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Faut-il supprimer les épreuves orales ?

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Par   •  4 Octobre 2023  •  Dissertation  •  1 172 Mots (5 Pages)  •  81 Vues

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Grand Oral                                                                                                           SES

Faut-il supprimer les épreuves orales ?

I. Les épreuves orales sont porteuses d’inégalités

        a) l’aisance à l’oral dépend du genre

        b) l’aisance à l’oral dépend du milieu social d’origine

II. même s’il ne suffit pas de supprimer ce type d’épreuve

        a) Les épreuves écrites sont aussi porteuses d’inégalités

        b) Les épreuves orales sont une sorte de préparation à l’insertion professionnelle

        Suite à la crise sanitaire liée au Covid-19, les épreuves orales des concours d’entrée aux grandes écoles qui se sont déroulées en 2020, ont été annulées. Notamment, les résultats des concours d’entrée aux filières littéraires de l’école normale supérieure montrent une envolée de la part des femmes admises. En effet, cette année là, 67% des admis issus de classes préparatoires sont des femmes, contre 54% en moyenne les cinq années précédentes. À la lumière de ce phénomène, une interrogation apparaît : faut-il supprimer les épreuves ? Nous y répondrons en montrant que les épreuves orales sont porteuses d’inégalités puis en montrant qu’il ne s’agit pas pour autant de les supprimer.

        Tout d’abord, les épreuves orales sont porteuses d’inégalités. En effet, l’aisance à l’oral dépend du milieu social d’origine. Parmi les compétences attendus lors d’une épreuve orale figure « un vocabulaire riche et précis ». Or, d’après Pierre Bourdieu, la réussite scolaire donc l’aisance à l’oral repose sur des ressources familiales. En effet, la famille transmet des capitaux à l’enfant, dont le capital culturel et plus précisément le capital culturel incorporé qui est notamment composé de la maîtrise du vocabulaire. Cela crée alors une inégalité au niveau du milieu social d’origine puisque un élève issu de classes sociales supérieures aura, au cours de la socialisation primaire, acquis naturellement cette maîtrise du vocabulaire à travers l’habitus, c’est à dire le fait de se socialiser dans un peuple traditionnel. Par exemple dans le cas des classes supérieures, aller voir des pièces de théâtres, faire des sorties au musée, etc. Au contraire, un élève issu de classes populaires aura moins l’opportunité d’être exposé à des activités qui puisse lui transmettre un capital culturel et aura besoin de plus d’effort pour l’acquérir dans un processus d’acculturation.

        Nous avons vu que l’aisance à l’oral peut être différente en fonction du milieu social. Seulement, le milieu social n’est pas le seul facteur d’inégalités lors d’une épreuve orale.

        En effet, l’aisance à l’oral est déterminé par le genre. La socialisation est différenciée selon le genre. C’est à dire que les garçons et les filles sont élevés de manière particulière en respectant certains stéréotypes véhiculés par la société. De cette manière, on attendra d’un homme qu’il se fasse entendre en société qu’il soi t écoutés et qu’il ai de l’autorité. Au contraire, on attend d’une femme qu’elle soit plus en retrait, qu’elle écoute et qu’elle soit calme. Et ce n’est pas sans conséquence sur l’avenir de ces individus puisque lors des épreuves orales, par exemple, les femmes auront plus de difficulté à faire entendre leur raisonnement alors que cela sera plus naturel pour les hommes. (chiffre) (définition de genre)

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