Rapport Ensica

STAGE D’ OBSERVATION A L’ ENSICA

au Département de Mathématiques appliquées et Informatique

sous la direction de Monsieur Yves Caumel

mardi 21 – mercredi 22 mars 2006

J’ai choisi d’effectuer mon stage d’observation de deux jours en milieu professionnel à l’ENSICA, principalement pour les deux raisons suivantes :

- Je n’ai pas encore d’idée très précise sur mon futur métier, mais j’aimerais me diriger vers un baccalauréat scientifique puis une école militaire et/ou une école d’ingénieurs.

- J’ai toujours entendu parler positivement de l’ENSICA par ma mère qui y dispense quelques enseignements et je voulais me faire une idée personnelle de cet établissement.

J’ai donc été accueilli par Monsieur Caumel, enseignant-chercheur au Département de Mathématiques appliquées et Informatique (DMI) de l’Ecole.

Dans ce rapport, je vais d’abord présenter rapidement l’entreprise ; je ferai ensuite le compte-rendu de mes activités et observations pendant les deux jours de stage ; je donnerai enfin quelques informations sur mon tuteur, sa profession et son parcours pour en arriver là.

A. PRESENTATION DE L’ENTREPRISE

En tête des Concours Communs Polytechniques, l'ENSICA est l'une des écoles de référence dans la formation d'ingénieurs pluridisciplinaires de haut niveau, dans le domaine aéronautique et spatial. C’est un établissement public, sous la tutelle du Ministère de la Défense (Délégation Générale pour l'Armement), créé à Paris en 1945, mais installé depuis 1961 à Toulouse.

Les locaux de l'ENSICA sont situés à proximité du Centre d'Essais Aéronautique de Toulouse (CEAT), au coeur d'un terrain de 4 hectares. De grands bâtiments (25 000 m2) aux allures de monuments romains abritent les salles de cours, les amphithéâtres, les laboratoires, le centre de documentation, ainsi que la direction, les différents services et Départements. Deux résidences accueillent élèves et étudiants à côté de l'école. Proche du métro (station Jolimont), de la gare SNCF et du centre ville, cet établissement bénéficie d'un environnement privilégié.

L'ENSICA compte environ 500 étudiants (dont 400 en cycle ingénieur, les autres en spécialisations et formations doctorales), 33 professeurs permanents parmi 155 employés (dont 9 au DMI qui m’a accueilli), et plus de 730 enseignants vacataires, venant de l’industrie aérospatiale, de laboratoires de recherche et de l’enseignement supérieur.

B. LE VECU DU STAGE

Le premier jour, je suis arrivé à 8h dans le bureau de Monsieur Caumel, au Département de Mathématiques appliquées et Informatique. Ce dernier m’a d’abord donné des explications sur les quatre Départements de l’Ecole, puis nous sommes allés nous promener dans les différents bureaux afin qu’il me présente à ses collègues. Yves Caumel avait ensuite une réunion sur la fusion avec Sup’aero, c’est pourquoi il m’a laissé avec Monsieur Espourteau, qui m’a conduit dans l’atelier de fabrication des pièces. Un des responsables de l’atelier m’a fait faire le tour des machines (fraiseuses, tours, machines à commandes numériques,…) en m’expliquant à quoi elles servaient (couper ou déformer des tôles, les rendre plus ou moins lisses…) J’ai pu en particulier apprécier une machine très précise (sensible même aux sillons d’un CD) qui a pour but de contrôler si la pièce est bien lisse, une autre machine qui vérifie en 3D si la pièce a les dimensions requises, ainsi qu’une caméra qui décompose en de très nombreuses images (des centaines alors que dans un film, c’est 24 par seconde) le mouvement des objets comme par exemple la chute d’une goutte d’eau. C’est dans cet atelier que les élèves de première année commencent par fabriquer un étau.

De retour au bureau de Monsieur Espourteau où diverses personnes allaient et venaient, j’ai retrouvé Monsieur Caumel qui avait terminé sa réunion de fusion et qui m’a amené voir Juan, un thésard colombien. Juan m’a indiqué en quoi consistait son travail : trouver des solutions pour améliorer les réseaux par satellite. Sur Google Earth, nous avons regardé toute la Terre à partir d’images satellites, y compris les villes dans les moindres détails.

L’après-midi, je suis d’abord resté un certain temps dans le bureau de Monsieur Caumel, qui m’a donné différentes brochures très intéressantes sur l’Ecole. Je suis ensuite allé chercher ma convention et signer la charte d’utilisation du matériel chez Monsieur Détrez, la première personne avec qui nous avions pris contact pour obtenir le stage.

J’ai ensuite passé un certain temps dans le bureau de Ali, un autre thésard qui lui, vient de Syrie : il m’a informé qu’il travaillait sur les codes en utilisant JAVA (pour compresser les informations et diminuer ainsi la taille des fichiers informatiques).

Pour finir cette première journée, à mon retour dans le bureau de Monsieur Caumel, je lui ai posé toutes les questions nécessaires à l’élaboration de ce rapport (car il était trop tard pour aller visiter les autres départements).

Le deuxième jour, je suis allé au DAS (Département Avionique et Systèmes) où l’on m’a fait visiter les différents laboratoires. J’ai vu un simulateur de vol (que j’ai pu tester par la suite), et de nombreux projets conçus par les élèves : un prototype de radar qui repérait un objet en mouvement, indiquait sa distance et sa vitesse grâce à un faisceau laser qui était émis, puis renvoyé par l’objet ; une maquette avec deux trains sur un chemin de fer, le premier partait et l’autre le suivait, toujours à la même distance, grâce au même système que pour le radar ; une fusée qui, lorsqu’elle atteignait sa hauteur maximale, sortait un parachute pour descendre en douceur ; des maquettes simulant les vibrations ressenties par les ailes d’un avion ; un projet d’hélicoptère monoplace (les élèves travaillaient le moteur pour le faire voler) et un projet de petit bateau à voile, sans pilote, qui pourrait se déplacer tout seul en fonction des coordonnées qu’on lui enverrait. Les élèves envisagent de lui faire traverser la mer d’Irlande, car des anglais avaient un projet similaire. J’ai assisté à une réunion sur l’avancement du bateau à voile, les élèves responsables présentaient un PowerPoint dans lequel ils expliquaient

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