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Récit éducatif

Rapport de stage : Récit éducatif. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  3 Février 2023  •  Rapport de stage  •  965 Mots (4 Pages)  •  149 Vues

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Etude du texte de Claude Lévi-Strauss, Linguistique et Anthropologie.

Pour commencer, on peut découper le texte en deux parties distinctes, la première qui part du début du texte jusqu’à la fin de phrase « On le flatte avec des mots » dans laquelle l’auteur aborde le sujet des différents liens entre le langage et la culture et la seconde qui part de là où nous avons coupé jusqu’à la fin du texte. Dans cette seconde partie, le langage est vu comme la fondation et un moyen d’édification de la culture d’un point de vue plus théorique.

Lévi-Strauss, dans la première moitié du texte, énonce les différents liens possibles entre le langage et la culture.

Il commence d’abord par voir le langage comme un produit de la culture : -> Le mot produit utilisé pour lier culture et langage nous dit que ce dernier vient de la culture, il est engendré, créé par elle et de ce fait, il “reflète la culture générale de la population” (l2). On peut comprendre que le langage ici va servir à retranscrire les principales idées. La compréhension au sein d’un peuple va en être d’autant plus facilitée que leur culture forme le langage. L’interprétation langagière va se baser, dans cette première liaison, sur la connaissance de la culture dans un premier temps puis sur l’expression de celle-ci. Il sera plus difficile d’interpréter le langage propre de la culture sans la connaître. Ce problème va nécessiter un travail interprétatif spécial, la traduction. Le système de signes linguistiques se retrouve entièrement dépendant de la culture.

La seconde façon de lier le langage et la culture selon Lévi-Strauss consiste à voir le système linguistique comme une partie de la culture et non plus comme un simple produit de celle-ci. En fait, la culture serait en réalité composée d’une multitude d’éléments repris de la définition qu’a donnée Tylor, grand anthropologue britannique du XIXème siècle. Cette définition est la suivante « Ensemble complexe qui englobe les connaissances, les croyances, les arts, la morale, les lois, les coutumes, et tout autre capacité et habitude acquise par l’Homme en tant que membre d’une société ». Si on ne s’en tient qu’à cette définition, la langue ne serait qu’une composante parmi beaucoup d’autres de la culture et les problèmes posés ne seraient pas du tout les mêmes. Le système linguistique dépendrait donc, au-delà de la culture, de toutes les composantes de celle-ci. Dans cette idée du langage comme une partie de la culture, la communication serait renforcée par d’autres signes non-linguistiques tels que des symboles ou encore des icônes. Le langage seul ne peut communiquer l’intégralité de la culture au vue de ses composantes. Les autres signes viendraient, de ce fait, renforcer la communication des idées, mœurs ou pensées ce qui faciliterait l’interprétation du langage grâce à l’effet de redondance. Cet effet permet de relever toute possibilité d’ambiguïté par le fait d’une répétition de la même signification donnée par une pluralité de signes différents (exemple de la voiture de police). Considérer les signes linguistiques comme étant une partie de la culture et non pas un produit implique donc l’utilisation d’autres anthroposignes

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