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La Notion D'espece

Mémoire : La Notion D'espece. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  2 Janvier 2013  •  644 Mots (3 Pages)  •  1 005 Vues

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Il existe plus d’une vingtaine de définitions de la notion d’espèce, mais les plus communément admises sont les définitions « typologique » et « biologique ».

La typologie définit l’espèce comme tout ensemble d’individus possédant des caractères et critères morphologiques semblables. Entre les divers individus d'une même espèce ne peuvent exister que de petites différences qui conduisent à des variétés, qui n'affectent pas la stabilité de l'essence. Tous les individus de la même espèce ressemblent à un individu de référence. Cette définition reste facile à utiliser et permet une identification facile des différentes espèces mais parfois elle est incompatible avec la diversité des individus.

Cependant, du point de vue biologique, une espèce est une population ou un ensemble de populations dont les individus peuvent effectivement ou potentiellement se reproduire entre eux et engendrer une descendance viable et féconde, dans des conditions naturelles. Ainsi, l'espèce est la plus grande unité de population au sein de laquelle le flux génétique est possible et les individus d'une même espèce sont donc génétiquement isolés d’autres ensembles équivalents du point de vue reproductif. La définition biologique de l’espèce est cohérente avec la théorie de l’évolution.

En effet, ces deux définitions sont en contradiction puisque en tenant compte de la définition typologique, l’âne et le cheval, les populations des Goélands argentés, les espèces jumelles et les différents chrysoperles appartiendraient aux mêmes espèces. Or l’âne et le cheval ne peuvent donner des descendants fertiles, les populations 1 et 7 des Goélands argentés ne peuvent produire des petits, les espèces jumelles sont incapables de donner des descendants viables et enfin les chrysoperles bien qu’ils soient totalement identiques des études génétiques menées montrent des différences significatives dans leur ADN. Donc, conformément à la définition biologique de l’espèce, ils ne sont point de la même espèce. C’est ici que repose la contradiction et les problèmes de ces définitions.

La spéciation est le mécanisme par lequel un nouvel ensemble s’individualise, à l’origine de l’apparition d’une nouvelle espèce. Il existe deux spéciations : une par isolement géographique (document 1) et l’autre sans isolement géographique (document 2).

Il peut arriver que deux populations de la même espèce et qui partagent un même territoire s’isolent géographiquement suite au changement du climat comme l’exemple du Zerynthia du document 1. Le climat général de l’Europe est devenu trop froid et trop sec pour de nombreuses espèces dont ces papillons durant la dernière glaciation du quaternaire. Après ce changement climatique, l’espèce ancestrale hypothétique Z se divise et est à l’origine des deux espèces actuelles Zerynthia Cassandra et Zerynthia Polyxena qui se sont réfugiées au Sud de l’Italie et au Sud des Balkans. Ces deux populations évoluent indépendamment sous l’effet de la sélection naturelle et de la dérive génétique. Ces différences (ici différence de la forme de leurs organes reproducteurs) sont devenues telles que, réunies à nouveau, leur hybridation est impossible.

Au sein d’une population et dans un même milieu, il existe souvent une variabilité

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