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Le cadre théorique général de référence : différenciation et hiérarchisation sociales

Fiche de lecture : Le cadre théorique général de référence : différenciation et hiérarchisation sociales. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  22 Mai 2019  •  Fiche de lecture  •  628 Mots (3 Pages)  •  614 Vues

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Ce texte s’intitule « Le cadre théorique général de référence : différenciation et hiérarchisation sociales ». Il est extrait du chapitre III du livre « Pour une sociologie des relations interethniques et des minorités », écrit par Pierre-Jean Simon en 2006. Pierre-Jean Simon est un professeur en sociologie à l’université de Haute-Bretagne à Rennes.

Cet extrait aborde le thème de la différenciation et de la hiérarchisation sociales. L’auteur pose deux questions dans le début de ce chapitre : la première est de savoir si les classements sociaux que l’on retrouve dans toutes les sociétés proviennent d’un ordre social ou d’un autre ordre, et la deuxième est de savoir comment se font ces classements sociaux. Ces questions sont posées dans le contexte de l’analyse des relations interethniques. Les réponses à ces deux questions permettent de mieux comprendre le fonctionnement et l’origine de ces classements sociaux.

Tout d’abord, l’auteur va questionner l’origine des classements sociaux, il va montrer que les classements sociaux proviennent d’un ordre social et non pas d’un ordre extra-social, supra-social, infra-social ou encore méta-social, autrement dit, ils ne proviennent pas de la Divinité ou de la Providence (supra-social), ni de la biologie (infra-social), ni de la Nature (méta-social). Pour cela il va avancer plusieurs arguments, premièrement il va dire qu’on utilise les termes « différenciation » et « hiérarchisation » plutôt que « différence » et « hiérarchie » car ce ne sont pas des phénomènes statiques mais plutôt des phénomènes dynamiques car ils peuvent évoluer selon les sociétés et les époques. L’auteur va donc aller contre la théorie

naturaliste, qui dit que les classements sont ordonnés par rapport à l’ordre naturel, en disant que si l’on suit cette théorie les classements sociaux seraient permanents et qu’on ne pourrait les contester or, on sait très bien que ces classements ne sont aujourd’hui plus les mêmes qu’avant, qu’ils ne sont pas identiques dans toutes les sociétés et aussi qu’ils peuvent être contestés par les minorités (par exemple avec le féminisme). Le deuxième argument de l’auteur est que, attribuer aux classements sociaux une origine naturelle ou providentielle c’est aller contre une pensée sociologique. En effet, ces classements sont le résultat de rapports sociaux entre les individus.

Enfin, l’auteur va répondre à la deuxième question de ce texte en listant les quatre grands modes qui permettent de classer et hiérarchiser les individus dans une société. Ces quatre modes sont les suivants : premièrement l’âge de la personne, ensuite son genre, puis son origine ou appartenance ethnique et enfin sa place ou sa fonction dans le processus de production. Ce sont donc selon ces quatre catégories que vont être hiérarchisées les sociétés.

L’auteur va donc défendre les idées suivantes : les classements sociaux ne proviennent pas d’un ordre naturel ou providentiel mais uniquement d’un ordre social basé sur des faits sociaux, et on va hiérarchiser les individus selon quatre classes : la classe d’âge, la classe sexuelle, la classe ethnique et la classe sociale.

Les données de cet extrait proviennent de l’auteur, sûrement d’une recherche et d’une observation qu’il a menée. Il citera juste un auteur pour venir soutenir ses propos

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