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Corrigé Synthèse : La Place Des Enfants Dans La Société

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Par   •  14 Janvier 2015  •  1 017 Mots (5 Pages)  •  3 530 Vues

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Corrigé synthèse : la place des enfants dans la société

Introduction

Si les enfants sont l’avenir d’une nation, les droits qu’on leur accorde sont trop peu respectés.

Dans ce dossier de 4 documents, Victor Hugo en 1838 dénonçait déjà l’exploitation des enfants en France. Combesque en 1998 dresse le triste bilan du travail enfantin dans le monde.

La convention du document 1 en 1989 liste les divers droits de l’enfant, droits que violent les exploiteurs d’enfants du dessin de Pancho en 1997.

Quelle est leur place dans la société ?

Nous verrons d’abord les problèmes posés par le non respect des droits de l’enfant, problèmes qui ont des conséquences physiques et morales désastreuses et pour terminer nous analyserons les mesures à prendre d’urgence.

I. Problèmes posés par le non respect des droits de l’enfant

Les enfants sont des personnes de moins de 18 ans, précise la Convention et ils sont en théorie tous égaux, quels que soient leur origine, leur race, leur sexe.

Or, tous les documents montrent que les droits des enfants ne sont pas respectés ou insuffisamment.

Même les besoins les plus basiques ne sont pas satisfaits. En effet, la protection de la santé physique de l’enfant est abordée dans le document 1, ce qui veut dire qu’elle n’est pas toujours assurée, notamment dans les pays pauvres. Au 19éme, Victor Hugo dénonçait la violation de ce droit en France même. L’hygiène, l’habillement, le logement et une alimentation correcte sont aussi présentés par la convention comme des droits prioritaires, ainsi bien sûr que la protection contre toute maltraitance.

En outre, très nombreux sont les enfants exploités dans le monde par le travail. Marie Agnès Combesque parle de 250 millions de petits de moins de 14 ans accomplissant des travaux pénibles, dangereux, sous payés bien sûr, inadaptés à leur âge, chiffres en plus surement inférieurs à la réalité, le travail des filles au sein de la famille n’étant pas pris en compte. En 1975, l’ONU a défini cette exploitation comme de l’esclavage moderne. Cela concerne surtout les pays pauvres d’Asie, d’Afrique, d’Amérique du Sud, mais l’Europe n’est pas épargnée, même si c’est dans des proportions moindres. Et le phénomène tend à s’aggraver depuis 20 ans. D’ailleurs, la convention lui consacre un article et Pancho traite ce thème avec humour noir dans le document 4 en montrant un gros patron, cigare au doigt, qui envoie au « boulot » une masse d’enfants inquiets qu’il prétend rassurer en évoquant cyniquement la protection de la loi du marché alors qu’en réalité, elle suscite l’exploitation enfantine. Déjà en 1838, en France, en plaine révolution industrielle, Victor Hugo faisait la triste description du labeur enfantin : garçons et filles très jeunes travaillant dans des conditions inhumaines, épuisantes, 15 heures par jours, sans aucune protection et réduits au rang d’outils pour l’enrichissement des patrons.

Dans ce contexte, les droits moraux et intellectuels ne sont bien sûr pas non plus respectés. Le droit à l’éducation, à la formation à tous les niveaux de l’enseignement, l’objet de l’article 28 du document 1 est trop souvent négligé. Victor Hugo décrit un univers dur où les enfants, privés d’école, ne reçoivent aucune formation. Le droit le plus nécessaire qui est celui de jouer, rappelle la convention, est profondément bafoué au 19éme en France et aujourd’hui dans le

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