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Le musée Guggenheim de Bilbao

Commentaire d'arrêt : Le musée Guggenheim de Bilbao. Recherche parmi 303 000+ dissertations

Par   •  11 Octobre 2025  •  Commentaire d'arrêt  •  291 Mots (2 Pages)  •  6 Vues

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Inauguré en 1997, le Musée Guggenheim de Bilbao, conçu par l’architecte américain Frank Gehry, est devenu un symbole mondial de l’architecture contemporaine. Situé au bord du fleuve Nervión, au cœur du Pays basque espagnol, ce bâtiment a transformé l’image de toute une ville.

L’édifice se distingue par ses formes courbes, ses volumes imprévisibles et sa façade recouverte de titane, qui reflète la lumière comme une peau vivante. Gehry voulait rompre avec les lignes droites et rigides de l’architecture traditionnelle pour créer une œuvre presque organique, semblable à un navire ou à un poisson en mouvement.

À l’intérieur, les espaces sont vastes, ouverts, et souvent déroutants : les visiteurs y perdent leurs repères, comme dans un labyrinthe artistique. Le musée abrite des collections d’art moderne et contemporain, mais son architecture elle-même est devenue la pièce maîtresse de l’exposition.

Le Guggenheim de Bilbao n’est pas seulement un musée : c’est un acte de renaissance urbaine. Grâce à lui, la ville industrielle et grise d’autrefois s’est transformée en destination culturelle mondiale. On parle même d’un phénomène économique et culturel : « l’effet Bilbao », preuve qu’un bâtiment peut changer le destin d’une ville.

1. Un chef-d’œuvre signé Frank Gehry

Inauguré en 1997, le Musée Guggenheim de Bilbao est l’une des créations les plus emblématiques de l’architecte Frank Gehry, figure majeure de l’architecture déconstructiviste. Son style repose sur la rupture avec les formes géométriques classiques : ici, les lignes droites disparaissent au profit de courbes ondulantes, de volumes superposés et de formes asymétriques qui semblent flotter.

Gehry a utilisé un matériau inhabituel pour l’époque : le titane, dont les plaques recouvrent le bâtiment. Ce métal léger, souple et résistant crée des reflets argentés qui changent de couleur selon l’heure et la météo. Le musée semble ainsi vivant, en perpétuelle transformation.

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