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Pression Artérielle TP Physiologie Animale

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Par   •  2 Novembre 2014  •  853 Mots (4 Pages)  •  2 427 Vues

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RÉGULATION DE LA PRESSION ARTÉRIELLE

I) La pression artérielle

La pression artérielle est la pression exercée par le sang sur les parois des artères. Elle dépend de plusieurs facteurs : viscosité du sang, résistances périphériques (dépend du diamètre des artères) et débit sanguin (dépend de la fréquence cardiaque et du volume d’éjection).

Le coeur a un débit pulsatile donc la pression artérielle oscille entre 2 valeurs. L’oscillation se fait au rythme du coeur.

Pression systolique = 120 mmHg

Pression diastolique = 70 mmHg

Les oscillations de 1er ordre sont dues au cycle cardiaque.

Les oscillations de 2ème ordre sont dues aux variations de cycle respiratoire.

Les oscillations de 3ème ordre sont dues aux variations du tonus vasculaire.

La pression artérielle est mesurée par plusieurs méthodes :

- Méthode directe : on introduit un cathéter dans l’aorte qui est reliée à un système de mesure.

- Méthode indirecte : on met un brassard sur l’artère humérale. Le brassard exerce une pression sur cette artère. Si la pression exercée est supérieure à la pression systolique, on n’entend pas de bruit. Si la pression exercée est comprise entre la pression diastolique et la pression systolique, on entend un bruit. L’écoulement du sang à cette pression est de type turbulent. Quand la pression exercée est égale à la pression diastolique, on n’entend plus le choc du sang sur la paroi. L’écoulement est laminaire.

II) Régulation à court terme

La régulation permet de faire face aux activités du corps.

Les centres intégrateurs sont situés dans le tronc cérébral (bulbe rachidien) au niveau de 2 zones : l’aire pressive et l’aire dépressive. Ces 2 aires sont interconnectées l’une avec l’autre selon le principe de l’innervation réciproque. Si l’une est activée, l’autre est inhibée. La régulation a lieu uniquement au niveau des zones à haute pression.

Le SNP provoque un ralentissement du rythme. C’est un effet chronotrope négatif. Si le nerf vague est lésé, il y a augmentation du rythme cardiaque. Le SNP est actif en permanence. C’est le tonus vagal cardiomodérateur. Le SNP a un effet inotrope négatif (uniquement au niveau des cellules des oreillettes).

Le SNO augmente la fréquence cardiaque. C’est l’effet chronotrope positif. L’effet inotrope positif augmente la force de contraction cardiaque. Le SNO régule le volume d’éjection.

La tunique musculaire est responsable de la vasomotricité. Le tonus vasculaire (tonus vasomoteur permanent) est un état contractile permanent des cellules musculaires. Le tonus peut être modifié par le SNV. Si on détruit l’innervation, on a un relâchement des vaisseaux donc on a une innervation permanente du SNV.

Les récepteurs sont des barorécepteurs qui sont sensible à la variation de la distension des vaisseaux. Ils donnent le nerf de Cyon-Ludwig (barorécepteurs aortiques) et le nerf de Hering (barorécepteurs Récepteurs Variable Pression

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