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L'école du genre

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Par   •  27 Septembre 2023  •  Cours  •  2 202 Mots (9 Pages)  •  74 Vues

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Exemple question : Quelles sont les ressources qui nous ont le plus interrogées ?

Introduction :

Genre = tout ce qui distingue un garçon d’une fille en dehors du physiologique. Ce qui renvoie à la construction sociale de la différenciation homme femme.

Cognition, orientation scolaire, performance scolaire, intériorisation de normes

Les enfants commencent à construire des savoirs, développent des goûts, une représentation d’eux-mêmes en tant qu’apprenants. C’est là que commence la construction des différenciation et des inégalités.

Article : A l’école du genre

L’enfant va subir une influence mais également produire une influence dans la diffusion d’un certain nombre de stéréotypes.

On distingue le monde scolaire de la société. Espace social.

  • Comment les comportement sont imprégnés de stéréotypes ?

Ces stéréotypes affectent subtilement les performances (entrée dans les savoirs et apprentissages et les capacités cognitives) des garçons et des filles.

L’impact de la mixité sur la performance individuelle est révélée.

Durkheim a réussi à montrer que l’école est une « petite société » 🡪 l’enfant est un individu déjà socialisé, déjà affilié. Ce qui nous permet de comprendre pq certain arrivent mieux que d’autres, pq certains sont freinés = la différenciation.

L’auteur Marie Duru-Bellat regarde au quotidien dans la classe, ce qui se passe dans les interactions courantes.

Interactionnisme = focalisation sur les interactions.

  • Les stéréotypes ont une utilité sociale de régulation.

Un stéréotype = ensemble de croyances partagées à une époque et dans un contexte donné. Ce stéréotype peut changer selon le groupe, l’époque, le lieu, le contexte. Il s’agit d’une construction sociale valorisée par certains individus qui s’associent autour de cette question du stéréotype. Ce n’est pas un processus rationnel car il s’agit de croyances. Comportement attendu. Approche essentialiste (on explique ce que les gens font = leur conduite par ce qu’ils sont = leur essence). Pour intégrer le groupe, il faut répondre à ces stéréotypes (ex : un garçon ne doit pas être docile dans la relation pédagogique, sinon il sera stigmatisé = rappel à l’ordre du groupe).

Le stéréotype produit une catégorisation. C’est le fonctionnement normal du cerveau humain. Le cerveau produit ces raccourcis, il s’agit d’une facilité pour agir. On classe les individus à partir de ce qu’on voit. Pour sortir de ces routines cognitives, il faut être attentif à ces processus d’inhibition.

Catégorisation à partir d’une essence

Certains font semblant de partager les croyances du groupe auquel ils sont rattachés par volonté de rester dans le groupe (pcq le groupe protège légitime, permet de construire une identité. Aussi, le fait d’être dans le groupe des garçons me permet de ne pas être dans le groupe des filles).

C’est plus difficile pour un ado de ne pas avoir de stéréotypes justement parce que la question de l’inhibition est lié au développement cognitif de l’ado. Les adultes sont victimes des stéréotypes aussi.

Comportements considérés comme socialement adéquats.

La mixité du groupe des apprenants va avoir un impact sur le sentiment des performances individuelles. Faut-il des classes non-mixtes ?

Pour maintenir une stabilité dans le système, on va aller dans le sens du stéréotype attendu.

Stratégie de camouflage (ex : très bonne note mais chahut pour les garçons).

Attentes diversifiées

Dans un cours, les garçons sont favorisés pcq ils ont davantage d’interaction et plus de temps au niveau des réponses. Quand qn pose une question, même si le prof répond à voix haute, que tlm peut entendre, seul l’élève qui pose la question écoute la réponse, les autres élèves ne se sentent pas concernés et n’écoutent pas la réponse.

Il faut préparer le groupe, ce n’est pas automatique donc il faut formaliser les interactions afin que tlm écoute la réponse (« écoutez qqn pose une question c’est important »).

L’enseignant est guidé par des stéréotypes et les transmet : impact différenciateur. Le stéréotype se concrétise dans une interaction : l’individu est porteur d’un stéréotype.

Avoir la vision de plusieurs acteurs : celui du prof et des pairs qui constituent la classe. Effet des pairs qui peut être un effet d’utilisation des stéréotypes, un effet de socialisation avec des conditions d’entrée qui est d’accepter ces stéréotypes. Angoisse des ado : ne pas être intégré au groupe.

[pic 1]

Questions :

  1. Pourquoi dit-on que nos comportements sont parfois stéréotypés ?
  2. Avez-vous personnellement l’impression d’utiliser parfois des stéréotypes vis-à-vis de certains individus ?
  3. En quoi les stéréotypes peuvent-ils être quelque chose de problématique en éducation ? bien travailler dessus.

Définition du genre :

Définition du stéréotype 🡪 facteur de risque (signaux, indices), singularisation, différenciation, détérioration. Stéréo = projeter dans l’avenir ce qu’on attend. On projette sur l’autre ce à quoi on croit.

Plus les écarts se construisent tôt, plus il y a un effet boule de neige sur ces écarts. On voit bien l’impact de l’enseignant. Il faut être proactif et dans le cas du temps de réponse, il faut solliciter les filles (les personnes silencieuses et pas les garçons qui auront tendance à monopoliser la participation). La modernité permet de pallier un manque d’interaction oral.

  • En quoi l’usage des stéréotypes peut être un facteur de risque pour ce qui concerne le parcours scolaire ?

Quels sont les effets délétères (=défavorables) d’une différenciation genrée ?

Si je ne fais rien en tant que professeur, je renforce la reproduction de la structure des stéréotypes.

Question 3 : Question des droits. Difficulté à accéder à un certain nb de droit : construire des connaissances comme les autres. Accès à l’information est de plis en plus direct mais l’accès au savoir, très souvent nécessite des intermédiaires. Notion d’interaction, dès lors qu’il y a une interaction, il y a un risque de stéréotype. Différence entre dubrella et noel (entre les deux articles) c que durubella va parler de frein dans l’accès au savoir alors que noel va parler de frein l’accès à l’emploi

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