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Lévolution De La Femme Dans Notre Société

Analyse sectorielle : Lévolution De La Femme Dans Notre Société. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  7 Décembre 2014  •  Analyse sectorielle  •  1 614 Mots (7 Pages)  •  749 Vues

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La condition féminine a beaucoup évolué dans la deuxième moitié du XXe siècle. Les femmes ont peu à peu conquis une autonomie plus large, mais l’égalité hommes-femmes demeure encore un domaine dans lequel de nombreux progrès sont possibles.

C’est à ce thème que se consacrent les documents qui nous sont proposés.

Tout d’abord, un extrait d’un essai philosophique de Simone de Beauvoir, Le Deuxième Sexe II paru en 1947. De nombreux articles parus dans des journaux comme ceux d’Elisabeth Badinter de 1986 et de Fadela Amara en 2002 dans Le Nouvel Observateur ; Ceux d’Ignacio Ramonet de 2003 dans Le Monde Diplomatique-Manière de voir et d’Hélène Le Courtois en 2003 dans Le Monde Initiatives. Puis un dessin de presse paru sur Internet, de Ray Clid datant de 2000 ainsi qu’un document d’enquête du ministère de l’Intérieur de 2002.

De quelles manières et dans quelles mesures la place de la femme s’est-elle modifiée au sein de la société ?

Après avoir relevé les différentes évolutions de la place de la femme dans la société française, nous chercherons à en évaluer les limites.

La place de la femme dans la société française a connu diverses évolutions au cours des années.

Tout d’abord avec l’ouverture à de nouveaux métiers pour les femmes. Pour faire face à la pénurie des effectifs dans les métiers masculins, les entreprises ont ouvert le recrutement aux femmes. L’article d’Hélène Le Courtois évoque la féminisation de la profession du BTP. Les métiers se sont donc ouverts aux femmes par nécessité. Ceci a conduit à une féminisation des entreprises comme nous pouvons le voir dans l’article d’Ignacio Ramonet : « Même en entreprise, de nombreuses professions se sont féminisées et la loi sur la parité, en France, a signifié à certains égards une avancée » ; « Elles occupent plus de la moitié des contrats à durée déterminée » « 80% des salariés à temps partiel sont des femmes ».

Un mouvement de résistance et de lutte a ensuite été mené par les femmes. Elles sont devenues actives pour lutter contre les injustices, les échecs… Les femmes ont préparé leur avenir en parlant et en agissant. Nous pouvons le voir dans l’article de Fadela Amara avec le militantisme des femmes de banlieues. Une résistance et une lutte menées notamment par une militante et modèle du féminisme telle que Simone de Beauvoir, permettant aux femmes une victoire partielle du féminisme comme l’illustre Elisabeth Batinder dans son article. Ignacio Ramonet évoque le féminisme des années 60-70, la lutte contre la violence de la société menée par les femmes qui est une première victoire.

Ce mouvement de résistance s’est aussi accompagné d’un investissement politique, comme nous pouvons l’observer avec l’enquête du ministère de l’Intérieur. Il y a eu une forte représentation des femmes au niveau européen et municipal. « En 2001, 33.11% des femmes possédaient la fonction de conseiller municipal pour un effectif de 474 020 » (Proximité politique) ; « En 1999, 40.20 des femmes faisaient partie de la Délégation française au Parlement européen pour un effectif de 87 » (Eloignement politique).

Par la suite, un mouvement de dénonciation s’est mis en place. Fadela Amara dénonce le sexisme, les violences gratuites. Elle évoque le refus des femmes à subir ces violences, leurs envies de liberté et de respect de leurs droits. Ignacio Ramonet dénonce lui aussi une augmentation des violences envers les femmes, qu’elles soient conjugales, domestiques ou sexuelles : « Chaque mois, en France, six femmes meurent à cause de violences au foyer, la plupart du temps tuées par leur mari, leur compagnon ou leur amant » ; « Insuffisamment dénoncé, ce phénomène est un véritable fléau social qui touche, dans l’ensemble de l’Europe, 40% des femmes adultes ». Elisabeth Badinter évoque la lutte contre le sexisme menée par Simone de Beauvoir qui, dans son essai, dénonce le poids de l’éducation, des traditions sur les femmes. Par ailleurs, cette dénonciation est accompagnée par le slogan « Ni putes, ni soumises » comme nous pouvons le voir dans le document 2 et 3.

La société a connu une évolution de la place des femmes par l’intermédiaire de la loi. Une parité au travail de nuit s’est installée grâce à la levée d’une loi, en 2001, interdisant les femmes à travailler de nuit comme nous le montre Ray Clid dans son dessin de presse intitulé « Travail-30 novembre 2000 »

Les femmes ont connu une évolution par la parole comme le montre Fadela Amara avec la revendication de libération et respect des droits des femmes : « Nous voulons dire que le premier pas passe par notre libération et le respect de nos droits les plus élémentaires ». En effet, les paroles de Simone de Beauvoir ont ouvert les

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