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Les Causes de l'Anorexie Mentale

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Par   •  15 Décembre 2013  •  Cours  •  3 802 Mots (16 Pages)  •  1 596 Vues

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Les causes de l'anorexie mentale :

Lors d'un cas d'anorexie mentale, la relation mère-fille est souvent mise en cause. En effet, les rapports de l'enfant envers la nourriture ce fait dès le plus jeune âge, au travers de la mère. Mais cela ne constitue pas un élément suffisant pour expliquer les causes de cette maladie. Elles sont souvent plus nombreuses et surtout plus complexes. Aujourd’hui on considère que pour qu'un trouble du comportement alimentaire apparaisse il faut une ''constellation'' de facteurs de risques, sur lesquels s’ajoute : un facteur précipitant, cela fait émerger la maladie. Mais aussi, pour qu'elle s'installe et se développe, des facteurs de maintenances. Commençons donc par expliquer ces différents facteurs.

1) Facteurs de risques

Les facteurs de risques sont, globalement, des facteurs qui prédisposeraient certaines personnes à être touchées par l'anorexie mentale plus que d'autres. Mais les facteurs de risques, sont eux-mêmes composé d'autre facteur sous-jacent tel que des facteurs psychologiques, neurobiologiques et génétiques. Il semblerait donc qu'il existe une corrélation de facteurs qui font qu'on est plus ou moins susceptible d'être affecté par l'anorexie mentale. Le premier facteur, qu'on appelle facteur psychologique, est le plus déterminant, nous commencerons donc par développer celui-là :

a) Facteurs psychologiques : La psychologie de chacun est très différente d'un individu à l'autre mais des études récentes montrent que l'on retrouve des caractéristiques semblables, on peut même dire des traits psychologiques identiques, chez les personnes souffrant d'anorexie mentale. Ces traits psychologique sont souvent : insécurité personnel, les patients doutent d'eux-mêmes, ils ont constamment l'impression qu'ils doivent se protégé, ils ont aussi un regarde très critique sur leur personne, ils peuvent avoir de très bons résultats mais ils considèrent ces résultats comme insuffisants. Il y a donc un manque d'estime de soi qui, souvent, s'associe a un perfectionnisme maladif. Ils ressentent le besoins de tout contrôler, et ce contrôle va jusqu'à la nourriture, afin de contrôler son corps, son image, sa santé, en somme sa vie. Alors dès qu'ils sont confronté à une situation imprévue, ils sont en proies a de fortes angoisses qui les endicape dans leur vie de tous les jours.

b) Facteurs neurobiologique : Ensuite apparaissent les facteurs neurobiologique. Ces facteurs dépendent du fonctionnement même du cerveau. Il semblerait que l’anorexie fonctionne, au même titre que les drogues, comme une dépendance et on observe aussi, selon le Dr Christophe Boulanger - Praticien Hospitalier : « des modifications du système de récompense qui pourraient entraîner une incapacité générale à éprouver le contentement lié aux plaisirs simples de la vie » Christophe Boulanger, Praticien Hospitalier, Psychiatrie Neurobiologie de l’anorexie mentale. Par définition, une addiction est : « la dépendance d'une personne à une substance ou une activité génératrice de plaisir, dont elle ne peut plus se passer en dépit de sa propre volonté ». (http://sante-medecine.commentcamarche.net/faq/8022-addiction-definition)

L’anorexique développerait donc une dépendance face à l’absence de nourriture. Mais dans ce cas comment expliquer un changement aussi radical pour ces patient alors que manger reste un des plaisirs les plus primitifs de l’homme ? La réponse est liée à l’activité anormale du circuit cérébral, notamment du circuit cérébral de la récompense. Des études menées sur des souris en 2007 par Conductier et al., ont montrées qu’en injectant de l’extasy dans le noyau accubens des souris : « Le noyau accuben est un ensemble de neurones situés à l'intérieur de la zone corticale prosencéphale. Il semble qu'il joue un rôle important dans le système de récompense, le rire, le plaisir, l'assuétude (accoutumance, dépendance, addiction, la peur et l'effet placebo » (http://fr.wikipedia.org/wiki/Noyau_accumbens)

(http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/2/21/Circuit_du_syst%C3%A8me_de_recompense.jpg)

Celles-ci se verraient manquer d’appétit, tout comme les anorexiques. Ce manque d’appétit s’associe alors au plaisir de la drogue. Par la suite, lorsqu’on leurs présentaient de la nourriture, celle-ci ni ne mangeaient pas, malgré le fait qu’elles en aient besoins. Le Dr Christophe Boulanger explique que : « l’ecstasy supprime l’appétit des souris en stimulant un récepteur de la sérotonine. L’activation de ce récepteur localisé sur des neurones du noyau accumbens entraîne la synthèse d’un neuromédiateur couramment associé aux addictions, le CART (cocaïne-and amphetamine-regulated transcript). Ainsi, cette substance supprime le désir de manger. » Il semblerait donc que la privation de nourriture intervient sur le circuit cérebrale contrôlant le système de récompense et se transforme en source de plaisir. Chez les anorexiques, la perte de poids intervient comme une récompense et le fait de ne pas manger en est la cause. Le plaisir alors ressentit lorsque on se rend compte qu’on a perdu du poids est directement relier au fait que l’on a pas manger, par conséquent cette sensation de plaisir sera continuellement rechercher par les anorexiques mentales, au détriment du besoins vitale de se sustenter. D’autres études réaliser en 2008 Wagner et al., montre que les anorexiques n’éprouvent aucun plaisir pour le gout des aliments. En effet, l’expérience visait a donner de l’eau sucré a des femmes anciennement annorexiques. L’étude révélera que celle-ci n’éprouvaient aucun ou que très peu de plaisir. L’experience fut egalement mené sur des femmes dites ‘’normales’’. On découvrit que l’insula ou courtex insulaire situer dans le cerveau réagissaient de manière nettement plus significative chez les femmes nayant pas de passé d’anorexique. Le cortex insulaire est une partie du cerveau situer dans le cortex cérébrale. Des études sont encore en cours sur le rôle qu’il tient. Mais il semblerait qu’il joue un rôle important consernant les fonctions liée aux émotions, à la perception, à la digestion, à la conscience de soi et au rapport qu’on entretient avec notre corps, et aussi lié au fonctionnement cognitif, c’est-à-dire lié a notre connaissance. « Cette partie du cerveau est donc fortement impliquée dans certains dysfonctionnements psychopathologiques. » wiki

http://lancien.cowblog.fr/images/Cerveau1/insula.jpg

Mais

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