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Sclérose en plaques

Dissertation : Sclérose en plaques. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  5 Novembre 2020  •  Dissertation  •  5 218 Mots (21 Pages)  •  378 Vues

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Ecole industrielle et Commerciale de Courcelles

La sclérose en plaques

Travail de fin d’année pour le cours de « Communication » Rédigé par Valentine CAVENAILE

Diplôme d’aide familiale

Année 2019-2020


Table des matières

INTRODUCTION        3

1.Définition et explications scientifiques        4

2.Historique        5

3. Incidence        7

4. Epidémiologie        8

4.1 Facteurs génétiques        8

4.2 Facteurs infectieux :        8

4.3 Facteurs environnementaux :        8

5. Les signes cliniques        10

6. La poussée        12

7. Les formes cliniques évolutives        13

8. Le diagnostic        15

8.1 Critères cliniques        15

8.2 Imagerie par résonnance magnétique (IRM)        15

8.3 Ponction lombaire        15

8.4 L'échelle de Cotation du Handicap        16

9. Les traitements        17

9.1 Les traitements de fond :        17

9.2 Les traitements de la poussée :        17

9.3 Les futurs traitements        18

9.4 Les traitements symptomatiques        18

11. Les associations et outils disponibles :        19

CONCLUSION        21

BIBLIOGRAPHIE        22


INTRODUCTION        

Ma grand-mère paternelle a vécu durant 40ans en cohabitation avec cette maladie évolutive et invalidante qu’est la Sclérose en plaques (SEP). C’est depuis ma naissance, autrement dit depuis toujours, que je suis témoin et victime collatérale des difficultés que cette maladie incombe au quotidien : les troubles moteurs, visuels, sensitifs, et cognitifs. Mais aussi l’incontinence, les douleurs, les pertes d’équilibre, etc.

Mon orientation et ma conscience professionnelle découlent certainement de cette expérience de vie. C’est pour cette raison que j’ai choisi ce sujet de recherche pour mon travail de Communications.

Pour débuter ce travail manuscrit, nous définirons la maladie et retracerons les points pertinents de son historique. Ensuite, l’épidémiologie ainsi que les facteurs probables seront explicitées à travers le chapitre « étiologies ». Les signes cliniques lors des deux phases seront cités, avant d’évoquer ladite « poussée ». Nous aborderons les trois formes cliniques de la maladie, son diagnostic, l’échelle de cotation, ainsi que ses traitements. Nous clôturerons ce travail par la découverte des acteurs qualifiés pour la prise en charge de la personne atteinte de SEP.


  1. Définition et explications scientifiques

L’étymologie du mot sclérose en plaques se réfère à des cicatrices (plaques) retrouvées dans la substance blanche. L’origine du terme vient du mot grec « sclérosis », qui signifie durcissement, et « plaken », est un mot néerlandais qui signifie « durcissement des tissus », faisant référence aux plaques retrouvées dans la moelle épinière et dans plusieurs régions atteintes du cerveau.

La sclérose en plaques, dite SEP, est une maladie neurologique chronique marquée par un dysfonctionnement immunitaire. Elle est évolutive et démyélinisante, c’est-à-dire qu’elle est causée par la destruction de la substance blanche, nommée myéline, de l'encéphale et de la moelle épinière. Cette myéline forme une gaine autour des axones des neurones du système nerveux central. Chez les patients atteints de SEP, leur système immunitaire détruit la gaine de myéline, ce qui cause un ralentissement de l'influx nerveux, et donc, une altération de la conduction des messages nerveux provoquant des handicaps en fonctions d’où elles se trouvent. Les cicatrices, lésions, présentent un aspect scléreux, c'est-à-dire épais et dur, et forment des plaques.

La SEP est caractérisée par :  

  • Une inflammation : Présence de lésions inflammatoires dans le système nerveux central.
  • La neurodégénérescence : Plus la maladie progresse, et plus le volume cérébral diminue.

  1. Historique

La maladie semble avoir touché plusieurs cas dans un passé lointain ;

La viking Hala au XIIIe siècle : Atteinte de cécité, de troubles de la parole, et de la marche avec des périodes de récupération.

Lidwine de Schiedam au XIVe siècle : Des documents anciens relatent des troubles cliniques pouvant correspondre à la SEP. La maladie progresse lentement avec apparition successive d'une paralysie du bras droit, d'une perte de la vue d'un côté, d'une paralysie des jambes, de plaies au siège et de difficultés de déglutition. Lidwine décède à l'âge de 53 ans, de complications rénales liées à des problèmes urinaires.

Mais c’est bien plus tard, en 1824 que le système nerveux fut décrit pour la première fois (sous les termes « sclérose en île »), dans un livre écrit par le chirurgien francais Jean Cruveilher et plus tard dans l’Atlas de Robert Carswell, en 1838 dans lequel sont expliquées les lésions de la moelle épinière.

Auguste d'Este au XVIIIe Siècle : Sir Britannique et parent avec la famille royale, il est le tout premier patient à avoir été diagnostiqué. Il a laissé un journal détaillé dans lequel il décrit depuis ses 28ans tous les signes cliniques qu’il a développé : perte visuelle, une faiblesse des jambes, la maladresse des mains, des engourdissements, des étourdissements, des troubles de la vessie, et la dysfonction érectile. En fin de vie, les symptômes sont devenus persistants, y compris les tremblements et les spasmes nocturnes, il se déplacera en chaise roulante, puis restera alité plusieurs années jusqu’à son décès à l’âge de 54ans.

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