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Les Singes - SVT : Les Opsines

Dissertation : Les Singes - SVT : Les Opsines. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  6 Avril 2013  •  576 Mots (3 Pages)  •  1 747 Vues

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1) Le Saïmiri et le chimpanzé voient, tout deux, le bleu et le vert (jaune). (Même si l'on remarque que le vert est légèrement plus foncé dans la vision du saïmiri.)

On peut émettre une hypothèse permettant d'expliquer cette différence de vision. Tout d'abord, nous savons que le chimpanzé est trichromate : c'est à dire qu'il voit aussi bien le rouge, que le bleu et le vert. Alors que le saïmiri est dichromate : il ne perçoit que deux couleurs, qui sont le bleu et le vert.

Ainsi, cette différence de vision au niveau des couleurs doit être due à l'absence d'un des cônes, donc l'absence d'une des trois opsines qui permettent de voir toutes les couleurs. Cela engendrerait une anomalie au niveau de certaines couleurs. Ici, la perception du rouge est faussée (ainsi que les couleurs proches tel que le orange), on peut émettre l'hypothèse que la vision du saïmiri est basée sur seulement deux sortes de cônes, contenant respectivement les opsines S (bleu) et M (vert) et que l'absence donc du cône contenant les opsines L (rouge) entraine ce changement de vision.

3) Les homologies et les différences de séquence entre les gènes de ces différentes opsines les distinguent en deux groupes. Les opsines L et M sont plus similaires entre elles qu’avec l’opsine S mais les trois ospines présentent des similitudes au niveau de la séquence de nucléotides de l'ADN.

La probabilité pour que plusieurs molécules soient presque identiques est très faible. De telles similitudes ne sont probablement pas dues au simple hasard. Il est beaucoup plus probable que ces gènes ont en fait une origine commune, ce qui expliquerait alors l’existence de telles similitudes. Les différences observées entre les différents gènes reposent sur des modifications dans la séquence des nucléotides de l’ADN. Ces modifications sont appelées mutations. Elles interviennent au cours du temps de manière récurrente et inattendue. Les gènes des opsines humaines présentent beaucoup de similitudes. Ce sont donc des séquences homologues qui dérivent toutes d’un unique gène ancestral. Les gènes des opsines L et M ont plus de similitudes qu'avec S ce qui traduit un degré de proximité plus important : ils témoignent d’une origine commune plus récente. Elles dérivent donc d’un gène ancestral assez récent qui a subit duplication et mutations. Tous ces gènes seraient alors tous issus d'un seul et même gène qui aurait formé par diverses duplications et mutations successives les différents gènes des opsines.

4)Le document 3 confirme les résultats obtenus. Tous les gènes des différentes opsines proviennent d'un seul et même gène appelé « gène ancestral ». Les gènes diffèrent à la suite de diverses innovations génétiques : D/T/M ponctuelles. En effet, les gènes sont d'abord dupliquer en deux exemplaires. Le gène de l'opsine S est transposé sur le chromosome 7 et subit une mutation. D'autre part, les gènes des opsines M et L subissent une mutation mais sont tout deux regroupés sur le chromosome X. C'est pour cela qu'ils présentent plus de similitudes entre eux qu'avec le gène de l'opsine S. Les séquences nucléotidiques des opsines sont très semblables donc Les opsines sont des protéines homologues ainsi que les gènes qui les codent.

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