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Démarche de soins

Étude de cas : Démarche de soins. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  8 Avril 2021  •  Étude de cas  •  1 447 Mots (6 Pages)  •  336 Vues

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                                Démarche de soins

Mme J :

Identification de la personne :

Date d’entrée : le 18 février 2019

Provenance : Hospitalisation Salpêtrière

Pathologie : Sclérose en plaque est une affection neurologique dégénérative évolutive. C’est une maladie auto-immune chronique du système nerveux central. Elle se caractérise par une réaction inflammatoire d’origine auto-immune dans la substance blanche du cerveau et de la moelle épinière.

Mme J a cette maladie depuis 20 ans.

A ce jour, tableau clinique. Paralysie des membres inférieurs, la marche et le maintien de la position verticale n’est plus envisageable. Elle est alitée 24H/24.

Née le 24 juin 1967 (53 ans).

Elle vit dans un appartement au 2ème étage sans ascenseur avec son époux et son fils. D’origine Guadeloupéenne. C’est un adulte en situation de handicap anciennement professeure de sport. Elle est invalide.

Elle possède une couverture sociale, une mutuelle, et est au forfait journalier. Elle est régime général et affectation longue durée, elle est donc prise en charge à 100%.

Elle dispose de la prestation de compensation du handicap pour l’aidant principal qui est son fils. Sa présence et ses actions sont mal déterminées et connues du SSIAD. A notre niveau, il est présent 3 fois par semaine notamment les jours de douche pour faire les transferts sans aide technique.

Elle dispose sûrement de l’aide personnalisé au logement et de l’allocation aux adultes handicapés.

Elle ne se déplace plus mais utilise ses membres supérieurs pour se mobiliser dans le lit, utiliser son téléphone et manger. Fumeuse active et droitière. Elle possède un lit médicalisé et une chaise de douche ce qui montre un manque cruel de matériel.

Elle est à l’aise avec l’histoire de sa maladie mais a du mal à accepter sa perte d’autonomie.

Elle ne peut pas rester longtemps allongée sur le dos, cela lui coule la parole et la respiration ce qui l’oblige à rester en position ventrale.

Mme J n’est pas assimilable à un groupe iso-ressources du fait de son âge mais si l’on devait le définir, ce serait GIR 2.

Liste des intervenants :

Un SSIAD intervient pour son aide au quotidien.

  • Infirmiers : 7 jours sur 7, acte non délayable.
  • Aide-soignante : Acte en collaboration principalement le lundi, mercredi et vendredi
  • Kinésithérapeute : 3 fois par semaine
  • Médecin : suivi en neurologie, urologie, pneumologie tous les 6 mois
  • Ergothérapeute sur demande

Histoire de la maladie :

Sclérose en plaque révélée par une NORB (névrite optique rétrobulbaire) en 2001 et suivie par le professeur Corvol.

La neuropathie optique est l’une des manifestations les plus fréquentes lors d’une SEP. Elle est le premier signe de la maladie dans 1/3 des cas. Elle se manifeste par une baisse de l’acuité visuelle rapidement progressive, sur quelques heures à quelques jours, importante et unilatérale.

En 2003, apparition d’une douleur du membre inférieur gauche avec trouble de l’équilibre par lequel elle ne consulte qu’en 2005 devant une récidive.

L’IRM cérébral et médullaire permettent de poser le diagnostic de SEP.

En 2008, aggravation rapide des troubles de la marche et de l’équilibre sans efficacité des 3 bolus de solumedrol selon la patiente. Ce sont des injections massives d’inflammatoire.

En 2009, persistance d’un déficit de l’hémicorps gauche, elle reçoit à nouveau 3 bolus de solumedrol et un traitement de fond par BETAFERON.

C’est un interféron bêta qui appartient à la famille des cytokines. Il diminue la fréquence des poussées de SEP.

En 2011, instauration d’un traitement de fond par COPAXONE devant l’aggravation des troubles de la marche et de dysarthrie (trouble de l’articulation de la parole), traitement poursuivie jusqu’à ce jour. C’est un immuno modulateur qui réduit la fréquence des poussées de SEP.

Débute Biotine en 2016 qui est un modulateur neuro-métabolique. Ceci a été un essai.

A noter qu’elle présente une importante spasticité pour laquelle elle bénéficie d’injection de toxines botuliques en mars 2011 dans le sural gauche, c’est-à-dire dans le triceps, muscle de la face postérieure de la jambe.

Dernière consultation :

  • Arrêt de la biotine devant un manque d’efficacité
  • Augmentation du LIORESAL : 3 à 6 comprimés par jour. Myorelaxant qui décontracte les muscles.
  • Poursuite de la COPAXONE

A ce jour, déficit moteur globalement stable depuis 6 ans. Mme J ne sort jamais du domicile. Elle a aussi des troubles vésico sphinctériens ainsi que des escarres aux coudes à cause de sa position ventrale.

Pas de dyspnée mais décrit une oppression en décubitus dorsal. Elle est alitée depuis 5 ans.

Traitement :

Nom et posologie

Famille thérapeutique et indications

Interactions

Précaution des populations spéciales

Contre-indication

Effets indésirables

Copaxone 20ml/ml

1 injection

1 fois/jour

Immuno modulateur 

Acétate de glatiramère

Réduit la fréquence des poussées de SEP

Aucune indication

A garder au congélateur

Aucune indication

Réaction au point d’injection : rougeur, douleur, œdème

Oppression thoracique, essoufflement

Anxiété, maux de tête

Troubles de la vision

Consultions

Liorésal

3 à 6 comprimés par jour

Myorelaxant

Action décontractante sur les muscles

Prévenir un médecin si elle prend antihypertenseur, antidépresseur, sédatif

Ne doit pas être interrompu brutalement

Somnolence, confusion des idées, bradycardie constipation

Hypothermie

Trouble de l’élocution

...

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