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Etude de la vidéo Look beyond border

Étude de cas : Etude de la vidéo Look beyond border. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  1 Juin 2017  •  Étude de cas  •  2 063 Mots (9 Pages)  •  676 Vues

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1ère partie : analyse de la vidéo

  1. Nous pouvons dégager de cette vidéo un schéma de communication qui a pour objectif de détruire les barrières construites entre les populations accueillants les migrants et les immigrants à cause des préjugés.

  1. Bien que le message que cette vidéo tente de nous faire parvenir soit principalement basé sur des codes non-verbaux, il existe tout de même des codes verbaux. Dans le silence de la musique, on peut entendre les gens soupirer afin de déstresser, sourire ou encore rire, cela transmet une émotion encore plus palpable vu que cela tranche avec le silence. Quelques mots tranchent aussi, « fine » ? Plus que pour demander si ça va, c’est pour briser le silence qui les force à entrer en partie dans l’âme de l’autre. Il y a un duo de deux personnes âgées qui échangent des futilités (« vous avez une belle moustache »). L’allemand demande au syrien son âge et lui apprends en même temps à compter ses doigts. C’est un moment émouvant car cela montre de la compréhension envers le réfugié, il est également plus difficile pour la personne âgée de réapprendre à vivre dans un nouveau pays, apprendre une nouvelle langue. Il y a aussi le duo de quinquagénaires homme-femme qui utilise un code verbal important. Au moment où la femme lui demande si il vit seul à Berlin, le migrant lui répond en détachant ses mots, empreints d’émotions, qui rajoute un côté émouvant à la scène, il semble ne plus trouver ses mots tellement emporté par l’émotion (« Alone… live… sometimes…. nice… sometimes…. not good ».). Puis c’est la fin, certains s’échangent des politesses, des promesses de retrouvailles ou encore des encouragements. Un homme explique que le fait de ne presque pas parler faisait plus découvrir la personne que tous mots. Au final, les codes verbaux ne sont pas primordiaux ici, mais ils sont là juste pour accentuer l’émotion traduite par les codes non-verbaux. Ce sont des mots courts et concis mais qui atteignent leur but plus facilement. Ici, pas besoin de fonction poétique ou de longs discours ces quelques mots suffisent à avoir l’impact escompté.
  1. Les codes non-verbaux sont d’une importance capitale dans la transmission du message. En effet, Amnesty International Pologne s’est basée pour créer cette vidéo à visée dénonciatrice et émotive, sur la théorie selon laquelle un contact visuel ininterrompu de quatre minutes accroît l’intimité entre personnes, théorie émise par le psychologue Arthur Aron en 1997. Le contact visuel faisant appel aux codes non-verbaux tels que les gestes, le regard ou les expressions du visage des protagonistes.

Au début, une jeune fille, cheveux décolorés, tapote sa jambe en signe de stress, elle ne sait pas ce qui va lui arriver, et s’impatiente légèrement. La femme voilée soupire, essaie de se détendre avec ses épaules, elle aussi est sous l’emprise du stress. Cette jeune fille est confrontée à une femme d’âge mur voilée, elles hochent la tête, comme une question, et d’un commun accord, sans parler elles se sourient, les yeux pétillent de bienveillance. Puis, face à ce sourire, la femme voilée se met à pleurer et joint les mains devant elle. Soulagée, de recevoir la compréhension, elle semble aussi remercier la jeune fille. La femme voilée ne peut retenir ses larmes et la jeune femme en face devient gênée, et semble touchée par les larmes de cette femme, elle ne sait plus quoi dire, les mots ne lui viennent pas, elle déglutit.


La femme âgée regarde autour d’elle, comme pour chercher des repères, se rassurer. On voit des mains nouées, puis un visage d’une femme voilée, yeux fermés. Les deux femmes se font faces, yeux fermées, comme cela, l’une s’étire la tête pour cacher sa nervosité, l’autre les mains nouées. Elles attendent. La femme voilée fait le premier pas par une parole et un sourire, alors l’autre femme se sent rassurée et sourit à son tour, les préjugés sont tombés. Il y a Samira de Syrie et Danuta de Pologne, Pologne qui est un pays qui a lui-même connu la migration, donc la femme est plus susceptible de comprendre la syrienne.

Une femme d’une 50ène d’années, voilée ferme les yeux, en attente. En face, un jeune homme au chapeau les ferme aussi. Puis ils ouvrent les yeux et un léger sourire timide se dessine, mais les barrières sont toujours là. Pourtant, nous les voyons à la fin de l’expérience ce duo, et le jeune homme montrait par sa réserve qu’en réalité il était trop ému par la dure et longue expérience vécue par la femme pour s’exprimer, ou sourire. Il y a Mariam de Syrie et Lee des Etats-Unis. Etats-Unis, pays où toutes les populations se mélangent mais restent néanmoins attachés à leurs cultures d’origine.

Deux jeunes femmes sont confrontées, une jeune femme blonde, et une jeune femme noire, originaire d’Afrique certainement. Elles se sourient immédiatement, la jeune femme noire chante une chanson de sa culture, et hoche la tête au rythme de la musique, la femme blonde hoche aussi la tête, elle accepte cette culture et la comprend. Les deux femmes se sourient et la jeune femme noire la remercie d’un signe de tête, yeux fermés, reconnaissante. Grazyna est de Pologne et Fatima de Somalie. La Pologne est également le pays organisateur de cette campagne, donc si elle est nécessaire, c’est peut-être parce que certaines personnes restent à convaincre que les immigrés ne sont pas un danger, alors que paradoxalement, les deux jeunes femmes se sont immédiatement comprises et entendues.

Il y a également un court échange entre un réfugié syrien, Musa et une jeune belge, Annabelle. L’homme déglutit et fixe la jeune femme, presque implorant de sa compréhension, et la jeune femme penche la tête sur le côté en lui souriant pour lui témoigner cette compréhension tant recherché et cet accueil.

 

Un jeune homme de type oriental, cligne plusieurs fois des yeux, un peu tendu, face à un jeune homme au look atypique, crâne rasé et queue de cheval, que l’on pourrait imaginer raciste, et qui au début fixe intensément le migrant comme pour l’évaluer, le jauger. Puis en un hochement de tête et très léger sourire qui s’élargit met fin à l’échange. Ils se serrent la main, les barrières, notamment du racisme sont levées et rigolent ensemble comme deux amis qui se connaissent. A la fin, ils s’échangent leurs numéros.

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