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Monnaie Et Financement : Différentes Approches De La Monnaie

Note de Recherches : Monnaie Et Financement : Différentes Approches De La Monnaie. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  16 Février 2015  •  3 632 Mots (15 Pages)  •  1 052 Vues

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1- DIFFÉRENTES APPROCHES DE LA MONNAIE :

A : Définition de la monnaie :

La monnaie est un signe de valeur. Elle exprime la mesure sur la base de laquelle les biens peuvent s'échanger, c'est à dire leur valeur d'échange.

En tant que signe la monnaie est constituée de trois éléments : un support, un signe numérique et une unité de compte.

Le support peut être matériel avec une valeur intrinsèque : bien d'usage, la plupart du temps précieux (sel, métaux...).

Ou bien il est sans valeur intrinsèque et tend à perdre tout rapport avec celle-ci (papier). C'est sur le support que s'inscrivent le signe numérique et l'unité de compte, les deux autres éléments du signe monétaire.

Le signe numérique : il s'agit de la notation d'un nombre qui indique la quantité d'unité de compte représentée par le signe monétaire.

L'unité de compte : elle est désignée par le nom de la monnaie : Franc, Dollar, Euro.

B : Fonction de la monnaie :

Lorsque l'échange dépasse le troc pour devenir monétaire, l'argent A permet la séparation dans le temps de l'échange de deux marchandises M contre M'.

Il permet même que celui qui vend M n'ait pas à déterminer à l'avance quelle marchandise M' il achètera avec A, et à qui.

Cette facilité exige que la monnaie soit dotée de plusieurs fonctions :

▪ Le rôle d'intermédiaire accepté pour les échanges.

▪ Équivalent général ou étalons des valeurs dans lequel s'exprime la valeur d'échange commune de M et M'.

▪ Réserve de valeur permettant de différer dans le temps le pouvoir d'acheter qu'il représente.

Ce qui fait la spécificité de la monnaie c'est de remplir simultanément les trois fonctions : intermédiaire aux échanges, étalon de valeurs et réserve de valeur.

C : Les formes de la monnaie :

• Elles ont évolué, dans l'espace et le temps en fonction des besoins des grands acteurs de l'économie et en fonction des crises et des régulations introduites.

3-1 : La monnaie marchandise :

Elle a constitué le premier type de système monétaire parce qu'elle fournissait une réponse à la question de la confiance en un intermédiaire, équivalent général, et réserve de valeur.

Le fait qu'il s'agissait d'une marchandise elle-même appréciée par ses qualités et sa valeur intrinsèque, en tant que marchandise, a permis qu'elle acquière une nouvelle valeur d'usage, associée à ses fonction de marchandise.

Il est logique que l'or se soit imposé dans les échanges internationaux, en raison de ses usages et de son pouvoir d'attraction, autant que de sa commodité (divisibilité).

3-2 : La monnaie fiduciaire :

Ce qu'on appelle la monnaie fiduciaire (du latin fiducia : confiance) utilise comme support du papier sur lequel est écrite la valeur faciale correspondante les billets.

Les billets ont donc été une innovation financière répondant, comme toutes les innovations à des besoins de l'économie dans des contextes données. Ils apparaissent dès la fin du moyen âge, leur usage ne se développe qu'au cours des siècles mercantilistes.

Ces sont les marchands, voyageant de plus en plus loin et faisant du commerce sur des montants de plus en plus importants, qui ressentent le besoin de ne plus voyager avec des quantités d'or encombrantes et soumises aux risques de confrontations avec des pirates ...

Les billets fonctionnant initialement comme certificats de dépôts d'or, permettant de limiter la circulation de l'or, enfin, les crises qui ont imposé des « cours forcé » (provisoires) ou le papier devrait être accepté sans être convertible.

Les billet de banque sont donc au départ des simples certificats de dépôt d'or dans le coffre fort d'une banque.

Si un marchand A dépose une certaine quantité d'or, la banque X lui remet en échange un ticket de consigne, un certificat de dépôt, c'est à dire une reconnaissance de dette à travers les billets qu'elle lui remet.

La banque X reconnaît devoir cette somme, c'est une dette pour elle, et une créance pour celui détient ce certificat. Cette reconnaissance de dette est anonyme, elle est au porteur. Il faut donc qu'il ait une grande confiance pour accepter du papier.

Les banques doivent donc avoir une certaine notoriété et être connues de bonne réputation pour que ce système soit de confiance.

Le rôle des banques se modifient avec l'apparition du crédit.

Lorsque les billets étaient convertibles en or, les billets en circulation, qu'ils soient certificats de dépôt d'or ou associés à un crédit, ne se distinguent pas les uns des autres dans leurs formes et fonctions.

La monnaie de crédit a une réalité tangible : elle est utilisable tout autant que la monnaie contrepartie du dépôt, pour l'achat de n'importe quel bien.

Portant la monnaie de crédit, est une une création monétaire associée à une créance, donc remboursables.

Il s'agissait de ce point de vue d'une monnaie provisoire. Le remboursement s'il a lieu normalement, mettra fin à son existence.

Or dans le cadre d'un système de monnaie convertible en or, le crédit impliquait qu'il n'y avait plus stricte équivalence entre stock de billet et stock d'or.

Si tous les détenteurs de tous les billets en circulation venaient convertir leurs billets en or, il y avait crise de liquidité.

La faillite en chaîne des banques impliquait l'obligation pour les autorités de décréter un « cours forcé », qui a habitué de fait les

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