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Crise Financière

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Par   •  10 Juillet 2012  •  1 605 Mots (7 Pages)  •  995 Vues

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Concept de la crise

Définition :

La crise financière est une grande variété de situations dans lesquelles certaines institutions financières ou des actifs vont soudainement perdre beaucoup de leur valeur. C’est donc un problème de fonds pour l'entreprise, qui se traduit par une mauvaise gestion ou par un environnement économique très défavorable pesant sur son activité.

Une crise financière peut être de dimensions différentes (régionale, nationale, mondiale, ou limitée à un seul secteur d'activité…). Son ampleur grandit et peut atteindre l'échelle mondiale à cause de l’effet de contagion (la transmission d’une crise par différents canaux comme des flux commerciaux et financiers, une exposition à un créditeur commun, ou un choc commun aux deux marchés).

D'autres situations qui sont souvent appelées crises financières sont des crashs boursiers et l'éclatement d'autres bulles financières, crises monétaires, ou crises immobilières causées par l'afflux de logements à la vente…

Historique de la crise financière 2001 - 2008

2001 : éclatement de la bulle des « nouvelles technologies »

2002-2006 : gonflement de la bulle immobilière

Les capitaux fuient le secteur des nouvelles technologies et cherchent un nouveau débouché qui offre la même rentabilité. Ils précipitent ainsi le gonflement de la bulle immobilière.

Dans l’euphorie d’une hausse continuelle des prix de l’immobilier, des crédits sont accordés aux salariés pauvres américains (les prêts « subprimes »).

Ces prêts sont garantis par une hypothèque mais le système ne peut fonctionner que si les taux des prêts restent bas et si la valeur des immeubles augmentent en continue, garantissant le capital et les intérêts de ces prêts.

Les organismes de crédits ne conservent pas les créances liées à ces prêts dans leur bilan : ils les « titrisent ». Mêlés à d’autres créances, les prêts « subprime » se retrouvent donc rapidement dans les moindres SICAV (Société d’investissement à capital variable) de « bon père de famille ».

2006 : 〖le taux directeur〗^1 de la Réserve fédérale américaine atteint 5,75 %

En 3 ans, ce taux est passé de 2 % à 5,75 %. Or, les prêts « subprimes » sont le plus souvent à taux variables et indexés sur ce taux.

Des emprunteurs, de plus en plus nombreux, ne peuvent plus payer leurs échéances. Leur logement sont vendus aux enchères et entraîne la baisse des prix de l’immobilier et donc de la valeur des hypothèques.

Entre 2004 et 2007, 1,2 millions d’Américains sont chassés de leur logement.

Juillet 2007 : la chute des organismes de prêts hypothécaires

Les organismes de prêts hypothécaires à risque sont les premiers touchés par l’augmentation rapide des non remboursements de prêts « subprime ». La banque d’affaires américaine Bear Stearns doit fermer deux fonds spécialisés dans ce type de crédit. BNP Paribas suspend 〖la valeur liquidative〗^2 de trois de ses fonds qui venaient de perdre plus de 20 % en moins d’une semaine.

Vendredi 10 août 2007, tout s’accélère

Les banques se méfient des unes des autres et ne se prêtent plus d’argent qu’avec une extrême réticence et à des taux très élevés.

Les banques centrales (la Réserve Fédérale américaine, la Banque Centrale Européenne, la Banque du Japon, la Banque d’Angleterre) interviennent massivement et mettent à la disposition des établissements bancaires (sous forme de prêt) plus de 400 milliards d’euros de liquidités (en dollars, livres, euros ou yens).

Les craintes des marchés s’étendent alors à toutes les opérations de crédit. La valeur des actions des fonds engagés dans le crédit immobilier (même s’il ne s’agit pas de « subprime » mais de prêt à des emprunteurs solvables) s’effondrent. Les valeurs des actions des groupes bancaires font de même.

Pour compenser leurs pertes sur ces marchés, les grands investisseurs se sont mis à vendre des actions qu’ils détenaient dans d’autres compartiments du marché financier. Ces ventes entraînent une baisse générale des cours boursiers. La panique commence à s’emparer des marchés financiers et ces baisses font〖 boule de neige〗^3.

La crise monétaire est devenue une crise boursière qui, partie de Wall Street, n’épargne ni l’Europe ni l’Asie du Sud-est.

Octobre 2007 : les indices boursiers repartent à la hausse

Les chantres du libéralisme crient « victoire ». Selon eux, le marché a triomphé une nouvelle fois, la crise est terminée.

Hiver 2007-2008 : les dominos continuent à tomber

Les banques continuent à être aussi soupçonneuses dans l’octroi de prêts à d’autres banques.

Les faillites se multiplient. La Northern Rock est nationalisée par le gouvernement travailliste (Royaume-Uni). Les géants américains Merrill Lynch et Citigroup font appel à des 〖fonds souverains〗^4 (propriétés de l’Etat du Koweït ou de celui d’Abu Dhabi) pour renforcer leur capital social. Bear Stearns est racheté par JP Morgan.

Septembre 2008 : la crise

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