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Synthèse Sport Et Violence

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Par   •  8 Avril 2015  •  658 Mots (3 Pages)  •  2 089 Vues

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Synthèse

Si le sport nécessite un apprentissage et une discipline stricte, les insultes et les comportements violents dans les stades apparaissent fréquemment dans les journaux télévisés. Les quatre documents du corpus posent la question de la nouveauté de ce phénomène, et de sa perception par le public. Dans un premier temps, les documents montrent que la violence dans le sport peut concerner tout le monde et prendre des formes variées, et constitue un spectacle intemporel. D’abord, Paul Fourmel à travers sa nouvelle « Le tueur », nous place dans la tête d’un boxeur à l’aube d’un grand combat. Puis, dans un article de la revue Sciences humaines, le sociologue Jean-Claude Ruano-Borbalan aborde « les violences cachées du sport », titre de son article. Ensuite ce sont deux autres sociologues, Norbert Elias et Eric Dunning qui analysent le houliganisme et ses causes sociales dans « Sport et civilisation : la violence maîtrisée ». Enfin Olivier Le Noé, sociologue également, dans un article de la revue Euhiers français intitulé « la violence dans les stades », observe les sources et moyens de canalisation de celle-ci. L’étude de ces textes relève une question de fond, le sport permet-il de canaliser la violence dans nos sociétés ?

Dans le texte de Paul Fourmel, le vocabulaire de la violence est présent en abondance, ce boxeur allait devenir un tueur. Il était le plus fort, la foudre et l’enclume réunie, sans pitié. Son adversaire foncièrement mauvais, devait recevoir des coups méchant, qui font mal, des éclatent des crânes et explosent des foies. Il fallait le démolir, le rayé de ce monde. Pourtant, bien que ses nuits soient traversées de cauchemars, il a appris à ne pas se rebeller. Bien qu’abondante, la violence ne s’exprime pas en dehors du ring. Pour Jean Claude Ruano-Borbalan, la pratique sportive est un lieu où peuvent se déchainer les émotions, un espace d’apprentissage du contrôle de soi, de contraintes, de règles et d’efforts, idéal pour socialiser les « classes dangereuses » et les former à la citoyenneté et au fair-play. Pourtant le sociologue Dominique Bodin souligne que le sport est un lieu d’expression de la violence et constitue un système social où se reproduisent les inégalités. Le sport et la violence sont en lien depuis les origines de la civilisation occidentale.

L’accent est mis sur quatre registres de la violence. La violence entre pratiquants et entre supporters. La violence de la pratique sportive. Le dopage qui entraine mort et infirmité et enfin la compétition de haut niveau. C’est la violence entre supporters qui a retenu l’attention de Norbert Elias et Eric Dunning à travers l’étude du houliganisme et de ses causes sociales. Constitué de fractions diverses et respectables de la classe ouvrière, le houliganisme est profondément ancré dans l’histoire britannique. Malgré les tentatives des autorités sportives, et l’engagement de gouvernement pour y mettre un frein, le houliganisme s’étend car les jeunes en ont la possibilité et le désirent de plus en plus. Pour bien comprendre il faut analyser les transformations sociales qui rendent cette violence si tenace au football.

Olivier Le Noé explique que cela est dut à l’homologie entre les enjeux footballistiques et l’imaginaire symbolique de nos sociétés. Si la force physique n’est plus

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