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Stratégie Digitale

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Par   •  21 Novembre 2015  •  Cours  •  6 601 Mots (27 Pages)  •  700 Vues

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ECONOMIE DU NUMERIQUE

4 grandes thématiques

  • Information Goods / Biens informationnelles : L’éco de l’info est caractérisée par un certains nombres de spécificités (les B info sont différents des B physiques). Elles ont des conséquences sur la concurrence sur la production et la distribution des biens informationnelles.

  • Network Effects / Effets de réseaux : On va comprendre certaines des caractéristiques de ces effets.
  • The Digital Revolution : A Revolution in The Organization of Market Economies : Ces technologies de l’information n’ont pas été uniquement utilisées pour produire des biens informationnels et des services en réseaux. Les technologies de l’info ont été inventées pour résoudre les pb des grandes organisations. Ces modifications des organisations touchent le reste de la société.
  • The Economics of Platforms : Les plateformes sont des fournisseurs de services qui se mettront au service de différents types d’utilisateurs. Ils vont leur fournir des services pour baisser les couts de transaction et permettre une réalisation des faits d’externalités de réseaux positives qui sont au cœur de l’économie, des opportunités de créer de la valeur. Ces couts de transactions sont des couts que n’importe quel agent de la société supporte quand il doivent faire un échange, une transaction commerciale etc…  Sans les transactions, l’économie serait parfaite, il n’y aurait pas d’organisation. On s’organise pour économiser des couts de transactions, les plateformes servent à ça. Il existe entre les acteurs des externalités potentielles qui sont liées au fait qu’il y a une interdépendance, un gain mutuel à l’échange.  L’économie des plateformes est au cœur des modèles d’affaire numériques.

Quelques caractéristiques de l’économie numérique :

Il y a des choses qui n’étaient pas des B. informationnels et qui le deviennent à mesure qu’on numérise de plus en plus de choses. On a transformé des industries qui n’étaient pas sur des B.Info.

L’éco numérique est caractérisée par une concurrence pour le marché que par une concurrence sur les marchés : A cause des caractéristiques des B.info, si on laisse la concurrence jouée, il y a un acteur dominant qui va prendre le marché (Google, Facebook, Apple) et ils n’auront pas de concurrents direct.

Les modèles inventés dans le numérique servent d’exemple aux autres industries en terme de stratégie, de modèle d’affaire etc.

Avec la numérisation du téléphone, les réseaux sont devenus multi services (de données, d’images etc..). On est passé d’une situation où un réseau physique qui est un monopole naturel et renvoyait à une seule catégorie de service à une logique où on peut distribuer plusieurs services sur une même infrastructure.  

4 characteristics of Digital Industries :

  • Effets de réseaux purs.
  • Innovation : Numérique ++ favorable car l’innovation est peu couteuse car elle ne demande que du travail et pas d’investissement important en capitale.
  • Fixed Costs Economy : On a des couts variables très faibles. Qu’on desserve 1 ou 1 milliard de consommateur ne va pas changer le cout beaucoup. Ce qui coute chers c’est la réalisation du prototype, reproduire des séquences numériques coutent rien.
  • Information Goods

La structure naturelle d’un marché numérique, c’est celle d’un monopole. C’est ce qui explique qu’une fois qu’un monopole a réussi à créer un archet , il est difficile de prendre la place d’un leader.

Ce qui se passe en matière de modalité de la concurrence dans l’éco du numérique n’est pas une spécificité de ces industries. On trouve beaucoup de couts fixes, de la concurrence par l’innovation etc… Sa caractéristique est de combiner ces 4 éléments et de les obtenir de manière très pure. Les externalités de réseaux sont parfaites dans ces industries.

Aucune de ces caractéristiques n’est naturelle :

Elles sont très largement impactées par le cadre institutionnel et organisationnel. L’innovation est particulièrement peu couteuse dans l’internet car il nous suffit d’inventer un petit algorithme qui va s’imbriquer dans le reste et permettre de créer un service.

I – Some economics of information and knowledge

On va se fonder sur les caractéristiques essentielles des B.informationnels :

  • Biens d’expérience : Le B. Info contient l’info sur sa propre qualité. Le pb c’est qu’on ne peut pas réveler la qualité du B sans qu’il est été transféré à celui à qui on révèle la qualité de l’info. Il y a une difficulté a établir un marché : ce n’est qu’en le consommant qu’on peut évaluer sa qualité (je sais qu’un livre est bien si je l’ai lu). Paradoxe d’Arrow : Si j’ai un B.info à vendre, je révèle la qualité du B, l’acheteur le connaît et n’a plus besoin de l’acheter. On va vendre des biens dont la qualité est incertaine pour l’acheteur : il peut donc refuser l’incertitude qui est inérante à cette transaction. Il peut demander une contrepartie à cette incertitude (il peut être vendue moins chers, le renseigner un peu sur la qualité).  Il peut donc émerger des garants de qualité (pour ca qu’on a des stars, des critiques etc). Schéma de tarification particulier car il y a une incertitude sur la qualité : c’est vrai pour les B.info et sur tous les biens sur lesquels il y a une incertitude sur la qualité (idem pour voiture d’occasion).
  • Biens de couts fixes : Ils ne coutent rien à reproduire (B. numérique). Ce qui coute chers, c’est le premier exemplaire, les couts de conception et pas les couts de reproduction. Vrai pour les B culturels, les logiciels, les ordis etc. Une économie de couts fixes est une éco de monopole naturel : si on laisse la concurrence jouée, il y a un monopole qui va s’imposer, on va ensuite voir quelle pratique tarifaire il va imposer. Il y a toujours des concurrents potentiels qui menacent le monopoleur. On va donc se demander comment il va tarifer.
  • Biens publics : L’exclusion de l’usage de ce bien est couteuse ou non ? Necessaire ou non ? Un B. informationnel a comme caractéristique d’être non rival (le fait que je lise un roman, ne va pas l’épuiser pour les autres). Il y a des B pour lesquels l’exclusion est relativement peu couteuse. L’exclusion n’est pratiquement jamais naturelle. On va revenir sur l’économie des différents régimes des droits de propriété.

Incentive Theory / Théorie des incitations

Elles se fondent sur l’idée qu’on a 2 agents qui réalisent une transaction. On considère que l’un des 2 agents (le principal) est sous informé sur l’une des dimensions cruciale du B. L’autre agent connaît la qualité, il est informé. Cette asymétrie d’info peut porter sur une variable exogène dans l’échange : les 2 parties vont échanger sur un B dont l’un ne connaît pas la qualité, mais les caractéristiques du B ne sont pas manipulables pendant l’échange.  C’est aussi ce qui se passe quand il y a un prestataire de service (médecin qui va faire un diagnostique, la qualité va résulter de l’échange, seul le médecin sait s’il fait un effort).

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