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Nutrition - le comportement alimentaire

Cours : Nutrition - le comportement alimentaire. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  13 Août 2020  •  Cours  •  997 Mots (4 Pages)  •  426 Vues

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Introduction

Se nourrir est un acte réflexe vital, il permet aussi de satisfaire un besoin psychologique et social. Cet acte est contrôlé principalement par la sensation de la faim et celle de la soif. Le comportement alimentaire, est conditionné par plusieurs critères tels que l’âge, le niveau de vie social, le mode de vie, l’origine géographique, les coutumes …ce comportement évolue au cours de la vie.

Des choix personnels culturels et affectifs conduisent à des régimes excluant certains types d’aliments, comme les régimes végétariens et végétaliens.

Le comportement alimentaire lié à certaines pathologies, est classé dans les Troubles du Comportement Alimentaire (TCA), la boulimie et l’anorexie par exemple.

I les déterminismes physiologiques : satisfaire les exigences du milieu intérieur. (de l’ordre su métabolique)

Les besoins cellulaires qui sont satisfaits par voie buccale sont :

  • Le besoin en eau déclenché par la soif
  • Le besoin en énergie déclenché par la faim
  • Le besoin en molécules spécifiques pour la construction de l’organisme, plus élevé en période de croissance.

A Aversions et préférences.

Les aversions s’établissent lorsque la consommation d’un aliment déclenche un malaise (nausées, vomissement, trouble gastrique…)

Les préférences s’établissent lorsque la consommation d’un aliment déclenche une sensation agréable qui va rester en mémoire.

B Maintien de l’homéostasie énergétique

Le maintien du poids corporel nécessite un équilibre entre les apports et les dépenses qui sont aussi régulés par la balance Faim/Satiété.

Les comportements des dépenses «énergétiques sont :

  • Les dépenses basales
  • Les dépenses liées à l’activité physique
  • Les dépenses liées à la thermorégulation
  • Les dépenses liées à l’acte alimentaire.

C Contrôle physiologique de la prise alimentaire.

Ce contrôle se fait par 2 facteurs essentiels, les stimuli de la faim et de la soif ainsi que par les centres nerveux intégrateurs.

1 Les stimuli de la faim et de la soif

La faim et la soif sont 2 grands régulateurs de la prise des aliments. Des signaux physiologiques sont modulés chez l’être humain par des facteurs psychologiques. Dans certaines conditions ces signaux peuvent être défaillants ou ne plus intervenir dans cette régulation.

a La faim

La faim est un état d’éveil spécifique au système nerveux central, elle représente la motivation à manger, c’est un processus inné qui peut-être déclenché par des phénomènes physiologiques tel que la diminution de la quantité de glucose dans le sang ou subjectifs liés à la perception sensorielle des aliments.

Ne pas confondre avec l’appétit, qui est le résultat de l’envie qui est orienté par un choix des aliments.

  • Les stimuli de la faim

Ils sont de l’ordre métabolique : la glycémie, la lipidémie (la disponibilité de lipides circulantes) et l’aminémie (la teneur en acide aminé) jouerait un rôle important dans la sensation de la satiété.

b La soif

La soif est un comportement fondamental qui déclenche la prise d’eau et assure le maintien de la composition liquidienne du milieu intérieur. Il existe des systèmes de détection de déficit hydrique qui déclenche le désir de boire mais l’organisme est beaucoup plus tolérant aux excès de liquides qu’aux excès de nourritures solides. Les signaux nerveux et hormonaux déclenchent la sensation de soif lors d’un déficit d’eau dans l’organisme.

2 Les centres nerveux intégrateurs

Ils sont chargés :

  • De recevoir les informations en provenance du sang et des organes périphériques impliqués dans la prise alimentaire
  • D’intégrer ces informations
  • D’initier la réponse, c’est-à-dire le comportement alimentaire approprié.

II Les déterminants psychologiques (de l’ordre des sens)

A Les modalités sensorielles

Elles sont opérationnelles dès le 4ème mois de la vie fœtale.

  1. Sensation gustative : apparait en l’absence de tout apprentissage (préférence pour le goût sucré et rejet pour l’amertume)
  2. Sensation olfactive elles se développent avec l’exercice, elle accompagne la dégustation.
  3. Palatabilité groupe des sensations qui permettent d’apprécier es aliments (goût, saveurs, odeurs, texture, aspect…)

B Facteurs psychosociaux des conduites alimentaires

L’acte de se nourrir crée une relation affective mère-enfant dès la naissance qui se décompose en trois grand stades.

  1. Stade anobjectal (sans objet) le nourrisson ne peut distinguer son corps de l’environnement extérieur
  2. Stade préobjectal (précurseur d’objet) dès le deuxième moi le nourrisson perçoit le visage de la mère (sans le reconnaître) comme le représentant de la satisfaction alimentaire
  3. Stade objectal (objet désiré) à partir du 6ème mois reconnaissance du visage maternelle naissance de la relation d’amour mère-enfant dissociée de la satisfaction alimentaire.

III Les déterminants socioculturels.

Ils évoluent en fonction des fréquentations sociales, en premier lieu on se trouve dans un contexte familiale ayant valeur  modèle on adapte ainsi un comportement imitateur. Ensuite on s’inspire des lieux extérieurs où on évolue (crèche, cantine…), à l’adolescence on affiche des choix pour affirmer sa maturité (consommation de café, d’alcool, végétarien, végétalien…).

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