Lettre ouvert sur le racisme

Le 16/03/2018

À tous les lecteurs,

Si aujourd’hui, j’écris cette lettre, c’est pour dénoncer le comportement raciste de nombreuses personnes. Malgré les campagnes de sensibilisations, qui ont été menées par de multiples associations, beaucoup de français continue à insulter d’autres personnes, à les mépriser, à les rejeter. Oui, beaucoup de français continuent à se comporter de la sorte. On peine à croire que les mots : « Sale juifs », ou « sale arabe » aient encore une place dans notre société. Que tous les jours, des citoyens français voient leurs lettres de candidatures rejetées, l’accès à des bâtiments publics, refusés, le droit d’avoir un logement, ignoré. C’est le quotidien de nombreux français. Le racisme provient souvent de la xénophobie, de la peur de l’autre, de l’étranger. Entre cela et le racisme, il n’y a qu’un pas à franchir. Beaucoup l’ont fait.  Alors, je vous en prie, prenez la peine de lire cette lettre, qui, est un appel au secours, par tant de gens qui souffrent.

Tout d’abord, il y a eu l’invention de ce mot « race ». Comment des êtres humains ont pu inventer ce mot affreux, pour designer d’autres hommes, d’autres personnes ? Comment, pendant des siècles,  des individus ont utilisés ces quelques lettres, prétextes de tant de crimes contre l’humanité, de tant de mal ? Jamais le monde ne pourra se laver de ces fautes impardonnables.  Chacun de nous est, certes, différent, mais nous sommes néanmoins tous égaux. Nous avons tous,  les mêmes droits, tous, les mêmes devoirs, tous, les mêmes libertés.

Depuis la préhistoire, des ethnies s’opposent simplement parce qu’elles n’appartenaient pas à la même région, au même clan. Dans l’Egypte des pharaons, les peuples du sud de l’Afrique sont considérés comme des esclaves.

Plus tard, les empires grecs et romains ont créé le marché aux esclaves. Des peuples devant qui tant de gens se pâment, sous prétexte qu’ils ont mis en place la première république. Quelle république ? Je n’appelle pas cela ainsi : des gens sont vendus pour servir à de riches citoyens, pour travailler jusqu’à épuisement dans des mines, pour effectuer les plus ignobles travaux imaginables. Et lorsqu’ils tentaient de conquérir cette liberté tant enviée, ils étaient torturés. Tous les jours, des hommes et des femmes allaient assister à des duels sans merci opposant des prisonniers de guerres, n’ayant rien fait à part défendre leur patrie, contre des bêtes, qui étaient nourries de chair humaine et affamées , pour pouvoir se jeter sur les gladiateurs. Une démocratie où les enfants étaient tués à la naissance s’ils n’étaient pas assez forts ; une démocratie où des massacres étaient perpétués pour conquérir de nouveaux territoires ; une démocratie où la barbarie et l’inhumanité étaient présentes partout. Belle République ! Le racisme était alors de rigueur.

De plus, en 1492, lors que Colomb découvrit l’Amérique, le racisme s’appliqua alors à des populations entières. En débarquent dans le Nouveau Monde, les conquistadors découvrirent des êtres humains qui leur était jusqu’alors inconnus : les Indiens. Ces « sauvages » sont alors bien vite considérés comme des« esclaves par nature ». Tout cela car leurs coutumes étaient différentes de celles des Européens. Après trois ans de conquêtes, seuls 50 000 Indiens, cette population qui peuplait l’immense continent qu’est l’Amérique, était encore en vie. Seulement 50 000.

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