Russie A Bout De Souffle

Russie

A bout de souffle

En 2013, la croissance était médiocre, marquée par un recul de l’investissement et un ralentissement de la consommation.

Malgré une légère amélioration de l’activité en février, les perspectives pour 2014 restent maussades. Avec

la crise

ukrainienne, le rouble s’est déprécié et la Banque centrale a relevé ses taux directeurs. L’inflation, déjà élevée, devrait

accélérer sous l’effet de la baisse du rouble et la hausse des taux d’intérêt pèsera sur la demande intérieure. Dans le

mei

lleur des cas, la Russie entrerait en stagflation. La récession est un risque non

-

négligeable, si le mouvement de sorties

de capitaux, déclenché par les incertitudes géopolitiques, ne s’interrompt pas rapidement.

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L’éco

nomie russe a fortement ralenti e

n 2013

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En 2013, l’économie russe a fortement ralenti, avec une

croissance de seulement 1,3% (contre 3,4% en 2012), la plus

faible jamais enregistrée depuis la récession de 2009.

La production industrielle a stagné, avec une progression de

seulement 0,4%

en glissement annuel (g.a.), très en deçà de

2012 (+3,4% g.a.). L’industrie minière est restée dynamique,

et a constitué l’unique moteur industriel (+1,1% g.a.). Le

ralentissement a été très prononcé dans le secteur

manufacturier (0,5%, contre 5,1% un an

plus tôt). Les

secteurs de l’énergie et de la construction sont entrés en

récession (respectivement

-

2,5% et

-

1,5%). Seule l’agriculture

a enregistré une croissance soutenue (6,2% g.a. en 2013)

grâce à un effet de base positif et à de bonnes récoltes.

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av

ec des investissements en berne

...

Du côté de la demande, la contre

-

performance de l’économie

s’explique principalement par la faiblesse des investissements

et un environnement extérieur peu porteur.

En effet, les investissements privés se sont repliés de 0

,1%

en 2013 (contre +6,4% en 2012) avec l’achèvement des

grands projets d’infrastructures liés aux jeux olympiques de

Sotchi.

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