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La ville fait les yeux doux au BIM

Note de Recherches : La ville fait les yeux doux au BIM. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  22 Septembre 2014  •  474 Mots (2 Pages)  •  710 Vues

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Town-planning Information Modeling ?

Application à l’urbanisme : la ville fait les yeux doux au BIM

Rome ne s’est pas faite en un jour. Si ce proverbe est vrai, il pourrait en être autrement aujourd’hui du fait de l’utilisation croissante du « Building Information Modeling » (BIM). En effet, avec cet outil, l’empire romain aurait été bien plus facile à gérer et son expansion en aurait été d’autant plus rapide.

Le BIM – maquette numérique du bâtiment en français- est un ensemble d’outils informatiques permettant de modéliser dans sa totalité un bâtiment. Si de plus en plus de professionnels utilisent cette nouvelle technologie holistique, c’est qu’il y réside un réel intérêt : représentation en trois dimensions, langage commun à tous les intervenants, meilleure coordination des documents… Cette liste non-exhaustive ne représente que la partie émergée de l’iceberg. Caché derrière cela se trouve l’application de demain : la gestion du territoire urbain.

Une école d’ingénieur visionnaire

C’est à l’ESTP (Ecole Spéciale des Travaux Publics du Bâtiment et de l’Industrie) à Cachan que se trouvent les têtes pensantes d’un tel projet. Le professeur Emmanuel Cayla, enseignant et chercheur responsable du Laboratoire structures des vivants, explique les enjeux de ses travaux : « Le BIM représente une avancée significative dans le savoir-faire du BTP. Nous nous efforçons d’appliquer ce processus à la gestion du patrimoine immobilier de l’école pour aider l’administration à gérer ses biens. Il existe de nombreux bâtiments sur le campus de l’ESTP qui sont peu ou pas utilisés du fait de sa superficie importante. Nous avons donc créé une maquette numérique de l’école prenant en compte le taux d’occupation moyen de chaque bâtiment permettant ainsi de mettre en évidence ces « zones mortes » et de mieux gérer les problèmes d’emploi du temps et de réservation de salles. Il est aussi possible grâce à des capteurs présents dans les salles de connaître en temps réel la température et l’hygrométrie intérieure laissant ainsi la possibilité de gérer à distance ces paramètres et montrant aussi quelles sections sont les moins bien isolées ou qui consomme le plus au passage ».

Si l’on raisonne à plus grande échelle, un outil capable de modéliser une ville entière est alors imaginable. Les collectivités pourraient s’en servir pour gérer les flux au quotidien que cela soit de la circulation, de l’énergie ou des déchets et de prévoir la faisabilité de futures constructions à la manière d’un SimCity. Elles étudieraient l’insertion d’une nouvelle construction dans son environnement et vérifieraient son impact sur le paysage mais aussi sur la bonne synergie de la ville, de manière à ce que cet ouvrage ne représente d’aucune sorte un obstacle. Malgré leur éloignement dans l’espace, les différents acteurs de l’urbanisme (mairies, services communaux, entreprises de travaux publics, architectes…) mèneraient un travail collaboratif sur une même maquette et ce dans un seul but : créer la ville de demain. M. G. ■

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