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TPE sur la Grande Barrière de Corail.

Rapport de stage : TPE sur la Grande Barrière de Corail.. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  1 Mars 2017  •  Rapport de stage  •  2 734 Mots (11 Pages)  •  1 374 Vues

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Intro

La grande barrière de corail est le plus grand récif corallien du monde. Comptant plus de 2900 récif et plus de 900  île, elle s’étire de burdinberg jusqu’à la point du cape York, soit une superficie de 344 000 km carré. Environs la moitié de la superficie de la France. Considéré comme la plus grande structure vivante de la terre. Chaque année la grande barrière de corail accueil 2millionsde touristes, ce qui a un impact évident sur l’économie du pays ( avec par exemple la création d’emplois.

Plan

  • 1) La Grande Barrière de Corail:
  • A) description de la barriere
  • B) Un espace menacé qu’il faut absolument préserver
  • C) Des solutions pour y remédier
  • 2) Impact économique sur  le pays:
  • A) Création de richesse
  • B) quel sont les éléments qui ont contribué à la destruction de la barriere ?
  • C) L’emploi en question ?
  • 3) étude de cas sur  la barrière de corail du japon
  • A) Comment le japon crée ses barrières de corail artificielles
  • B) Est -il possible d’adapter le système japonais à la grande barrière de corail?



Axe 1 petit A

La préoccupation de la protection de la nature est anciens, les parcs nationaux sont nés à partir de la fin du 19e siècle et se sont multipliés tout au long du 20e siècle. Pourtant, avant la fin des années 1960, la protection de l’environnement reste un domaine d’amoureux de la nature plus qu’un débat sur l’avenir de l’homme. C’est à partir des années 1970 que se développe, dans les sociétés du monde occidental, l’idée que notre environnement vital est menacé ; une conception plus radicale de sa protection apparaît. En 1971 c’est la création, par un groupe d’écologistes du Canada et des États-Unis, du mouvement Greenpeace pour protester contre les essais nucléaires 

 En 1972 la création du Programme des Nations Unies pour l'Environnement (PNUE) montre que la prise de conscience n’est pas un phénomène marginal.

La création, en 1975, de l’immense parc marin autour de la Grande Barrière intervient donc dans le contexte de l’émergence d’une vision militante de la protection de l’environnement. Le parc se met en place alors que la fréquentation touristique est encore très discrète sur le récif et que les mouvements écologistes marquent leur temps par des actions spectaculaires.

Le monde marin représentant plus de 90 % des espèces de la biosphère, la très riche vie des récifs coralliens apparaît comme un domaine encore largement inexploré mais surtout comme un milieu dont la préservation est capitale.

Un rapport d'étape présenté à l'Unesco par le gouvernement australien «démontre sans équivoque l'engagement du gouvernement à améliorer la gestion et la protection de cette merveille de la nature», a estimé le ministre de l'Environnement Greg Hunt. L'Unesco a prévenu Canberra( la capitale de l'Australie )que sans des mesures décisives pour limiter le développement industriel du littoral et la qualité des eaux de la Grande barrière, celle-ci serait portée à la liste des sites du «patrimoine mondial en danger» 

Le Comité du patrimoine mondial de l'Unesco, réuni à Bonn le 1er juillet (2015), a rejeté à l'unanimité l'inscription de la Grande Barrière de corail sur la liste du patrimoine mondial en péril et félicité l 'Australie pour sa gestion du récif corallien.

Selon ce rapport, l'Australie a notamment fait une priorité de la lutte contre une étoile de mer coralliphage (qui s’expend sur les coraux et y vit) et s'efforce de réduire les dépôts de sédiments et de nitrates provenant en particulier de l'agriculture.

B) Comment s’est-elle dégradée?

  • 1. L’industrie du charbon

L’expansion de l’industrie du charbon, synonyme d’augmentation de la pollution et du nombre de navires nécessaires au transport, menace lourdement l’existence du récif. La bonne santé du corail dépend, entre autres, de la température de l’eau. En raison des changements climatiques, la température de l’eau augmente. Or le charbon est la source d’énergie la plus polluante, avec 30% des émissions de CO2 mondiales, et l’Australie en est le premier exportateur international…

2. Le blanchissement du corail

Le récif subit à l’heure actuelle le pire épisode de blanchissement de son histoire et les scientifiques sonnent l’alarme : sur les 520 récifs récemment analysés par le Centre australien de recherche sur les récifs coralliens, 516 étaient victimes de blanchissement et pourraient ne pas s’en remettre. La direction du Parc marin de la Grande Barrière de corail (DPMGBC) a émis la plus haute alerte possible au blanchissement (bleach) concernant la partie nord du récif : « blanchissement régional grave ».

3. L’acidification des océans bleach

Entre un quart et un tiers du CO2 lié aux activités humaines est absorbé par les océans chaque année, soit huit milliards de tonnes. En volume, cela équivaut à plus d’un milliard de piscines olympiques. Ce CO2 se dissout dans l’eau pour former un acide, appelé acide carbonique. Avec l’augmentation des concentrations de CO2 dans l’atmosphère, des quantités toujours plus importantes de ce gaz sont dissoutes dans les océans.

5. Les catastrophes naturelles

Les cyclones et autres catastrophes naturelles détruisent le corail. De plus, en cas d’inondations ou de crues, des torrents d’eau chargés de sédiments se déversent dans l’océan, balayant les prairies marines.
Peu à peu, les dégâts ainsi occasionnés se répercutent sur les populations de dugongs (
Un dugong animal broutant les fonds marins à la recherche de plantes aquatiques) et de tortues. Les changements climatiques ne font qu’augmenter la fréquence de ces catastrophes. En 2011, le cyclone Yasi, avec des rafales jusqu’à 285 km/h, s’est fendu un passage au travers du récif, détruisant environ 13% de sa surface.

6. Les couronnes d’épines

La couronne d’épines (encore appelée acanthaster) est une espèce d’étoile de mer qui consomme quotidiennement l’équivalent d’une grande assiette de corail. Par sa consommation, elle est responsable de 42% du corail disparu. Les couronnes d’épines connaissent régulièrement des pics de population, le dernier en date ayant débuté en 2010.

La stratégie à court terme des équipes de contrôle des populations repose sur l’utilisation de divers procédés d’injection, mais sur le long terme l’objectif est une meilleure préparation en amont du prochain pic de population.

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