Analyse de la notion de vérité

LA VERITE

1. Analyse de la notion de vérité

Vérité ≠ mensonge, erreur (involontaire)

Un menteur qui se trompe peut dire la vérité.

Ma parole et ma pensée 🡪 sincérité ≠ MENSONGE

Ma parole et la réalité 🡪 vérité ≠ ERREUR

Thomas d’Aquin (St Thomas) XIIIè s. Somme Théologique

« La vérité est la conformité de l’intellect et du réel »

Il y a correspondance entre l’intellect et le langage (se parler à soi-même). Je ne prends conscience de ma pensée que grâce au langage. Les choses ne sont ni vraies ni fausses : ex. les fausses dents

Les choses sont réelles ou fictives. Il ne faut pas confondre vérité et réalité. Réel ≠ fictif≠vrai ≠faux

1. Problème moral du mensonge

Mensonge faute morale. erreur≠ faute.

Faute : non-conformité d’une action à une règle (j’aurais dû..)

Les règles morales proviennent d’une instance intérieure à moi-même : la conscience morale mensonge 🡪 problème moral/ d’éthique (mœurs) règles de vie, comment bien vivre ? mentir est-ce toujours une faute morale ?

Erreur involontaire : Comment ne pas se tromper ? critères de la vérité : comment on reconnaît un énoncé vrai ?

1. Problème du scepticisme

1. Les opinions et croyances sont diverses. Les opinions sont relatives aux individus.

Universel tous les Hommes

Particulier un groupe, une communauté, plusieurs

Singulier 1 seul individu

Les opinions sont particulières

Les énoncés vrais sont ceux qui valent universellement.

1. 1er critère : la preuve / la démonstration

2ème critère : l’expérience sensible

Dès l’Antiquité certains philosophes ont pensé que ni l’expérience ni la preuve n’étaient fiables à 100%. Pour ces philosophes, nous n’avons pas le droit d’être sûrs de ne pas nous tromper. Je dois apprendre à douter, c’est la thèse fondamentale du scepticisme ; qui s’oppose au dogmatisme. Les dogmatiques pensent que l’on a le droit d’être certains de quelque chose.

PYRRHON (IVè s av JC) ; Pyrrhonians

SEXTUS EMIRICUS (Romain au IIe s ap JC) 🡪 600 ans de différence

1. Deux arguments sceptiques contre l’expérience sensible les sensations.

• Les sensations ne nous montrent pas les choses telles qu’elles sont, elles ne nous montrent que des aspects des choses à notre point de vue. Par exemple je ne peux jamais voir en même temps les 6 faces d’un cube. Nous ne sentons pas la Terre tourner.

Dans Les vies et les doctrines des philosophes illustres, Diogène Laërce, dit que ce que nous voyons est une apparence, un aspect des choses. Telles les choses apparaissent, telles non pas elles sont par nature, mais elles apparaissent seulement.

Une démonstration est « un processus de validation objective, c’est-à-dire de justification d’une hypothèse à partir d’un raisonnement ». Comte Sponville, Dictionnaire philosophique

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