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Cas de synthèse Economie: Le commerce extérieur français en 2010

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Par   •  23 Février 2013  •  1 471 Mots (6 Pages)  •  1 572 Vues

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Cas de synthèse 1

Le commerce extérieur français en 2010

a)En 2010, le solde commercial français s’établit à - 51,1 milliards d’euros : c’est la 7e année de déficit, le déficit ayant fortement augmenté jusqu’en 2008 passant de 4,8 milliards d’euros en 2004 à 55,7 milliards en 2008. Après une amélioration relative en 2009 (-44,2 milliards d’euros), le déficit commercial a continué ensuite à augmenter atteignant plus de 70 milliards en 2011.

Cela s’est traduit par une forte baisse de la part des exportations françaises dans les exportations mondiales de marchandises (en valeur) : cette part, qui est restée entre 5 % et 6,5 % de 1970 à 1998, chute (de manière irrégulière) depuis : elle atteint environ 3,5% fin 2010.

Les principaux postes à l’origine du déficit sont les suivants : l’énergie (hydrocarbures naturels, pétroles raffinés), l’informatique/électronique, le textile et les véhicules automobiles. À l’inverse, plusieurs secteurs, comme l’aéronautique, les parfums/cosmétiques, l’industrie agro-alimentaire ou la pharmacie restent traditionnellement excédentaires.

b) Le rééquilibrage de la parité euro/dollar se traduit concrètement par une dépréciation de la valeur de l’euro face au dollar depuis fin 2009 : après avoir atteint 1,51 dollar, la parité euro/dollar s’établissait en juin 2010 à 1,2 dollar pour 1 euro... avant de remonter à plus de 1,4 dollar au mois d’octobre et finir l’année autour de 1,30 dollar. L’euro a donc connu entre le début et la Fin de l’année 2010 une dépréciation par rapport au dollar d’environ 8%.

a)En 2010, le solde commercial français s’établit à - 51,1 milliards d’euros : c’est la 7e année de déficit, le déficit ayant fortement augmenté jusqu’en 2008 passant de 4,8 milliards d’euros en 2004 à 55,7 milliards en 2008. Après une amélioration relative en 2009 (-44,2 milliards d’euros), le déficit commercial a continué ensuite à augmenter atteignant plus de 70 milliards en 2011.

Cela s’est traduit par une forte baisse de la part des exportations françaises dans les exportations mondiales de marchandises (en valeur) : cette part, qui est restée entre 5 % et 6,5 % de 1970 à 1998, chute (de manière irrégulière) depuis : elle atteint environ 3,5% fin 2010.

Les principaux postes à l’origine du déficit sont les suivants : l’énergie (hydrocarbures naturels, pétroles raffinés), l’informatique/électronique, le textile et les véhicules automobiles. À l’inverse, plusieurs secteurs, comme l’aéronautique, les parfums/cosmétiques, l’industrie agro-alimentaire ou la pharmacie restent traditionnellement excédentaires.

b) Le rééquilibrage de la parité euro/dollar se traduit concrètement par une dépréciation de la valeur de l’euro face au dollar depuis fin 2009 : après avoir atteint 1,51 dollar, la parité euro/dollar s’établissait en juin 2010 à 1,2 dollar pour 1 euro... avant de remonter à plus de 1,4 dollar au mois d’octobre et finir l’année autour de 1,30 dollar. L’euro a donc connu entre le début et la Fin de l’année 2010 une dépréciation par rapport au dollar d’environ 8%.

Cette situation aura différentes conséquences pour les agents français :

- les entreprises françaises exportatrices sont avantagées par la baisse de l’euro qui permet une amélioration de leur compétitivité coût : ce sont les entreprises dont l’élasticité de la demande par rapport au prix est élevée qui en profiteront le plus. Elles devraient donc exporter plus. La France exportant des produits de moyenne et basse gamme, ces produits ont une élasticité prix élevée et la dépréciation de l’euro par rapport au dollar permet de relancer ces exportations;

- à l’inverse, le coût des importations augmente du fait de la dépréciation de l’euro ce qui présente un inconvénient pour les consommateurs et les entreprises importatrices. Les importations devraient diminuer.

Au final cette dépréciation de l’euro a eu un effet positif sur le solde commercial français en 2010... ce qui signifie que d’autres facteurs doivent être mobilisés pour comprendre la progression de plus de 15 % du déficit commercial français entre 2009 et 2010.

c) Plusieurs explications se conjuguent pour expliquer l’ampleur du déficit :

-la conjoncture économique liée à la crise financière mondiale et ses conséquences économiques; -la moindre compétitivité coût de la France par rapport à son principal concurrent, fournisseur et client qu’est l’Allemagne, mais aussi la perte de compétitivité générale de la France par rapport à ses concurrents qui se traduit par un effet performance (moindre capacité relative à répondre à la demande mondiale) et un effet de spécialisation (spécialisation sectorielle mal adaptée à la demande mondiale). Cela entraîne un cercle vicieux pour les sociétés non financières (baisse de leur résultat d’exploitation, donc baisse de leur capacité de financement venant peser sur leur potentiel d’investissement et d’innovation et donc risque d’une nouvelle dégradation de leur compétitivité). 

- la diminution du nombre d’entreprises françaises exportatrices qui est de surcroît très faible par rapport à l’Allemagne notamment (qui compte trois fois plus d’entreprises exportatrices).

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