonalités. Et certains peut être assimilés comme de mauvais souvenir, gravé à jamais dans la mémoire d’une personne. Pour Pascal Quignard, la musique est un véritable calvaire, source de peine et de souvenirs durs. Il parle même de haine face à la musique. Il associe par ailleurs, la musique aux camps de concentrations, à la discipline et à la hiérarchie. La musique en temps de guerre, qui renoue avec des souvenirs de tristesses et de peurs. La musique n’est pas seulement joyeuse.

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