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Peut-on Apprendre à Apprendre ?

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Par   •  15 Janvier 2013  •  4 883 Mots (20 Pages)  •  963 Vues

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Plan :

Introduction

I. Résumé des articles

II. Réflexion personnelle

A. Différentes formes de mémorisation

1. Organisation de la mémoire

2. Court terme

3. Long terme

4. Innée ?

B. Troubles de la mémoire

1. Hypermnésie

2. Amnésie

3. Paramnésie

C. Performances de l’âge

1. Prodiges malgré l’âge

2. Déclin de la vieillesse

D. Méthodes de mémorisation

1. Méthodes au quotidien

2. L’école

3. Substances chimiques

4. Facteurs externes

E. Choix inconscient de la mémoire

1. Mémoire centrée sur soi

2. Oubli essentiel : processus inconscient

3. Conversation cognitif

Conclusion

Sources documentaires

Introduction :

Apprendre à apprendre, ça s’apprend !

Dès notre naissance, nous apprenons. D’abord à marcher, puis parler ; nous apprenons à lire, à écrire, à compter ; nous étudions l’histoire, des langues étrangères, et bien d’autres matières à l’école. Et cela se retrouve même dans notre quotidien, nous apprenons sans cesse -à faire la cuisine, à changer une ampoule, ou encore à conduire- et cela tout au long de notre vie.

C’est pour cette raison que nous avons choisi d’étudier plusieurs dépêches, toutes regroupées autour d’un article principal intitulé Peut-on apprendre à apprendre ? publié dans le magasine Sciences Humaines en octobre 2012 portant sur l’art de la métacognition ou comment apprendre à apprendre afin de répondre à nos questions.

Pascal disait : "La mémoire est nécessaire à toutes les opérations de l'esprit". Et il est vrai qu'elle régit l'essentiel de nos activités qu'elles soient scolaires ou professionnelles. Elle construit aussi bien l'identité, les connaissances, l'intelligence, la motricité que l'affectivité de chacun d’entre nous. Mais existe-t-il des moyens d’apprendre à utiliser sa mémoire ?

Nombreuses sont les personnes qui se sont penchées sur des outils pratiques fournissant des connaissances utiles sur le processus d'apprentissage, sur des stratégies et des méthodes concrètes de travail. Mais existe-t-il vraiment une recette « miracle » pour apprendre efficacement qui est applicable à chacun ?

Dans un premier temps, nous ferons un résumé des articles étudiés. Puis, dans une seconde partie, nous développerons notre réflexion de la manière suivante. D’abord nous observerons les différentes formes de la mémoire existantes. Puis nous exposerons les troubles pouvant émerger d’une mauvaise organisation psychique liés aux performances de mémorisation. Ensuite nous essayerons de trouver des moyens afin de combattre les troubles de la mémoire. Pour finir nous verrons que malgré des efforts personnels, tout ne dépend pas uniquement de nous…

I. Résumé des articles

Nous avons choisi de résumer notre article selon un ordre thématique, plus en adéquation avec la vision que nous nous faisons du texte.

On appelle l’art d’apprendre à apprendre la « métacognition ». Elle représente les connaissances réflexives qu’un individu a de lui-même ou de ces processus mentaux. En d’autres termes, elle désigne la recherche de ses propres mécanismes de connaissance et l’étude d’une bonne méthode d’apprentissage. Elle revient donc à enseigner de solides méthodes de travail et à améliorer les capacités mentales des personnes à troubles, notamment.

La métacognition se caractérise avant tout par un processus mental de visualisation : on se concentre sur ce que l’on fait et sur la manière dont on le fait. Ainsi, chacun doit contrôler et acquérir des facultés mentales pour apprendre. Depuis l’Antiquité jusqu’à aujourd’hui, nombreux sont ceux qui tentent de solutionner les problèmes de « rééducation d’intelligence ». C’est ainsi que dans le monde entier émergent des approches qui se veulent « être efficaces ».

Parmi de nombreuses approches de la métacognition, deux émergent.

Dans un premier temps, c’est John Flavell, psychologue, qui s’intéresse à l’approche « qui vise à enseigner aux élèves et étudiants de bonnes méthode de travail ». On y inclut le Tools of the mind, méthode conçue par deux psychologues dans les années 2000, qui est une méthode axée sur l’exercice de la mémoire des enfants scolaires par implication fréquente de l’attention et du self-control sur base de jeux de rôle. Cet entrainement précoce combine la métacognition et les interactions sociales dans l’enrichissement intellectuel. Jean Guitton, auteur, donne lui des conseils d’écriture, essentiels dans l’apprentissage scolaires et considère la prise de note comme essentielle à la compréhension globale (elle vise à soustraire l’idée principale du texte).

Dans un second temps, l’approche dite de « remédiation cognitive » s’illustre par le biais de programmes, tel que le PEI (programme d’enrichissement instrumental) créé dans les années 1980 par Reuven Feuerstein. Cette approche aspire à perfectionner les capacités cognitives des personnes déséquilibrées et perturbées. Le PEI est donc un instrument permettant qu’acquérir des démarches mentales stimulant les fonctions déficitaires qui vise à rééduquer les capacités cognitives par le biais d’exercices réguliers. Grâce à cet entrainement de l’esprit, il est possible de maitriser des tâches de plus en plus difficiles.

Mais ces méthodes d’apprentissage dans le domaine des sciences

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