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Les pratiques agricoles modernes

Étude de cas : Les pratiques agricoles modernes. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  23 Décembre 2020  •  Étude de cas  •  1 912 Mots (8 Pages)  •  567 Vues

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RICCI                                                                                                                                                                                                                                                                  TOM                                                                                                                                                                                                                                           TER06

                                                DM : SVT

A partir des 6 documents proposés, expliquer comment les pratiques agricoles modernes exercent un double impact sur l’évolution de la biodiversité au cours du temps.

Depuis les années 1950, le monde rural s’est profondément transformé avec des pratiques agricoles modernes intensives mais qui ont permis une augmentation de la productivité mais qui ont eu un impact sur la biodiversité et son évolution. Comment les pratiques agricoles modernes exercent un double impact sur l’évolution de la biodiversité au cours du temps ? Nous montrerons, dans un premier temps, qu’il y a une répercussion sur les sols naturels, et, dans un second temps, nous expliquerons que ces pratiques ont une répercussion sur les espèces naturelles et leur évolution. Ces répercussions sont causées par des facteurs que nous présenterons ci-dessous, dans le développement.

Les sols naturels sont touchés par les nouvelles pratiques agricoles qui sont, de nos jours, devenues modernes.

En effet, entre les années 50 et 90, le domaine de l’agriculture connaît une forte révolution, en s’intensifiant. Il connaît des progrès techniques et en génétique, une évolution d’engrais de synthèse et pesticides ainsi que des nouvelles machines agricoles permettant au développement du progrès agricole. Du fait de cette révolution, les processus agricoles ont changé. De nos jours, les cultures agricoles connaissent de nouvelles méthodes de culture. Les surfaces agricoles sont cultivées en monoculture. La méthode de monoculture désigne une culture dans laquelle une seule variété d’une espèce, génétiquement homogène, est cultivée. Toutefois, cette méthode de culture engendre une externalité négative, dans plusieurs sens. Premièrement, lorsqu’un jour, une espèce (insecte, maladie, virus…) viendra attaquer cette plantation, il/elle sera capable de s’attaquer à toute la plantation puisque cette dernière comporte les mêmes cultures agricoles. C’est pour cela que le comportement de l’agriculteur sera décisif. Prenons l’exemple des champs de blé. Souvent, le blé est cultivé en monoculture. Le champ comportera seulement du blé et rien d’autre. A ce titre, afin d’éviter cette situation où l’agriculteur perd toutes ses cultures à cause d’une seule maladie, d’un seul insecte, il est obligé d’utiliser des pesticides à haut niveau. Les pesticides ont été mis en place dans les années 20 durant lesquelles une mise au point, justement, des pesticides dits de synthèse, a vu le jour. Seulement, cet usage massif de pesticides provoque l’apparition de résistance chez les insectes et chez les plantes dites adventices (plantes indésirables dans les cultures) par sélection naturelle et appauvrit, en quelque sorte les espèces élevées puisqu’elles seront recouvertes de produits chimiques… De plus, cette méthode de monoculture engendre un appauvrissement du développement des sols. C’est-à-dire que, par méthode de monoculture, l’agriculteur n’élève qu’une seule espèce végétale. Or, sans utiliser cette méthode, l’agriculteur peut élever une diversité d’espèces (des fruits, légumes…). Bien sûr, il faudra voir si le sol est capable de faire développer plusieurs espèces, mais cela est souvent possible. Donc, certes, dans un sens cela appauvrit les sols qui vont contenir des produits chimiques, qui seront facilement destructibles mais cela engendre aussi un appauvrissement de la diversité d’espèces.

Bien que, comme nous avons pu le voir, les sols sont touchés par le nouvelles méthodes d’agriculture, notamment pas la méthode de monoculture, surtout si le champ est attaqué. Toutefois, les espèces naturelles le sont tout autant. En effet, des insectes jusqu’aux plantes, les nouvelles méthodes d’agriculture marquent leurs traces…

        Comme nous l’avons précédemment dit, l’agriculteur, en cas d’attaque sur son champ cultivé en monoculture, sera obligé d’employer les moyens forts et d’envahir ses sols de pesticides, souvent de grandes doses, pour empêcher que ses sols soient détruits. A ce titre, des chercheurs ont constaté que cet usage massif de pesticides engendrait une apparition de résistance chez les insectes et les plantes adventices. Les produits phytosanitaires, notamment les insecticides néonicotinoïdes et le glyphosate jouent un rôle important dans l’apparition d’espèces résistantes puisqu’ils sont très souvent utilisés et plus particulièrement les insecticides néonicotinoïdes pour lutter contre les insectes ravageurs de cultures. Le document 5 représente deux graphiques montrant, pour le premier, les dates d’apparition d’espèces résistantes végétales et pour le second, celles des espèces résistantes chez les insectes. Nous pouvons voir, chez les plantes comme chez les insectes, une augmentation plus ou moins vite d’espèce résistante. Nous pouvons notamment constater que, chez les plantes, entre 1997 et 2017, parmi toutes les nouvelles espèces, trois d’entre-elles sont d’importantes apparitions, comme, en 2008, l’Ivraie, en 2010, le Radis Sauvage, et, en 2015, la Laitue Sauvage. Chez les insectes, l’apparition d’espèces résistantes augmente plus rapidement, entre 1994 et 2017, que chez les fleurs. Parmi les nouvelles espèces, comme les plantes, trois d’entre-elles sont d’importantes apparitions comme, en 1996, le Puceron Vert, en 2000, le Doryphore et, en 2008, la Mouche Domestique. On peut alors se demander comment se fait-il que ces insectes et plantes soient résistantes. Comme nous pouvons le voir grâce au document 3 qui est un texte accompagné d’un schéma explicatif qui se penche sur les caractéristiques du puceron vert. En fait, ces êtres vivants dit résistants le sont en fait, notamment chez le puceron vert, grâce à la mutation de molécules qu’ils forment en eux. Cette mutation, lui permet de « détruire les molécules d’insecticides ». A ce titre, l’agriculteur emploie de grands moyens en utilisant de plus grandes quantités d’insecticides. A cette utilisation massive de produits phytosanitaires s’ajoute un autre facteur qui apporte des répercussions sur les espèces naturelles et leur évolution, la domestication d’espèces. Aujourd’hui, les espèces sont de plus en plus domestiquées. Cette domestication n’est pas nouvelle. En effet, comme nous pouvons le voir grâce au document 1, cette pratique est pratiquée depuis -10 000 ans et ce, jusqu’à -3 000 ans, mais s’est intensifiée par l’agriculture moderne. La domestication d’une espèce désigne le fait que les humains sélectionnent des espèces afin d’aboutir à des caractères qui les intéressent le plus (grains de grandes tailles, de bon goût…) pour faire les semences de la génération suivante. Le document 2 est une photo qui est une comparaison morphologique de différentes variétés de soja.  Grâce à ce document, nous pouvons voir la différence de la taille de plants de soja et de leurs grains. Nous pouvons voir que ceux qui sont domestiqués (landrace, elite) comportent des gousses qui sont de plus grande taille et leurs grains le sont aussi avec, en plus, une plus grande masse. Alors que nous pouvons voir que ceux qui ne sont pas domestiqués (wild) comportent des gousses qi sont beaucoup plus petites, avec des grains de plus petite taille et masse que ceux cultivés. Le document 3 est un texte accompagné d’un schéma qui représentent le phénomène de domestication ainsi que celui de la migration. Il traite aussi de cette problématique en ajoutant celle de la migration. La migration désigne le fait que lorsqu’un agriculteur transporte ses semences, il n’emporte pas la totalité de la diversité disponible. Comme nous pouvons le voir sur le schéma, en additionnant sélections sur sélections, la diversité des individus et génétique diminuent. Nous passons de 2.4 unités de soja, à 1.4 lors de la sélection propre à chaque pays, à 1 unité à la fin. La sélection appauvrit le développement de l’espèce. Selon le document 3, on considère que les conséquences de ces deux facteurs s’expliquent par le polymorphisme, ce qui désigne le fait que l’on compare les séquences des mêmes parties du génome dans une population et que l’on voit que parmi la même population, les espèces sont de formes différentes, elles ne sont pas identiques alors qu’elles devraient l’être. Ces deux facteurs, soit, la domestication ainsi que la migration d’espèces naturelles engendre une perte importante de leurs diversités génétiques et un polymorphisme plus important. A ce titre, nous avons pu constater que les pratiques agricoles modernes apportent d’importantes répercussions sur les espèces naturelles et leur évolution de la biodiversité.

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