Etude de cas, déontologie

Analyse de situation : Déontologie

Présentation du lieu et du patient_

Médecine polyvalente, chambre du patient. Monsieur G, 86 ans, hospitalisé pour rhabdomyolyse sans insuffisance rénale après une chute à domicile pendant la nuit. C'est un patient atteint de la maladie d'Alzheimer, d'un naturel très calme. Il semble toujours un peu perdu, mais répond aux questions sans problème et réagit positivement à ce qu'on lui demande. C'est un homme marié, qui vit avec sa femme.

Situation vécue par l'étudiant_

Alors en première partie de stage, je découvre le milieu hospitalier en accompagnant les aides-soignants. En début d'après-midi, un patient nous sollicite : c'est le voisin de Monsieur G. qui nous a demandé, ce dernier étant tombé en voulant sortir de la chambre. Monsieur G. est très grand, je ne pense pas pouvoir le mobiliser tout seul. Je vérifie sa conscience avant de chercher de l'aide pour le relever au plus vite. Une fois remis au fauteil, l'aide soignante m'accompagnant décide d'attacher monsieur G, à l'aide d'une alaise, de façon à le contenir au fauteuil. Il est désormais impossible pour lui de se lever comme il le souhaite. Durant ce soin, monsieur G. n'a pas été expliqué pourquoi ce soin était fait.

Un peu plus tard, Monsieur G. me sollicite lorsque je passe dans le couloir. Je m'approche, lui demande si il a besoin d'une quelconque aide. Il explique être perdu, qu'il ne comprend pas, que c'est la première fois qu'il se retrouve «bloqué» ainsi. Je pensais en premier temps qu'il parlait de sa chute, où il était bloqué au sol, puis ai fait le lien avec sa contention. Je lui réexplique pourquoi il est ici, il ne se souvenait pas d'être à l'hopital. J'exprime la nécessité de rester assis, quel risque existe si il essaye de se lever. Puis, il me dit qu'il se sent bien traité ici, que l'on fait attention à lui, et qu'il nous en remercie.

Remarques_

Monsieur G. semble particulièrement réceptif aux explications données, mais paraît ne pas se souvenir de ce qui lui est dit. La contention n'a pas été retenue pour un soin, ou parce que le patient était agité : La seule raison pour laquelle elle a été appliquée est la sécurité. Le risque de chute étant jugé trop important par l'aide soignante, cette denière a été priviégiée. Mais, si monsieur G. panique, se sentant coincé, et cherche à se défaire de sa contention, ne risque t-il pas de s'étrangler avec le linge utilisé ?

Difficultés, points à approfondir, réajustements envisagés_

La question de la contention des patients est une question difficile. Devant un patient qui se met en danger (Ex : tenter d'arracher ses perfusions) , la contention est un acte logique.

Je n'ai pas osé demander si la contention était réélement adaptée. Cela remettrait en question le travail de l'aide-soignante.

Analyse_

Tout d'abord, il est logique d'estimer la contention inadaptée. Tout

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