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Les principaux isolants bioclimatiques

Analyse sectorielle : Les principaux isolants bioclimatiques. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  24 Mars 2015  •  Analyse sectorielle  •  2 705 Mots (11 Pages)  •  896 Vues

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Exercice 1. Questions de cours

1.1

1.2

Les principaux isolants bioclimatiques sont :

 La laine de mouton

 La ouate de cellulose

 Le liège

 La laine de coton

 La laine de lin

 La laine de chanvre

 La laine de bois

1.3

Qu’est ce qu’une F.D.E.S :

Une FDES est un document standardisé qui présente les résultats d’analyse de cycle de vie ainsi que des informations sanitaires. Conçues par l’AIMCC (Association des Industries de Produits de Construction) à partir de 1995, les FDES sont encadrées par la norme NF P 01-010.

Les FDES permettent aux prescripteurs (architectes, bureaux d’étude, promoteurs, …) d’évaluer la contribution des produits de construction à la performance environnementale et sanitaire d’un bâtiment à travers des indicateurs et des unités communes.

Chaque FDES présente les résultats de l’Analyse de Cycle de Vie d’un produit, de l’extraction des matières premières ayant servi à le fabriquer jusqu’à sa fin de vie. Ce bilan est établi sur un ensemble de critères à l’issue d’une étude détaillée menée selon un référentiel commun.

Chaque fiche contient, entre autres :

- une description du produit et de sa fonction,

- son profil environnemental (ensemble des indicateurs environnementaux),

- les informations santé - confort liées à son usage, ainsi que des indications sur l’émetteur de la fiche en question.

Les FDES constituent un véritable outil d’information normalisé sur les caractéristiques environnementales et sanitaires des produits de construction. Elles aident les professionnels à concevoir des ouvrages de construction en phase avec les enjeux du développement durable.

1.4

Qu’est ce qu’une construction passive :

Un bâtiment passif est un bâtiment chauffé passivement, c'est-à-dire qu'il ne comprend pas de système de chauffage actif comme par exemple un chauffage central. Le soleil, l'isolation, les gains intérieurs... suffisent même en hiver pour maintenir le bâtiment à une température agréable. Une maison passive consomme en moyenne 4 fois moins d’énergie.

2. exercice

2.1 La maison passive est un moyen de réduire la consommation d’énergie pour être pratiquement autonome pour ses besoins en chauffage. Les besoins étant diminués, les apports externes : solaire et apports internes dus aux occupants de la maison et à leurs activités n’est plus négligeable, et au contraire devient un apport important. C’est pour ces raisons qu’on utilise le terme de "passif" car la majeure partie des besoins de chauffage sont remplis automatiquement, sans appareil de chauffage.

Terra Bois propose de réaliser une maison passive, grâce à des techniciens formés à la maison passive et un ingénieur thermique partenaire. Pour cela deux principes :

Réduire au maximum les pertes de chaleur : isolation sans pont thermique, ventilation, les menuiseries, l’étanchéité à l’air

Maximiser les gains de chaleur « gratuite » : solaire, chaleur perdue des appareils électriques et l’habitant.

 Apports gratuits

 Isolation thermique

 La ventilation

 Etanchéité à l’air

 Besoin en énergie

 Bilan énergétique

La figure ci-contre illustre cet aspect en comparant les besoins annuels de chauffage d’une habitation selon l’orientation et la proportion de ses vitrages (rapport de la surface vitrée à la surface de la façade).

Même si la vocation première d’une maison passive n’est pas de maximaliser les apports d’énergie mais plutôt de minimiser les pertes, il est clair que les apports gratuits internes ou solaires ne sont pas à négliger.

Apports solaires passifs : L’orientation d’une maison est déterminante dans son bilan énergétique. Une orientation adaptée aux contraintes du bâtiment permet ainsi de réduire les consommations de chauffage et d’éclairage.

On constate une sensible diminution des besoins de chauffage pour une orientation sud, alors qu’ils ne cessent d’augmenter pour une orientation Nord. Cette évolution des consommations dépend de nombreux paramètres tels que le type de vitrage, l’isolation des parois, l’inertie... L’orientation d’un édifice ou d’une pièce est liée à sa destination : les besoins en lumière naturelle, l’intérêt d’utiliser le rayonnement solaire pour chauffer le bâtiment ou, au contraire, la nécessité de s’en protéger pour éviter la surchauffe, et l’utilisation des vents pouvant refroidir le bâtiment en hiver ou le rafraîchir en été sont autant de paramètres thermiques importants dans le choix de l’orientation.

Compacité : Les déperditions thermiques des bâtiments dues aux différences de température l’intérieure et l’extérieures, sont principalement dues à l’enveloppe du bâtiment. Il s’ensuit que, pour un même volume, les déperditions seront plus importantes à mesure qu’augmente la surface de l’enveloppe, dite surface déperditive. Pour limiter ces déperditions il est important de privilégier un plan de maison carré ou rectangle et de proscrire des maisons avec des formes, des décrochés.

Conception bioclimatique : Optimiser les apports solaires avec des ouvertures vers le sud, représente un apport calorique considérable en hiver. Les importantes surfaces vitrées, sont de vrais radiateurs naturels et tempèrent les lieux. Un vitrage plus performant : une fenêtre triple vitrage certifié pour les maisons passives. Il faut que le bilan thermique du vitrage

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