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La cellule familiale

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Par   •  6 Janvier 2022  •  Synthèse  •  3 582 Mots (15 Pages)  •  1 246 Vues

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SYNTHESE SUR LA FAMILLE

        Dans notre société, la famille est la cellule de base et une institution. En effet, c’est vers elle que l’on se tourne lorsque nous avons un problème, que nous sommes triste, etc… Généralement, la famille est le premier lieu de solidarité intergénérationnelle. Elle est le fondement même de nos vies, de notre langue maternelle, de nos souvenirs mais aussi de notre développement. La famille peut-être source de bonheur comme de malheur. La famille a quatre grandes fonctions qui sont la fonction de production et de consommation, elle a une fonction économique puisque les différents membres produisent et consomment ce dont ils ont besoin. Elle a également une fonction de socialisation qui consiste à transmettre des valeurs afin de s’intégrer dans la société. Elle a une fonction de procréation, c’est elle qui permet la reproduction des générations. Enfin, la famille a une fonction affective et de protection, elle est considérée comme un refuge, le cocon familial permet le bien-être de ses membres, c’est une source d’épanouissement. Actuellement, il n’existe plus un modèle unique de famille mais bien plusieurs. La société et les mœurs ont évolués faisant ainsi muter les familles progressivement. Ces évolutions ont été marquées par des lois, des manifestations ou encore des droits, permettant aux différentes familles de s’intégrer dans la société. En effet, la famille du 21ème siècle est différente de celle du 19ème  siècle. Nous remarquons un grand changement en 1914, avec l’accès à la contraception pour les femmes. Celles-ci peuvent enfin prendre le « contrôle » de leurs fécondité. Comment pouvons-nous définir la famille au XXIème siècle ? Pour cela, dans une première partie nous allons voir l’évolution et les caractéristiques des familles. Puis, dans une seconde partie, nous parlerons des difficultés rencontrés par les familles.

        En effet, aujourd’hui, en France nous avons plus de modèle unique de famille, on parle des modèles familiaux. Nous avons cinq grands modèles de familles. La famille traditionnelle composée d’un couple d’adultes et de leurs enfants vivant dans le même foyer. Ce modèle est dominant, d’après l’Insee, nous avons en 2017, 70,4% de familles traditionnelles en France. La famille monoparentale, composée d’un parent célibataire et de ses enfants, sont de plus en plus nombreuse. En 2017, 20,3% des familles étaient des familles monoparentales, ce qui représente environ un quart des familles soit 6 millions de personnes. Par rapport aux 25 années précédentes, il y a une augmentation de 32% du nombre de ces familles. Cette évolution s’explique principalement par l’augmentation des divorces et séparations mais aussi de l’indépendance financière de la femme. Généralement, dans ces familles, la mère est davantage présente que le père puisque 85% des parents à la tête d’une famille monoparentale sont des mères. Viennent ensuite les familles recomposées, ce sont les ménages composée d’un couple avec au moins un enfant né d’une union précédente de l’un des conjoints. Ce modèle est assez rare mais se multiplie de plus en plus ces dernières années, en 2017, les familles recomposées représentées 9,3% des familles étudiées par l’Insee. En France, un enfant sur quatre vit avec un beau parent. Tandis que les familles homoparentales, composée de deux personnes de même sexe, étant difficile à recenser, représentent environ 0,2% des ménages familiaux soit 1 ménage sur 500. 80% de ces couples sont des couples de femmes et 300 000 enfants sont élevés par des parents homosexuels. Ces couple ont recourt soit à une adoption depuis la loi de 2018 autorisant les couples homosexuels mariés à adopter. Soit une GMA à l’étranger pour les hommes et une PMA pour les femmes. Ou encore pour certains, ayant eu une vie d’hétérosexuel avant avec notamment des enfants, au moment de la recomposition de la famille, le beau parent peut envisager une adoption de l’enfant de son conjoint. Une autre évolution de notre société est aussi la diminution du nombre d’enfant par famille. Effectivement, l’amélioration des conditions de vie accompagné de la diminution de la mortalité infantile et de la volonté des femmes à avoir le pouvoir de contrôler et maîtriser leurs fécondités ont fait réduire le nombre d’enfant par fratrie. En France, en 2017, nous avions une majorité de familles avec un enfant (36,1% des familles), 42,4% des familles ont deux enfants. 16,2% des familles comptabilisent trois enfants et 5,3% ont au moins quatre enfants. Les familles ayant plus de trois enfants sont, selon les critères des politiques familiales françaises, des familles nombreuses. Celles-ci se font de plus en plus rare, en moins de 100 ans, le nombre de familles nombreuses a été diviser par deux, aujourd’hui une famille sur cinq est une famille nombreuse. Elles représentent 21,5% des familles en France. La zone géographique a aussi  une influence sur le nombre d’enfant par famille mais aussi sur le modèle familial. Les taux de divorces et séparations sont plus élevés dans les grandes tout comme le nombre de familles monoparentales, recomposées et homosexuelles, en effet un ménage sur quatre est une famille monoparentales en grandes villes alors qu’un ménage sur six en zone rurale. Au contraire, le nombre d’enfant est plus faible par famille et les femmes ont leur premier enfant le plus tard dans les grandes villes. Il y a également de plus en plus de couple qui décident volontairement de ne pas avoir d’enfants, ils sont environ 5% en France. «La part de ménages sans enfant mineur augmente, passant de 65% en 1990 à 72% en 2015. Un phénomène dû à la hausse du nombre de personnes seules et de couples sans enfants.» Pour certains sociologues, le fait de ne pas vouloir d’enfant est de pouvoir être indépendant mais aussi pour les femmes c’est préférés se pencher sur leurs carrière professionnelle. La sociologue Charlotte Debest à essayer de déconstruire ces caricatures de personnes sans enfants, les nommant les «SEnVol », et prouver que contrairement aux idées reçues, il n’y a pas que les personnes célibataires qui ne souhaitent pas d’enfants car la moitié des « SEnVol » sont en couples. Les hommes sont beaucoup moins stigmatisés par la responsabilité d’avoir des enfants que les femmes. « La responsabilité de la reproduction reste quasi exclusivement renvoyée aux femmes ». Chaque modèles familiales est encadrés par des lois qui se sont améliorés au fil de leurs évolutions. BAH BAHEF BDZD EH EIORIES BHEZG BBBNA                 Tout d’abord, la filiation est un lien juridique entre les parents et un enfant (lien de parenté). Il existe trois types de filiation, la filiation par reconnaissance par acte de naissance via une déclaration de naissance en mairie. La filiation par effet de la loi qui concerne les couples mariés, ce sont les droits et devoirs afférents au mariage, c’est « une forme de paternité anticipée», le mariage étant plus important que la vraisemblance biologique. Puis la filiation par possession d’Etat qui permet d’établir un lien de filiation entre un parent et son enfant qui se comporte comme tel dans la réalité même si ils n’ont aucun liens biologiques. Ce n’est qu’au 20ème siècle que l’adoption de mineurs se développe, « la Ddass fait son apparition », permettant de placer les enfants des filles-mères dans de nouvelles familles. Mais permet également aux couples ne pouvant pas avoir d’enfant naturellement, de devenir parents. C’est de là que la filiation n’est plus le simple fait de transmettre du patrimoine mais bien comme le fait « d’avoir un enfant ». Puis en 2013, suite à la réforme autorisant le mariage aux personnes de même sexe, l’adoption intrafamiliale permet aux couples homosexuels d‘être reconnus comme parents. La filiation lie les parents et l’enfant, chacun ayant de droits et des devoirs en lien avec son statut. L’enfant à des droits, auxquels ses parents sont soumis comme l’éducation, la sécurité ou encore l’affection. Les parents ont également des droits envers l’enfant comme des droits de garde et de visites. Ces derniers s’exerce dans le cadre de l’autorité parentale. C’est en 1970 que l’autorité paternel devient l’autorité parentale, permettant également à la mère d’avoir l’autorité sur son enfant. Et en 1987, l’autorité parentale est possible pour les deux parents aux couples non mariés et divorcés.  L’autorité parentale confère aux parents des droits et met à leurs charge des devoirs vis-à-vis de leurs enfants mineurs. Ces droits et obligations se traduisent de différentes manières comme veiller sur son enfant, sa santé, son éducation, etc… Selon les cas, l’autorité parental peut-être exercée conjointement ou par un seul des deux parents. Lolilol banana mhhhh tas piquer mon cœur mhhhh, Les familles nombreuses militent également en 1911 pour avoir une meilleure reconnaissance et accéder à des avantages matériels. C’est en 1913 que la loi d’assistance aux familles nombreuses nécessiteuses est adoptée. Puis en 1920, la création d’une médaille de la famille française pour les mères de plus de cinq enfants. Cet ensemble forme le socle de la législation familiale. BANANANANAN Les combats pour l’émancipation et l’individualisation de la femme, ont également permis à celles-ci d’obtenir divers droits comme en 1967 leurs donnant droit à la contraception. Comme vu précédemment, c’est à partir de ce moment que le nombre d’enfants par famille diminue car les femmes prennent en main leurs fécondité. Puis en 1972, l’application de la VEIL légalisant l’avortement pour les femmes, est une grande avancée, notamment pour celles ne voulant pas d’enfant ou ne pouvant subvenir aux besoins du futur enfant par exemple. C’est en 1975, que le divorce par consentement mutuel est voté, jusque-là, ce sont les hommes qui décidés de divorcer mais les femmes n’avaient pas la possibilité de demander le divorce. En 2004, la loi relative au divorce place l’intérêt de l’enfant au centre du divorce, cette loi permet également de simplifier les démarches. Enfin, l’une des dernières grandes avancées est la loi bioéthique avec l’ouverture de la procréation médicalement assistée (PMA) pour toutes les femmes y compris les couples lesbiens.

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