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Vie Politique.

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Par   •  27 Février 2017  •  Cours  •  12 456 Mots (50 Pages)  •  557 Vues

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                                                    Vie politique



Les opportunistes avaient fait un certain nbr de choses. Jules Ferry a dév l’enseignement primaire, va instaurer la gratuité et l’école obligatoire. C’est la création de l’école normale. Les instituteurs doivent être neutres et laïques, deviennent les « usards noires » de la République. A côté de l’école les opportunistes prennent de grandes lois, la liberté de Réunion est reconnue en 1881 + la liberté de la presse, la liberté syndicale en 1884. Ces réformes sont contenues dans le programme des opportunistes, dans le programme de Belleville du discours de Gambetta de 1869. Néanmoins, durant cette période il y a eu 15 gouvernements sen 20 ans, donc une vie politique heurtée. Scandales politico-financiers ; le scandale des décorations est un des premiers scandales ; le gendre du Président de la République Jules Grévy va mettre en place un trafic de décorations, il va vendre la légion d’honneur à des hommes d’affaires notamment pour influencer les journaux. Ce scandale a lieu en 1887 et entrainera la démission de Grévy. Ce scandale des décorations est suivi du scandale de Panama qui a lieu vers 1889-1890 ; il éclate en 1891 ; ici la société du canal de panama a obtenu une autorisation législative pour vendre des obligations or ces obligations ne reposent sur rien et elles seront vendus à des particuliers, des petits porteurs. On se rendra compte qu’un certain nombre de ministres et de députés ont touchés des chèques de cette société et parmi eux Clémenceau.      Clémenceau est mis en cause et battu aux élections et écarté pendant 10 ans, il deviendra député en 1902. C’est aussi une période dans laquelle on retrouve la question sociale ; les mouvements socialistes sont divisés. On a plusieurs mouvements politiques, différents syndicats. Le premier parti marxiste apparait en 1899, et s’appelle le parti ouvrier de France ; Jules Guesde introduit le marxisme en France. Ni Gambetta ni Jaurès ne sont sensibles à la question sociale, la question sociale reste en marge. Il n’y a pas encore d’unification de parti, donc de socialisme parlementaire. Montée des syndicalismes. Durant cette période, le mouvement anarchiste apparait. Les anarchistes ne sont pas du tout dans le mouvement social, ou marxiste car ils sont contre toute forme d’organisation sociale, contre la famille, contre la société, anti-travail. Ils condamnent l’Etat, l’armée, la religion. Leur devise est « Ni Dieu ni maître » Il y a eu bcp d’attentats par les anarchistes au 19e siècle et le Président de la République (le remplaçant de Jules Grévy, Arnaud) sera assassiné par un anarchiste.


La République progresse mais elle est encore fragile. La crise boulangiste manifestera de sa fragilité. Boulanger est un général de l’armée, ministre de la Guerre en 1886. Il est opportuniste, chauvin, bel homme, charismatique et va profiter des scandales politico-financiers pour recruter les déçus du régime. Il va créer un parti politique où il va drainer tous les mécontents, il veut le retour à un pouvoir exécutif fort. Son parti est anti parlementaire et face au succès de son parti, il est renvoyé de sa fonction de ministre. En 1888, son parti va gagner de nombreuses élections locales, et en janvier 1889, il fait un discours et la foule et l’armée le portent littéralement jusqu’à l’Elysée. Cependant, Boulanger recule et ne prendra pas le pouvoir et cela marque sa fin.


C’est une période riche et dense mais qui n’aboutit à rien. Elle sera suivie de la République radicale de 1899-1906 : affirmation du pouvoir des radicaux. Cette période sera marquée par la poursuite de la politique anticléricale, par l’affaire Dreyfus.


L’affaire Dreyfus commence en 1894, affaire d’espionnage. L’ambassade allemande à Paris a une femme de ménage qui est un agent secret français, et en faisant les poubelles elle trouve des bordereaux qui sont des secrets militaires français qui vont vers l’Allemagne. Ces bordereaux proviennent de l’Etat-major et la faute sera mise sur Dreyfus qui était stagiaire alsacien et juif et membre de l’Etat-major. Fort antisémitisme dans l’armée française ainsi le capitaine Dreyfus sera arrêté en 1894 et est dégradé et est déporté en Guyane française. Il n’y a aucune preuves contre lui, le véritable coupable est Esterhazy, officier de l’armée aussi qui est criblée de dettes de jeux et son écriture correspond à l’écriture du bordereau malgré tout on a arrêté Dreyfus. Personne ne le soutient sauf son frère et le commandant Picard, le chef des renseignements ; le frère de Dreyfus publie une lettre dans les journaux où il accuse Esterhazy mais le conseil de guerre acquitte Esterhazy et arrête le commandant Picard et falsifie des documents pour accuser Dreyfus. L’affaire devient alors une affaire politique   spuisque c’est à ce moment-là que Zola va publier la lettre au Président de la République  « J’accuse ! » dans l’Aurore dirigé par Clémenceau, Zola sera accusé et condamné pour diffamation. C’est la naissance d’une crise politique. La France est coupé en deux ; Dreyfusards (Zola, Anatole France) / Anti Dreyfusards. Cela va entraîner la démission successive de plusieurs gouvernements, la crise politique va s’arrêter avec le début de la République radicale avec la prise de pouvoir de Waldeck Rousseau. Rousseau est un avocat d’affaires, et va accepter de gouverner avec les socialistes et de faire une union des gauches. Cette union des gauches marquera une période de stabilité puisqu’il n’y aura que deux gouvernements de 1899 à 1906 ; c’est ce que l’on appelle le Bloc des gauches ; on y retrouve les radicaux, les sociales. C’est la première fois que les socialistes participent au gouvernement. Il parviendra à influencer le Président de la République qui lui accordera une grâce présidentielle pour Dreyfus. Il obtiendra pour Dreyfus la grâce présidentielle. Dreyfus sera gracié pour raison de santé en 1899, et sera réhabilité qu’en 1906 par la cour de cassation. Plus généralement sur la question de la Ré  bhgpublique radicale, l’Affaire Dreyfus va entraîner la création des partis politiques modernes (disciplinés), en juin 1901 a été créée le parti républicain radical, la SFIO en 1905. L’affaire de Dreyfus aura aussi pour conséquence de montrer l’influence néfaste de la religion dans l’armée et dans l’administration. Les radicaux vont renfoncer leur politique anti clérical. La République devient militante, Waldeck Rousseau va organiser la liberté d’association et il va fixer le statut des congrégations. Avec cette loi de 1901, il replace le contrôle de l’Etat au sein des congrégations. A l’époque, il y a 2 grands blocs ; écrasement de la droite en 1902 aux élections. On cherche à remplacer les hommes par des personnes laïques. Waldeck est remplacé par Combes pour sa retraite et poursuit l’œuvre de Waldeck, administration officieuse et laïque et au sein de ce gouvernement Jaurès a une très grand influence. Cette période anticlérical entraînera la loi sur la séparation de l’Eglise et de l’Etat de 1905. Cette loi a pour but d’éliminer l’influence religieuse dans l’administration et dans l’armée. C’est une mesure strictement anti cléricale, c’est une politique anti religieuse et c’est cela qui explique la laïcité. C’est une loi militante et qui s’explique historiquement, elle n’a pas été créée dans le but de laïcité.

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