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Interview d'un professeur sur l'égalité des chances scolaires

Étude de cas : Interview d'un professeur sur l'égalité des chances scolaires. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  4 Novembre 2015  •  Étude de cas  •  723 Mots (3 Pages)  •  668 Vues

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En cette rentrée 2013, nous avons voulu savoir si il existait une égalité des chances à l'école. Jean Marc, enseignant de français a accepter de répondre à nos questions.

Journaliste : Que pensez vous de l'égalité des chances durant la scolarité en France ?

Jean-Marc : Je pense que cette dite égalité n'existe pas.

J. : Pouvez vous développer votre opinion, quelles sont les raisons qui vont font penser ça ?

J-M. : Après une vingtaine d'années dans l'éducation nationale, j'ai pu constater des différences de potentielles entre les élèves en fonction de leur mode de vie.

J. : Ainsi un élève aurait plus ou moins de chance de réussir à l'école selon le niveau d'étude de leur parent ou leur revenu ?

J-M. : C'est exact, une étude datant de 2010 nous renseigne sur cette information. 90% des enfants d'enseignants ou de cadre sont bacheliers contre seulement 38% des enfants d'ouvriers.

J. : Très bien, mais en quoi le diplôme des parents peut aider les enfants ?

J-M. : Les parents ayant atteints un certain niveau d'études seront plus aptes à aider leurs enfants face à d'éventuels soucis durant la rédaction de devoir, ou bien si ils rencontrent des problèmes de compréhension. Le fait est que 80 % des mères non-diplômées s'estiment dépassées pour aider leurs enfants au collège.

J. : On voit ici la conséquence des différences du diplôme des parents, Les parents ayant fait des études supérieures aideront plus facilement leurs enfants . Donc le capital culturel a une grande influence. mais qu'en est-il de l'influence du revenu .

J-M. : Selon la même étude, en 2010 83,9 % d'enfants de Chef d'entreprise sont bacheliers alors que seulement 38 % des enfants d'employés de service le sont.

J. : Mais comment peut-on expliquer une telle différence ?

J-M. : Cette différence peut s'expliquer par la vie à la maison, qui est différente selon les deux milieux. Un enfant ayant son espace de travail travaillera mieux qu'un enfant qui doit s'occuper de la maison, ou qui partage sa chambre avec ses frères et sœurs plus de 60% qui n'ont pas leur propre chambre ont un retard scolaire a 15 ans. Le capital culturel a aussi une grande influence sur les résultats scolaires, un enfant habitué à lire et écrire, maniant un vocabulaire correct s'adaptera mieux aux pratiques scolaires.

J. : D'après vos dires, un enfant accompagné et ayant son espace personnel à la maison s'en sortira mieux. Il faudrait donc les initier dès leur plus jeune âge à la pratique de la lecture et de l'écriture.

J-M. : Tout à fait ! Il faut développer la curiosité de l'enfant, l'emmener à la bibliothèque, ou au musée, l'inciter à écrire. Le capital culturel ne se transmet pas de la même façon que la génétique, et c'est un combat au quotidien d'éveiller l'envie d'"en savoir plus ".

J. : Avez vous des conseils à donner aux parents afin de développer ce capital culturel le mieux possible ?

J-M . : Il faut prendre

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