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Yaourt Aux Dattes

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Par   •  24 Janvier 2014  •  377 Mots (2 Pages)  •  1 047 Vues

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L’Algérie est un pays traditionnellement grand producteur de dattes. La production dattière de la campagne 2008 a été de 5,5 millions de quintaux toutes variétés confondues (Belguedj, 2002).

La diversité génétique du palmier dattier en Algérie est très importante, un millier de variétés dont la plus cultivée est la variété Deglet-Nour dont la qualité est mondialement reconnue.

Les superficies en palmiers dattiers sont en nette augmentation, encouragées par les fonds de soutien (notamment le FNRDIA : Fonds National de Régulation et de Développement des Investissements Agricoles), accordées aux agriculteurs dans le cadre du Plan National de Développement Agricole et Rural (PNDAR). On est passé de 11,67 millions de palmiers (100120 ha) en 2000 à 17,5 millions de palmiers en 2008 (160 000 ha) (Programme phoeniciculture (INRAA, 2008),

Les exportations de dattes sont aujourd’hui faibles, elles avoisinent les 130 000 tonnes en 2007 (2,37% de la production totale nationale) contre 21.784 tonnes en1995 (Synthèse phoeniciculture, INRAA, Novembre 2007) .Cela est principalement dû à la mauvaise organisation de la filière dattes en Algérie, surtout dans le segment de la commercialisation,

La consommation nationale en dattes reste faible : 5 kg/habitant hors oasis et 30-40 kg/habitant dans les zones de production (MADR, 2008),

Selon les statistiques du MADR (2008), Les rebuts de dattes sont évaluées à 20-40% de la production suivant les campagnes),

Absence de produits dérivés des dattes sur le marché national puisque seulement la pâte de dattes se trouve sur les marchés, comme produit transformé à base de dattes

Absence d’une industrie agro-alimentaire à base de dattes malgré les grandes quantités produites et les faibles exportations,

Existence par contre d’un savoir et savoir-faire traditionnel en matière de transformation des dattes en divers produits alimentaires (vinaigre, confiture, jus, rob, farine…), en aliments du bétail et produits thérapeutiques, mais cela reste renfermé au niveau des ménages,

Un grand effort reste à faire en matière de promotion des activités de valorisation industrielle et traditionnelle par le développement des transformations des grandes quantités de dattes non consommées, évaluées à quelques 200 000 tonnes (Synthèse phoeniciculture, INRAA, Novembre 2007).

Notre travail consiste à une contribution à la valorisation d’une variété de datte, relativement de faible valeur marchande « Mech-Degla » par sa transformation en farine et son incorporation dans un produit alimentaire de grande consommation, le « yaourt ».

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