TIA DEES : la schizophrénie
Étude de cas : TIA DEES : la schizophrénie. Recherche parmi 303 000+ dissertationsPar AAngelaa • 25 Octobre 2025 • Étude de cas • 3 299 Mots (14 Pages) • 16 Vues
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Sommaire
TIA Partie 1.
La schizophrénie
- Contexte du stage, introduction questionnement, plan……………………..……..…1
- Définition de la pathologie et contexte historique. Comorbidité de la schizophrénie / le morcellement………………………………………..……………………………2
- Réflexion, hypothèses ...............…………………………………….…….………3/4
TIA Partie 2.
Etayage – supports - ouvrages
- La relation entre le corps et l’esprit……..…………………………………………...5
Facteur neurologique et biologique – impact sur l’hygiène
- les mécanismes neuronaux et chimiques dans la schizophrénie et la distorsion perspective..................................................................................................................5
- Les hormones et le cortex cérébrale............................................................................6
- relation avec leur corps et leur environnement.........................................................6/7
- la non-conformité aux attentes sociétale et sociale / biais comportemental..............7/8
- La notion d’hygiène....................................................................................................8
- Introspection / Conclusion.......................................................................................8/9
Bibliographie – citation……………………..……………………………………………...
Remerciements.......................................................................................................................
Du 12 Novembre 2024 au 7 février 2025 j’ai eu l’occasion d’être stagiaire au sein d’un service d’accompagnement à la vie social et un médico-social pour adultes handicapés (SAVS-SAMSAH). Ce service a pour mission d’accompagner à l’autonomie individuel et sociale, d’évaluer les besoins et élaborer des projets de vie personnalisés avec les bénéficiaires. C’est également un soutien aux actions de la vie quotidienne. Il facilite l’accès aux soins et permet le maintien ou la restauration des liens familiaux, sociaux, sociétaux, et professionnels.
Ce service reçoit tous types de handicapes dont le handicap psychique. Nous rencontrions donc des personnes ayant divers troubles tels que la bipolarité, l’autisme ou encore la schizophrénie.
J'ai rapidement constaté que les personnes atteintes de schizophrénie, que ce soit celles accueillies dans notre service ou celles que nous visitons à domicile, rencontrent des difficultés significatives en matière d'hygiène. Ces difficultés se manifestent notamment par des problèmes liés au port de vêtements propres ou renouvelés, ainsi qu'à la prise de douches régulières… Plus largement, des difficultés dans le domaine du "prendre soin de soi".
C'est précisément avec ces mêmes personnes que nous mettions en place un accompagnement spécifique axé sur l'hygiène personnelle et domestique, c’était un des axes de leurs projets de vie personnalisés. Raisons pour lesquelles je me suis donc questionner sur l’origine et le lien qu’il y a entre le trouble schizophrène, l’hygiène, et l’entretien.
Mon questionnement résulte donc de ces diverses situations plus ou moins similaires auxquelles j’ai pu être confrontée :
Comment les symptômes de la schizophrénie influencent-ils les pratiques d'hygiène personnelle ?
Dans un premier temps j’exposerais les concepts historiques et définitions de la schizophrénie. Dans un second temps j’analyserai les divers comorbidité de ce trouble et les interprétation que j’ai pu m’en faire, Enfin Pour m’outiller dans ce questionnement et dans cette démarche je m’appuierais sur divers articles, ouvrages, et récit de spécialistes dans ce domaine.
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La schizophrénie est un trouble encore largement méconnue du grand public, son concept n’a pas plus d’un siècle, une époque où les connaissances médicales et scientifiques sur les troubles mentaux étaient fort éloignées de celles d'aujourd'hui. Sa complexité tant pour les nombreux facteurs et déterminants de ce trouble que sur la nature complexe et variable des symptômes qui varient d’une personnes à une autres, contribue à la mésestime de cette pathologie, sans compter qu’elle est l’une des maladies mentales les plus stigmatisées et mal comprises. Souvent associée à des idées reçues erronées, elle reste entourée de mystère et de peur.
C’est seulement en 1899 que le psychiatre allemand Emil Kraepelin (considéré comme le fondateur de la psychiatrie scientifique moderne) l’a décrit comme étant « une démence précoce, une psychose chronique survenant chez un adolescent ou un jeune adulte, caractérisée par de graves troubles intellectuels et affectifs, avec une évolution progressive vers un effondrement psychique. »
En 1911 que le psychiatre suisse Eugen Bleuler lui à donner le nom de « Schizophrénie »
Enfin c’est seulement en 2017 que l’INSERM définit la schizophrénie comme étant une pathologie psychiatrique chronique complexe qui se traduit schématiquement par une perception perturbée de la réalité, des manifestations productives, comme des idées délirantes ou des hallucinations, et des manifestations passives, comme un isolement social et relationnel.
Parmi les nombreuses comorbidités de cette maladie, les personnes atteintes de schizophrénie peuvent éprouver un trouble du morcellement ; Pour celles qui en souffrent, cela signifie qu’elles perçoivent leur corps comme étant fragmenté ou dissocié, il ne leur est donc pas uniforme. Ce trouble s’explique par des délires corporels, comme la conviction d'être possédé ou contrôlé par des forces extérieures. Cette perception fragmentée du corps peut rendre difficile la réappropriation corporelle, c'est-à-dire la capacité à reconnaître et à accepter son propre corps comme une entité cohérente et entière, ou comme une extension de leur propre identité, un sentiment d'étrangeté ou de détachement vis-à-vis de leur propre corps, et donc des difficultés à s'identifier à leurs actions et sensations. C’est ce que l’on appel plus communément la dysmorphie corporelle. Ce trouble s’explique aussi par une grande peur irrationnel due à la conviction que l’un des membre de leur corps (bras, jambes…) pourraient se détacher par morceaux, ce qui explique également les difficultés à aller aux sanitaires.[pic 3]
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