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L'évolution Des Femmes Dans La Société

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Par   •  19 Octobre 2013  •  576 Mots (3 Pages)  •  1 673 Vues

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Le droit des femmes a-t-il évolué dans la société depuis le dix-huitième siècle ?

Au dix-huitième siècle, les femmes sont considérées comme « faibles » par les hommes, qui leur interdisent d'avoir tous droits : « la femme est faite pour plaire à l'homme et pour être subjuguée, elle doit se rendre agréable à l'homme au lieu de le provoquer ; sa violence à elle est dans ces charmes » (Jean-Jacques ROUSSEAU, Émile, livre V, 1762). Les arguments construit par les hommes sont donc assez misogyne. Le philosophe Nicolas DE CONDORCET, lui, se demande si tous les hommes ont « violé le principe des droits, en privant tranquillement la moitié du genre humain de celui de concourir à la formation des lois, en excluant les femmes du droit de cité » (Nicolas DE CONDORCET, Essai sur les femmes, vers 1787).

Entre le dix-neuvième et le vingtième siècle, des droits ont été accordés aux femmes. Par exemple : en 1804, les femmes obtiennent la consécration de l'incapacité juridique de la femme (par le code napoléonien) ; en 1919, les femmes peuvent enfin passer le baccalauréat ; en 1938, les femmes ne sont plus obligées à obéir à leur mari ; en 1944, les femmes obtiennent le droit de vote ; en 1965, les femmes peuvent, enfin, exercer une profession (sans le consentement de leur mari) et, en 1974, les femmes peuvent avorté.

Au vingt-et-unième siècle, les femmes sont, presque, au même niveau que les hommes. Fian ARROYO, caricaturiste, représente un homme habillé en tenue professionnelle tenant une échelle à la main et une femme habillée, elle aussi, en tenue professionnelle tenant, également, une échelle : une échelle où il y manque des barreaux (donc, pour lui, les femmes ont accès au milieu professionnel, mais cela n'est pas égale à l'homme (sans doute par rapport au salaire ?)). Il eu également des lois sur la parité hommes/femmes comme le montre Élisabeth BADINTER dans Libération le 18 Juin 1998 où elle dit : « on n'embauchera plus quelqu'un uniquement en fonction de sa compétence mais aussi en fonction de son sexe » ; ou, également, Sylviane AGACINSKI, Le Nouvel Observateur, 14-20 Janvier 1999 où elle dit : « Le droit d'être candidates ne leur est pas spontanément reconnu ».

Je peux conclure qu'à cause de préjugés remontant à des milliers d'années en arrière, mais ayant été transmis de générations en générations jusqu'à maintenant et continuant d'être répandus, les femmes ne peuvent toujours pas être considérées comme égales à l'homme, que ce soit dans leur vie sociale, professionnelle ou même dans l'image que véhicule la presse. Image de femme objet et dépendante de l'homme, parfois même soumise. En effet, on constate deux sortes d'à priori : ceux créés par la religion et qui définissent la femme sans âme et soumise à son mari et ceux apparus naturellement et remontant à la préhistoire, la définissant comme moins forte et donc seulement capable de rester chez elle pour faire le ménage et s'occuper des enfants. Malheureusement, cela peut entraîner des conséquences faisant atteinte aux droits des femmes, notamment avec le droit à l'avortement et le port du voile, ou encore à leur sécurité, comme avec les violences faites aux femmes et qui semblent « normales

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