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Les femmes Dans la vie politique et sociale

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Par   •  9 Juin 2013  •  1 600 Mots (7 Pages)  •  1 391 Vues

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LES FEMMES DANS LA VIE POLITIQUE ET SOCIALE

I La situation politique et sociale des femmes au début du XXe siècle

1. Des femmes mineures, sous l’autorité du mari ou du père (+ vie active et politique à rajouter)

• Au début du XXe siècle les femmes sont toujours sous la tutelle de leur mari, ou de leur père si elles sont célibataires.

Le Code civil de 1804 : l’incapacité juridique de la femme, elles n’ont pas accès aux lycées et universités, elles ne peuvent signer un contrat ni gérer des biens, travailler sans l’autorisation de leur mari, voyager sans autorisation, etc.

• Le code pénal de 1810 : punit l’adultère par une peine de prison / devoir conjugal: une obligation (il n’y a pas de viol entre époux)/ réprime l’avortement.

• Le clergé maintient cette condition inférieure au nom de l’église et de la conception de la société.

De nombreux républicains excluent de leur ouvrir un accès à la sphère publique.

2. Des femmes confinées à l’espace domestique et exclues de la citoyenneté

• l’opinion de l’immense majorité des hommes au début du siècle : les femmes ne doivent que séduire et être mère. Les femmes sont exclues de l’exercice de la citoyenneté car on les croyait incapable de comprendre les enjeux politiques, qu’elles sont guidées par leurs émotions, qu’elles sont sous l’influence du clergé

• Les lois Ferry de 1882 ont rendu l’école primaire obligatoire pour les jeunes filles âgées de 6 à 13 ans, mais en dehors des matières générales, elles ne bénéficient pas du même enseignement que les garçons : on leur apprend les travaux domestiques, la cuisine, etc. Dans l’enseignement secondaire, elles ne sont qu’une petite minorité à être scolarisées au début du siècle.

• Si elles sont plus nombreuses à être salariées avec l’industrialisation, l’urbanisation et qu’elles travaillent dans les campagnes, leur salaire = un simple revenu d’appoint dans la famille.

II Qui a induit aux différentes manifestations féministes pour l’égalité jusqu’en 1945

1. Les premiers mouvements féministes

• Les premières féministes radicales apparaissent en France dès le début du siècle : Ex =

Madeleine Pelletier, médecin-psychiatre : prône la contraception et pratique l’avortement.

Favorable à une " masculinisation " des femmes, elle s’habille en homme et encourage la chasteté chez les militantes - afin d’échapper à la domination masculine dans la sexualité. / Son amie Arria Ly (Joséphine Godon) se présente aux élections législatives avec un programme demandant la réforme de l’adultère et l’abolition de la réglementation de la prostitution.

• C’est par exemple le cas de l’UFSF (Union française pour le suffrage des femmes), des associations de femmes catholiques ou de la Ligue patriotique des femmes françaises fondée durant l’affaire Dreyfus. Certains de ces mouvements bénéficient de l’appui modéré d’une partie des républicains et de la gauche en particulier.

2. Le tournant de la Première Guerre mondiale

• Pendant le conflit, les femmes sont appelées à remplacer les hommes partis au front dans les champs et dans les usines. Elles sont également employées dans les hôpitaux et dans l’assistance sanitaire auprès des enfants. Dans les foyers, elles prennent les responsabilités dévolues traditionnellement aux hommes, comme la gestion du budget par exemple. Au début de 1918, le personnel féminin dans le commerce et l’industrie dépasse de 20% son niveau d’avant-guerre.

• Mais pour la plupart des femmes, après la GM un retour à la normale et aux valeurs traditionnelles d’avant 1914. La majorité des femmes sont rappelées à leur rôle d’épouses et de mères, d’autant plus que la saignée démographique entraîne les lois natalistes de 1920 et 1923 qui pénalisent toute propagande pour la contraception et punissent l’avortement de la peine de mort.

3. Les mouvements d’émancipation des femmes se renforcent

• Alors que les femmes obtiennent le droit de vote en Allemagne, en URSS et au Royaume-Uni en 1918-1919, ce droit est refusé aux femmes françaises par le Sénat en 1919. Dans les années 1920, les mouvements réclamant le droit de vote pour les femmes prennent de l’ampleur.

• Dans les années 1930, Louise Weiss et son association " La femme nouvelle " multiplie les manifestations en faveur du droit de vote des femmes.

• La plupart de ces mouvements, qui restent tout de même marginaux parmi la population des femmes françaises, entraîne la plupart du temps l’amusement ou le mépris des hommes politiques et des hommes en général. Toutefois, certaines personnalités d’importance soutiennent ce mouvement, comme le ministre des Affaires étrangères Aristide Briand.

4. Les premiers succès

• La scolarisation des jeunes filles continue d’augmenter. D’ailleurs, en 1924, les programmes scolaires jusqu’au baccalauréat sont alignés sur ceux des garçons.

• Dans le domaine politique, on peut également

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