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La phytothérapie et les plantes médicinale

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Par   •  30 Janvier 2013  •  Cours  •  1 956 Mots (8 Pages)  •  1 335 Vues

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CHAPITRE  : la phytothérapie et les plantes médicinales.

Aujourd'hui, l’efficacité de la phytothérapie est prouvée, et son utilisation quoique encore confidentielle et anecdotique est en pleine croissance.

Actuellement la phytothérapie est toujours vue comme un remède surtout utilisé par les grand-mères ou les hippies.

I- Définitions:

I-1. La phytothérapie :

La phytothérapie : du mot grec, Phuton : plante et ; Thérapeia : traitement.

La phytothérapie est, au sens étymologique, « la thérapeutique par les plantes ». On doit la considérer aujourd’hui comme la thérapeutique utilisant les plantes ou les formes immédiatement dérivées des plantes excluant les principes d’extraction purs isolés des plantes.

Pratiquement : la phytothérapie est le traitement des pathologies bénignes par les plantes médicinales ; celles-ci sont consommées en l’état (tisanes) ou après une simple transformation (poudre, extrait, teinture). (GHETEM ET AL., 2001)

I-2. Plantes médicinales :

Environ 35 000 espèces de plantes sont employées par le monde à des fins médicinales, ce qui constitue le plus large éventail de biodiversité utilisé par les êtres humains.

Selon la pharmacopée, elles sont définies comme des plantes dont au moins une partie possède des propriétés médicamenteuses. Les exigences relatives aux plantes médicinales et à leurs préparations galéniques sont précisées dans la monographie générale (mars 189- mars 1991). (MICHEL PARIS, 2000)

Pratiquement : l’identité de la plante est exigée par la pharmacopée et implique la connaissance de la dénomination scientifique exacte (nom français, nom latin du genre, de l’espèce et, le cas

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échéant, nom de la variété ou du chémotype). C’est la seule façon d’éviter la confusion entre les espèces : le nom français étant notoirement insuffisant. (GHESTEM ET AL 2001)

I-3. Drogue végétale :

On appelle drogue végétale tout matériel végétal utilisé en thérapeutique et n’ayant encore subi aucune préparation pharmaceutique. La drogue peut être : la plante entière, une partie de la plante (feuille, Racine, bouton floral, sommités fleuries…..), un suc (sécrétion élaborée par la plante).

Il ne faut pas confondre drogue et principe actif. (GHESTEM ET AL 2001).

I-4. Principe actif :

C’est un produit pur chimiquement défini. Le principe actif possède des propriétés physiologiques qui expliquent l’utilisation de la drogue. C’est à dire des indications thérapeutiques mais aussi sa toxicité et les risques d’effets secondaires liés à son emploi. Bien souvent le ou les principes actifs sont concentrés dans un organe de la plante (qui constitue alors la drogue), et à une certaine période de la végétation. (GHESTEM ET AL, 2001).

II- Les plantes médicinales:

II-1. Source des plantes médicinales :

II-1-1. Plantes de cueillette :

Appelées plantes spontanées ; elles présentent un certain nombre d’inconvénients : dispersion géographique, irrégularité de leur croissance et une qualité inégale.

La cueillette est pratiquée dans le cas des plantes :

a) Qui sont abondantes à l’état spontané ;

b) Dont la nature est très difficile à reproduire ;

c) Dont la demande sur le marché industriel est très réduite.

La main d’oeuvre étant souvent trop onéreuse en regard de la valeur marchande de la plante récoltée. Quant à la valeur médicinale des plantes spontanées ; elles se montrent très inégale puisqu’elles varient suivant l’origine, le terrain et les conditions de croissance. (PARIS ET HURABIELLE, 1981).

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II-1-2. Plantes de culture :

La culture des plantes médicinales offre de nombreux avantages :

 Matière première abondante, homogène et de bonne qualité ;

 Récolte aisée, souvent mécanique ;

 Frais de main-d’oeuvre réduit ;

 Parfois traitement du matériel végétal au voisinage des champs de culture évitant l’altération des drogues ;

 Risque plus faible de substitution ou de falsification ;

 Récolte et conservation des plantes. (PARIS ET HURABIELLE, 1981)

II-2. Récolte et stockage des plantes :

II-2-1. Récolte :

La nature d’une plante médicinale et sa teneur en principes actifs varient avec la partie utilisée, l’âge de la plante, l’époque de la récolte et la variété botanique.

On tient à insister sur le fait que la récolte d’une plante doit se faire uniquement pendant certaines périodes de l’année, où chacune des parties contient la dose optimale de principes actifs :

 Tiges : se récolte à l’automne.

 Bourgeons : la récolte se fait au début du printemps.

 Feuilles : se récolte avant la floraison (au moment ou au début de leur épanouissement).

 Fleurs et sommités fleuries : parties jeunes et fraiches au début de leur épanouissement

 Fruits charnus et secs : se recueillent à maturité.

 Graines : lorsque la plantes se dessèche.

 Racines : se déterrent en dehors de la pleine végétation soit à l’automne soit au printemps.

 Ecorces : à détacher après une période d’humidité.

Les plantes à essences sont cueillies le matin avant le lever de soleil pour éviter l’évaporation des principes volatiles. (VOLAK ET STODAL, 1984)

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